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Steaua Bucarest

Royal Antwerp FC

 
46e match européen du Royal Antwerp FC
 
1/4 de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1992-93 (Match retour, le 17/03/1993)
 
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
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 74'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 82'
   
 
 
 
 65'
 
20' 
Ilie Dumitrescu
 
 
 
 
 
Czerniatynski
 82'
 
 
Steaua Stadion à Bucarest. (30.000 spectateurs)
 
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Qui était là ? Evidemment, Czernia ! (Journal Le Soir du 18 mars 1993)

Les dirigeants du Steaua avaient tablé sur 15.000 spectateurs. Il y en avait plus de 30.000 rassemblés, hier, à la nuit tombante, sur les travées du stade Ghencea où l'ambiance promettait d'être torride. A l'évidence, les supporters de Bucarest, moins bien organisés mais tout aussi exubérants que les tifosi transalpins, croyaient toujours dur comme fer aux chances de qualification de leurs favoris à l'entame d'un match qui avait débuté, bien avant le coup d'envoi, par une bataille rangée... de boules de neige avec les 200 fans anversois qui avaient effectué le déplacement en Roumanie.
Le ton était donné à cette partie qui allait se disputer sur une surface de jeu galeuse mais néanmoins en excellent état. Bref, on avait toutes les raisons d'espérer vivre un match de haute tenue entre deux adversaires condamnés à marquer au moins un but avant la limite.
Comme prévu, Walter Meeuws avait accordé sa préférence à Van Rethy en lieu et place de Jacovljevic au milieu du terrain pour son travail d'abattage et de récupération qui risquait de s'avérer des plus précieux.
La pression du Steaua, comme on pouvait le prévoir, ne se fit guère attendre. Même si cette domination se révéla principalement territoriale, elle plongea assez inexpliquablement la défense anversoise dans des abîmes de fébrilité. L'arrière-garde de la Métropole prenait eau de toutes parts, se dégageant à l'emporte-pièce via de longs ballons qui privaient le milieu de terrain de la moindre opportunité de construction. Cette panique fut logiquement sanctionnée à la 19e minute par un but de Dumitrescu, laissé sans surveillance sur un coup franc de Panduru (1-0).
Passée la tourmente des vingt premières minutes, nos compatriotes équilibrèrent précautionneusement les échanges. Du coup, on en venait à regretter l'absence de Jacovljevic dans une équipe où seul Francis Severeyns s'exprimait à son véritable niveau. C'est d'ailleurs lui qui fut à la base des deux occasions les plus sérieuses de ses couleurs; il isola d'abord Lehn-hoff en vain, puis plaça lui-même un tir peu à côté du but.
Mais ces opportunités n'étaient que pacotille par rapport à l'occasion formidable qui lui échut à nouveau en début de seconde période. Profitant d'une bourde de Pirvu, «Cisse» se présenta seul devant le gardien local, mais comme au match aller, Stingaciu profita des tergiversations sans fin de l'Anversois pour sortir vainqueur de leur duel.
Autre point commun avec le match aller: une violence de tous les instants, qui se propagea rapidement aux quatre coins du terrain, obligeant l'arbitre écossais à sortir deux cartes rouges et cinq avertissements.
Vu le manque d'inspiration flagrant des Anversois, on s'acheminait donc avec résignation vers l'élimination de nos compatriotes... lorsque, à huit minutes du terme, l'inévitable Czernia - on ne voyait que lui pour tenir ce rôle-là! - surgit de nulle part pour délivrer les siens d'une superbe tête lobée consécutive à un remarquable centre de Lehn-hoff (1-1).
Par la grâce de son buteur carolo, le «Great Old» accédait miraculeusement à la première demi-finale européenne de sa longue histoire!

JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 18 mars 1993)

Source : Les archives du journal Le Soir
 
 
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