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RSC Anderlecht

Panathinaïkos

 
182e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Coupe des Champions 1991-92 - Groupe A - (1ère journée, le 27/11/1991)
   
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compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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G. Kalpakis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
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Constant Vanden Stock Stadium à Bruxelles. (25.000 spectateurs)
 
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Coupe des Champions - Groupe A - 1ère journée

   
RSCA - Panathinaïkos : 0 - 0
Sampdoria - Étoile rouge : 2 - 0
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Sampdoria (Ita)
  2
 1/6
 1
 0
 0
 2
 0
 + 2
Qualfié pour la Finale
 2
 RSC Anderlecht
  1
 1/6
 0
 1
0
 0
 0
    0
Eliminé
 
 Panathinaïkos (Grè)
  1
 1/6
 0
 1
 0
 0
 0
    0
Eliminé
 4
 Étoile rouge de Belgrade (You)
  0
 1/6
 0
 0
 1
 0
 2
  - 2
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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UNE DÉCEVANTE SOIRÉE AU PARC ASTRID (Journal Le Soir du 28.11.1991)

Incapable de hausser le rythme, Anderlecht a loupé son entrée dans la poule de demi-finale. Les Grecs n'ont pas eu de mal à résister...

La poule aux oeufs d'or promise par l'UEFA aux huit rescapés de la Coupe des champions avait déjà perdu quelques plumes au coup d'envoi de la première rencontre disputée ce mercredi soir au parc Astrid. Il n'y avait pas, en effet, plus de quinze mille personnes à l'entame de la confrontation entre le Sporting et Panathinaikos. Si les gradins debouts étaient copieusement garnis, des vides béants trouaient aux quatre coins de l'arène les sièges orange du stade Constant Vanden Stock. De toute évidence, la répétition des matches de gala commence déjà à peser lourd, trop lourd dans le budget des supporters. A 1.500 F, de moyenne, la place, on comprend, et l'on partage l'hésitation des fanas du foot à hypothéquer leurs fins de mois pour satisfaire leur passion.

Les sympathisants immigrés du club hellénique s'étaient pourtant déplacés en nombre dans l'arène bruxelloise. Certains d'entre eux étaient accourus d'Allemagne, des Pays-Bas et même de France dans l'espoir d'assister à un exploit de leurs compatriotes. Ils donnèrent d'entrée de jeu de la voix, imprégnant le Parc d'une joyeuse ambiance méditerranéenne, accueillie avec beaucoup de sympathie par les riverains du stade Constant Vanden Stock qui n'avaient pas ménagé, faut-il le rappeler, les hooligans bataves et teutons ces dernières semaines.

Contrairement à ce qu'on était en droit d'imaginer, le début de match d'Anderlecht fut loin d'être tonitruant. A l'exception d'un coup-franc qu'il capta imparfaitement, l'immense Wandzik passa en toute tranquillité le premier quart d'heure face à une opposition qui avait pourtant déployé la toute grosse artillerie en front de bandière. Bosman, en effet, avait été préféré à Verheyen à la pointe d'une attaque où l'on identifiait aussi Oliveira, Nilis et Degryse.

Face à un tel déploiement de missiles, Panathinaikos n'avait d'autre choix que d'ouvrir son parapluie. Ce qu'il fit avec beaucoup de cynisme, abandonnant tantôt le pauvre Athanasiadis, tantôt le talentueux Saravakos aux griffes de Rutjes et Cie. Dans un contexte aussi favorable, Jean-François de Sart n'hésita pas à s'immiscer, en chaque circonstance, dans l'offensive sans parvenir toutefois, pas plus que ses partenaires, à inquiéter les visiteurs.

On dut ainsi attendre la 31e minute, très exactement, pour enregistrer le premier frisson de la soirée. Sur une passe de Degryse, Nilis arma un tir croisé qui survola d'un fifrelin l'armature du but grec. C'était peu, trop peu, on s'en rend compte, pour permettre au Sporting de revendiquer un quelconque avantage à l'issue d'une première période dans l'ensemble fort décevante, clôturée sur un essai au but de Christodoulou à la suite d'une jolie action individuelle de Saravakos.

La surface de jeu, qui avait été labourée lors du dernier Belgique-Allemagne, n'était pas de nature, il est vrai, à faciliter la tâche des artistes. Mais cette excuse, aussi admissible fût-il, ne pouvait suffire à justifier la pâleur de l'exhibition des deux équipes en présence. On n'avait pas l'impression, en tout état de cause, d'assister hier à un quart de finale européen

Il n'y avait point besoin d'être devin pour imaginer la teneur du discours débité par Aad De Mos à ses troupes durant le repos.

Dès leur retour sur le terrain, Degryse et Walem tentèrent directement leur chance par des tirs aux dix-huit mètres alors qu'aucune tentative n'avait fusé au cours de la mi-temps initiale. Mais il en fallait beaucoup plus pour effrayer le placide Wandzik qui écarta des poings, sans sourciller, un premier ballon brûlant parti du pied d'un Degryse ressuscité par rapport, en tout cas, à son bien décevant prologue.

En vérité, c'était toute la phalange locale qui sortait de sa léthargie en ce quatrième quart d'heure placé sous le signe d'une incessante domination territoriale mauve et blanche et ponctuée d'une excellente reprise de Luis Oliveira.

Quelque peu inquiet, l'entraîneur Daniil procéda, à la 68e minute, au remplacement d'Athanasiadis par Donis. Il n'y avait pourtant pas de quoi paniquer car si son équipe subissait la loi de son adversaire, elle était loin d'être asphyxiée par le rythme d'un Anderlecht qui retomba très vite dans l'approximation et la précipitation.

L'intérêt de cette partie retomba ainsi d'un cran, au grand désappointement des supporters bruxellois qui avaient des soucis à se faire pour leurs favoris à trois jours de leurs retrouvailles avec le Standard.

A la 70e minute, un coup-franc amena bien le danger dans la surface de réparation hellénique mais l'arrière Mavridis, replié sur sa ligne de but, parvint à gommer du plat de la semelle l'erreur d'appréciation commise par son gardien et exploitée sur-le-champ par Luis Oliveira.

Le «Pana» pliait mais ne rompait pas, s'offrant même le luxe d'incursionner de temps à autre dans le camp de Dewilde qui captait à la 75e, sans problème, un autre coup-franc tiré par Saravakos.

On s'orientait ainsi, presque au petit trop, vers la fin d'un match de qualité plus que moyenne, indigne, en tout cas, d'un niveau aussi élevé de la plus prestigieuse des compétitions continentales...

Ayant opéré bien en deçà de ses possibilités, le Sporting, qui fit entrer in extremis, et beaucoup trop tard, Verheyen en lieu et place de l'inexistant Bosman, faillit bien boire le calice jusqu'à la lie quand, à la suite d'un tour de magie de Saravakos, Mavridis accula Jean-François de Sart à commettre une intervention qui aurait fort bien pu valoir un penalty au Panathinaikos.

Mieux valait, en fin de compte, en rester là...

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 28 novembre 1991)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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