logo de Bel-foot-euro.be
 
 

HJK Helsinki

RSC Anderlecht

 
194e match européen du RSCA
 
1er tour de la Ligue des Champions 1993-94. (Match aller, le 15/09/1993)
 
    compo
voir la compo du RSCA sur le terrain
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 20'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 83'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 34'
 
 
 78'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 78'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 78'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 78'
 
 
 
 
 20'
   
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 83'
 
 
 
Johnny Bosman
 50'
 
 
Bruno Versavel
 75'
 
 
Danny Boffin
 82'
 
 
Ratina stadion à Tampere. (1.500 spectateurs)
 
Retour en haut de page
 

COUPE DES CHAMPIONS : LES MAUVES PAYES AU-DELA DE LEURS MERITES (Le Soir du 16.09.1993)

Misérables pendant une mi-temps, les hommes de Boskamp ont surtout profité de la naïveté de leurs adversaires finlandais.

De notre envoyé spécial à TAMPERE

Déjà confronté aux absences de Degryse et d'Albert, Johan Boskamp avait enregistré, à quelques heures du coup d'envoi, un nouveau forfait, celui de Wim Kooiman qui souffrait toujours du bras et qui avait été remplacé par Preko. Le Ghanéen effectuait ainsi, tout comme Zetterberg, ses débuts sur la scène européenne.

On doute que l'un et l'autre aient été impressionnés par l'ambiance qui régnait, hier en fin d'après-midi, au Ratinä Stadium de Tampere, où les champions de Finlande avaient trouvé l'hospitalité en attendant la rénovation du vieux stade olympique de Helsinki. Il y avait, en effet, moins d'un millier de spectateurs sur les gradins à l'heure d'entamer cette coupe d'Europe. Quand on vous disait que le foot n'était pas le sport-roi au pays des mille lacs...

Un stade désert, ou presque, n'est cependant pas toujours un avantage pour l'équipe visiteuse si celle-ci est du moins appelée à prendre l'initiative. Anderlecht en fit l'expérience au cours d'un premier quart d'heure franchement décevant. Les défenseurs belges accumulaient les passes à De Wilde, multipliant les risques, alors que l'on avait espéré une prise en charge résolue de la rencontre...

A la 15e minute, Murtomäki rata une première occasion, puis il y eut d'autres phases douteuses dans les parages du but anderlechtois. Tout cela n'était pas prévu, ni cette crainte de s'engager ni cette absence totale d'inspiration. C'était le plus médiocre Sporting que l'on ait vu de la saison!

Tandis que l'on s'approchait de la demi-heure dans un abîme d'ennui, une nouvelle négligence de la défense anderlechtoise faillit coûter cher. Murtomäki, esseulé sur le flanc gauche, croisa un peu trop son tir qui frôla le but.

Pour ne rien arranger, Zetterberg fut puni d'un carton jaune pour une faute très dure sur Grönlund. N'est-il pas navrant d'hypothéquer déjà l'avenir dans un match pareil? En suivant la fin d'une première mi-temps de plus en plus misérable, on en arrivait d'ailleurs à se demander si les champions de Belgique, poursuivis par le syndrome de Waregem, ne cherchaient pas tout simplement à éviter la défaite quand on s'attendait à les voir planter sur-le-champ les bases d'une facile qualification.

Il fallut, tout au début de la seconde mi-temps, une invraisemblable perte de balle de l'arrière Hyrylainen, presque sur la ligne de fond, pour permettre à Preko d'offrir à Bosman un but que rien ne justifiait.

Les Finlandais auraient pu accuser leur camarade de cette erreur monumentale qui anéantissait leurs généreux efforts, mais ce n'est pas le genre de cette équipe au football simple, vigoureux et sans surprise.

Le but ne changea donc pas grand chose à l'affaire sinon qu'il promettait à Anderlecht un résultat plus conforme à l'attente. Mais la qualité de sa performance ne s'en trouva pas miraculeusement bonifiée. La confusion restait à l'ordre du jour, ou pis encore l'égoïsme le plus forcené dans le chef de Nilis.

Il restait moins d'un quart d'heure à jouer quand Versavel surprit la défense finlandaise et s'en alla battre le gardien Niemi. Les champions de Belgique étaient vraiment payés au delà de leurs mérites!

Rassuré, Boskamp put se permettre de relancer Musonda qui prit la place de Zetterberg. L'équipe nordique était à genoux, sans réaction désormais. Boffin inscrivit un troisième but à la suite duquel il se blessa d'ailleurs en heurtant le gardien adverse.

L'essentiel était acquis. On ne s'attardera pas davantage sur la manière...

Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 16 septembre 1993)

Source : Les archives du journal Le Soir