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KV Mechelen

Malmö FF

 
21e match européen du KV Mechelen
 
1/8 de finale de la Coupe des Champions 1989-90. (Match retour, le 1/11/1989)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 80'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 80'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
18' 
Pascal De Wilde
 
 
 
20' 
Pascal De Wilde
 
 
 
47' 
Johnny Bosman
 
 
 
57' 
Patrick Versavel
 
 
 
 
 
Hakan Lindman
 59'
 
 
'Achter de Kazerne' à Malines. (8.000 spectateurs)
 
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Courant: «Qualification importante, et pas seulement au plan financier» (Journal Le Soir du 3 novembre 1989)

Malines a-t-il bien joué parce que Malmö était mauvais? Malmö fut-il mauvais parce que Malines jouait bien? Mercredi, l'énigme de l'oeuf et de la poule se pointait à nouveau sur la crête de l'actualité footballistique. Sans pour autant porter ombrage aux mérites de nos champions de Belgique, personne ne nous empêchera d'affirmer, en effet, que la valeur de leur prestation fut en quelque sorte «encouragée» par l'étonnante mollesse de l'opposition scandinave, une mollesse contrastant tristement avec la réputation forgée par les Blues de Roy Hodgson, au feu des batailles homériques livrées au Parc Astrid ou à San Siro.

- C'est vrai que Malmö n'est jamais entré dans ce match, mais il faut quand même reconnaître nos mérites, intervient cependant Paul Courant. Malines, selon moi, a vraiment très bien joué le coup. Vous savez, quoi qu'on en dise, ces Suédois étaient de solides clients. Même quand elle joue, cette équipe d'athlète au grand gabarit est difficile à manoeuvrer. C'est tout à notre honneur d'avoir réussi à les étouffer.

Le manager malinois a raison. Il convient de porter un regard objectif sur les événements, mais il faut aussi rendre à César ce qui lui appartient. La qualification des employés de John Cordier est belle et amplement méritée. Quant aux enseignement qui en découlent, ils sont délicieusement nombreux:

- Bien sûr, l'on retiendra en premier lieu la performance de De Wilde, poursuit M. Courant. Mais il y eut également le dévouement de Deferm. Geert possède une faculté formidable: grâce à son caractère positif, il peut «se charger» mentalement à n'importe quel moment pour plonger dans le bain avec un maximum d'efficacité, même après avoir été écarté durant plusieurs semaines. Enfin, je voudrais mettre l'accent sur le retour de Koeman. Erwin a vraiment ramené la sérénité et l'équilibre dans le groupe. D'ailleurs, vous l'avez encore vu avant-hier: il est sorti à une demi-heure du terme... et notre fin de match fut nettement moins coordonnée.

Il n'empêche que le bilan global doit être qualifié de positif et qu'il serait profondément injuste, à ce titre, de faire abstraction de la part du gâteau qui revient à Ruud Krol. Car c'est indéniable: le coach amstellodamois a passé avec mention son brevet international. Les choix tactiques opérés à la faveur de cette empoignade belgo-suédoise se sont avérés extrêmement judicieux, à commencer par cette manière d'utiliser Deferm dans le marquage de l'homme, de disposer De Wilde et Emmers aux deux extrémités de la ligne médiane, et de rendre ponctuellement à Bosman son tablier de target-forward.

- Krol a confirmé ce que, personnellement, j'ai toujours prétendu: il a une bonne vue du football, insiste Paul Courant. Bien sûr, son expérience d'entraîneur est encore maigre. Mais il n'empêche que sa carrière de joueur parle pour lui. On n'évolue pas pendant dix ans au plus haut niveau mondial sans en retirer une connaissance intéressante de la haute compétition...

Un problème, toutefois, risque de se poser avec acuité au sélectionneur: celui... de la sélection, justement. Pensez donc: mercredi, Hofkens, Ohana et Wilmots faisaient banquette tandis que Severeyns, Demesmaeker et Albert ne figuraient même pas sur la feuille d'arbitre! Oui, mais c'est indispensable pour un club qui ambitionne de briller sur tous les tableaux, rétorque Paul Courant, qui goûte comme tout un chacun cette place de quart de finaliste conquise par les Malinois lors de leur première participation à la Coupe des Champions. C'est important, et pas seulement sur le plan financier, poursuit-il encore. Bon nombre de nos joueurs seront appelés l'été prochain à accompagner les Diables rouges au Mondiale. Ce parcours européen leur permettra d'acquérir un surcroît d'expérience en vue du grand rendez-vous italien.

En attendant, c'est cependant un autre rendez-vous qui, dans l'immédiat, occupera toutes les pensées malinoises...

- Ah, ce match de samedi contre Anderlecht, ce sera quelque chose!, conclut Paul Courant. Mais moi, j'espère surtout qu'au-tour du terrain, tout se passera bien. De source sûre, nous savons en effet que plusieurs énergumènes viendront dans notre stade dans le seul but de causer du grabuge. Croyez bien que toutes les forces nécessaires seront mobilisées afin d'éviter le drame...

SERGE TRIMPONT (Journal Le Soir du 3 novembre 1989)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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