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Panathinaïkos

FC Bruges

 
111e match européen du FC Bruges
 
1/8 de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1994-95 (Match retour, le 3/11/1994)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
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 61'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Olympic Stadium à Athènes. (67.133 spectateurs)
 
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BRUGES SAUVE L'HONNEUR DU FOOTBALL BELGE (Journal Le Soir du 4 novembre 1994)

Le «Club» a su garder la tête froide dans la tempête athénienne. Cette qualification est un authentique exploit...

Il fallait avoir les nerfs solidement accrochés pour ne point céder à la panique, hier soir, au stade olympique d'Athènes qui, comme prévu, avait fait le plein à l'occasion de cette seconde manche des huitièmes de finale de Coupe des coupes opposant le Panathinaïkos au FC Brugeois. Le public athénien, alléché par la perspective d'un retournement de situation en faveur des intraitables leaders de la compétition grecque, n'avait pas boudé son plaisir, ni regardé à la dépense pour venir soutenir sans réserve ses favoris. Une fois encore, la preuve était faite, de façon magistrale, que la Coupe d'Europe peut toujours passionner et transcender les foules à la seule condition de lui conserver ce parfum de suspense qui fait si cruellement défaut à la Ligue des champions.

Ce formidable engouement populaire ne faisait évidemment qu'amplifier la difficulté pour les hommes de Hugo Broos appelés à jouer leur réputation, et leur qualification sur ce somptueux belvédère tourné, comme une offrande, vers l'Acropole. La nuit était noire, la température estivale, et le stade chauffé à blanc au coup d'envoi d'une partie qui faillit bien débuter par un coup d'éclat pour nos compatriotes. On jouait en effet depuis à peine 120 secondes lorsque Lorenzo Staelens, un peu surpris de se retrouver nez à nez devant Wandzik, fut bien près de tempérer l'enthousiasme local. Hélas pour le «Club», son meilleur buteur en compétition nationale vit son coup de tête piqué, consécutif à un centre parfait de Vermant, détourné en coup de coin par le gardien!

L'équipe de Rocha ne tarda pas à réagir. Mais les Flandriens, admirables de solidarité et de combativité, ne lui facilitèrent pas la tâche en exerçant un pressing constant et, surtout, loin d'Okon.

Au quart d'heure, Dany Verlinden sauva une première fois les siens en s'interposant avec brio sur un envoi tendu de Marangos. Il ne put rien quelques minutes plus tard sur un magnifique essai de la tête de Alexoudis qui vint heureusement percuter son montant. Le bouillant public exprima alors encore plus intensément sa fierté de supporter une telle équipe, mais l'arbitre allemand Heinmann ne se laissa jamais impressionner par les sauts de joie des joueurs du Pana...

Malgré ces deux chaudes alertes, la formation de la Venise du Nord avait le match en main et, sous l'impulsion de son valeureux capitaine Van der Elst, elle refusa de se laisser enfoncer.

Mis à part un tir lointain du Polonais Warzycha, il fallut ainsi attendre la 40e minute avant de voir l'un des joueurs portant haut le trèfle à quatre feuilles, se ménager une nouvelle occasion. Mais, pour la deuxième fois de cette chaude soirée, le portier brugeois effectua un arrêt décisif sur un envoi tendu de Warzycha.

Alors que les hommes d'Hugo Broos s'apprêtaient à regagner les vestiaires en ne déplorant aucune casse, le néophyte De Brul, qui joua jusque-là en marquage individuel sur Maragos, se blessa. Rudy Cossey relaya à froid son jeune équipier, victime d'une déchirure à l'arrière de la cuisse. Il restait 45 minutes aux leaders du championnat de Grèce pour inscrire deux buts sans en encaisser.

À la 52e minute, ils réclamèrent un penalty à la suite d'«une main» bien involontaire de Paul Okon dans le rectangle. Peu après que Van der Elst eut manqué de peu de poignarder l'arrière-garde athénienne, les supporters se mirent à leur tour à exprimer leur courroux. La partie dut même être interrompue durant quelques minutes car des fumigènes rouges firent leur apparition dans le grand rectangle de Verlinden...

Dans une ambiance surchauffée, Borelli manqua ensuite une chance unique de rétablir la parité sur l'ensemble des deux rencontres, mais il catapulta le cuir au-dessus du but.

Les Brugeois ne sa laissèrent jamais impressionner et continuèrent à jouer franchement leur jeu. A 10 minutes de la fin, Staelens faillit même ruiner les espoirs du Pana sur un coup de tête que Wandzik détourna en corner. Mais il était dit que le score restait vierge et que Bruges se qualifiait en dépit d'un ultime reprise de volée de Donis sur le piquet. Le Panathinaikos but même le calice jusqu'à la lie puisqu'à quelques secondes du coup de sifflet final Kolitsidakis, auteur d'un vilain geste à l'adresse de Paul Okon, se fit exclure, son équipe étant, elle, boutée hors du terrain européen.

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 4 novembre 1994)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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