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Borussia Dortmund

RSC Anderlecht

 
175e match européen du RSCA
 
1/8 de finale de la Coupe UEFA 1990-91. (Match retour, le 12/12/1990)
   
    compo
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 61'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 81'
 
 
 
Alain Van Baekel
 39'
49' 
S. Gorlukovich
 
 
 
80' 
Michael Schulz
 
 
 
 
 
Westfalenstadion à Dortmund. (40.000 spectateurs)
 
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LA SAISON EUROPEENNE DU SPORTING EST DEJA REUSSIE (Le Soir du 14 décembre 1990)

Constant Vanden Stock l'avoue: l'objectif principal de la saison anderlechtoise sera la reconquête du titre

Constant Vanden Stock est heureux. Il apprécie la santé de son Sporting et dresse, déjà, un premier bilan.

DORTMUND - De notre envoyé spécial

Les Mauves ont connu mercredi leur première défaite depuis le funeste déplacement à l'Antwerp du 5 septembre, mais figurez-vous qu'ils n'en ont conçu aucune amertume particulière. Cet échec ne les a pas empêchés, il est vrai, de conquérir au Westfalenstadion une qualification à valeurs multiples. Visiblement soulagé, Constant Vanden Stock ne cherchait d'ailleurs nullement, hier, à masquer sa satisfaction.

Notre saison européenne est d'ores et déjà réussie, nous confia-t-il en effet. Avec les contrats que nous avons à honorer, nous étions obligés de franchir les trois premiers tours de cette Coupe de l'Uefa. Maintenant que c'est chose faite, plus rien de grave ne peut nous arriver. Tout le reste, c'est du bénéfice!

Comme tout le monde, le saint patron du Sporting se plaisait surtout à souligner le caractère et l'esprit de solidarité affichés, dans l'enfer du Borussia, par l'ensemble des joueurs bruxellois.

J'ai aimé le travail abattu par le triangle hollandais constitué de Kooiman, Rutjes et Van Tiggelen, dit-il. Mais la présence de De Wolf s'est elle aussi révélée importante. Je suis heureux que Michel ait tenu la distance car, sans lui, nous aurions souffert. Son forfait aurait obligé Debusschere à plonger dans la fournaise. Un baptême du feu plutôt délicat pour un jeune défenseur...

C'est dans des conditions pareilles que les dirigeants du Parc Astrid se félicitent, plus que jamais, d'avoir réalisé le transfert du roquet clabecquois.

Oui, je pense que nous nous en sommes bien tirés en acquérant De Wolf et Van Baekel pour meubler notre flanc gauche, enchaîne VdS. Vous savez, nous revenons de loin. Le règlement de l'Uefa obligeant les clubs à affilier avant le 15 août les joueurs appelés à disputer les premiers tours des coupes européennes, nous avons eu 48 heures pour retomber sur nos pattes après le départ tardif de Vervoort. Finalement, nous avons eu la main heureuse.

Il faut dire que le débarquement d'Alain Van Baekel ne peut, davantage, être considéré comme une incongruité. Après avoir déjà inscrit en début de championnat, face à La Gantoise, un but dont l'importance ne devra pas être sous-estimée dans l'histoire de la saison anderlechtoise, l'ancien capitaine de Waregem vient à présent de planter à Dortmund le goal de la délivrance.

Quand je pense que nous avons ce joueur dans le collimateur depuis... une quinzaine d'années!, sourit le Président. Alain devait avoir quatorze ans, en effet, lorsque nous sommes allés le trouver dans sa Campine natale. Mais, à notre grande surprise, il préféra à l'époque tenter sa chance au Lierse. Dommage. Si Van Baekel avait choisi le Sporting, sa carrière aurait pris une tout autre tournure. Mais enfin, ce qu'il fait pour le moment est formidable. Le boulot qu'il accomplit au milieu du jeu avec Musonda est phénoménal. J'espère que Charly et Alain ne paieront pas, un jour ou l'autre, tous les efforts déployés ces dernières semaines...

L'effectif, toutefois, est suffisamment robuste pour compenser ce genre de défaillance. Les candidats se bousculent aux portillons de l'équipe, et rares sont ceux qui trahissent la confiance d'Aad De Mos. Bertrand Crasson, par exemple, n'en finit plus d'étonner ses responsables.

Pour le moment, je dois dire que Bertrand a beaucoup de chance dans sa carrière. Depuis le début de saison, il a chaque fois bénéficié d'une blessure ou d'une suspension pour obtenir une nouvelle occasion de s'exprimer, indique Constant Vanden Stock. Mais jamais, ce garçon ne nous a déçus. Et désormais, il faudra sérieusement compter avec lui. Ce mercredi encore, il a fait preuve d'une présence physique surprenante pour un joueur de son âge. Même en fin de match, il est allé reprendre des ballons de la tête avec un timing parfait. C'est encourageant pour l'avenir.

L'avenir, préoccupation majeure de l'état-major du RSCA qui s'attend à saluer, d'ici quelques mois, l'éclosion d'autres talents incontournables.

Il y a bien sûr Nii Lamptey... mais n'oublions pas Preko, son jeune compatriote, qui évolue également parmi nos «Espoirs», enchaîne M. Vanden Stock. Personne n'en parle, et pourtant, au Ghana, les spécialistes disent qu'il est plus fort que Lamptey!

Le président souhaiterait, cependant, que l'on cesse d'encenser avant terme ces gamins qui ont encore tout à prouver. Le Sporting veut prendre le temps de ne pas les brûler stupidement et ambitionne prioritairement, pour l'heure, de poursuivre sa marche vers les sommets.

Je ne le cache pas: mon désir le plus cher est de reconquérir le titre, conclut VdS. Mais ce sera dur. Et nous devrons nous méfier du FC Malinois. L'équipe de Fi Van Hoof n'est pas si mal balancée que cela. Elle possède notamment un excellent attaquant en la personne d'Eykelkamp. Encore heureux que ce grand gaillard ne shoote pas comme Den Boer. Sinon, il serait inarrêtable!

Comme quoi, le «roi de la gueuze» sait aussi reconnaître les mérites de la concurrence...

Par SERGE TRIMPONT (Journal Le Soir du 14 décembre 1990)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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