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RSC Anderlecht

Hajduk Split

 
207e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 1994-95 - Groupe C - (4ème journée, le 2/11/1994)
   
voir la compo du RSCA sur le terrain 
compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (20.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe C - 4ème journée

 
RSCA - Hajduk : 0 - 0
Steaua - Benfica : 1 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Benfica Lisbonne (Por)
 6
 4/6
 2
 2
 0
 6
 3
 + 3
Qualf en 1/4 de Finale
 2
 Hajduk Split (Cro)
 6
 4/6
 2
 2
 0
 3
 1
 + 2
Qualf en 1/4 de Finale
 3
 Steaua Bucarest (Rou)
 2
 4/6
 0
 2
 2
 2
 4
  - 2
Eliminé
 4
 RSC Anderlecht
 2
 4/6
 0
 2
 2
 2
 5
  - 3
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Coupe des Champions 1994-95 : cliquer ici
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LE SPORTING A PERDU SES DERNIERS ESPOIRS DE QUALIFICATION POUR LES QUARTS DE FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS (Journal Le Soir du 3.11.1994)

Les Mauves n'ont pas gagné, mais ils ont tout essayé. Hélas, ils ne sont pas parvenus à créer le danger devant le but croate...

Aljosa Asanovic ne croyait pas si bien dire, lundi soir, en nous confirmant que la Champions League devait constituer pour lui un nouveau tremplin vers une carrière dans les grands championnats européens. Hier, en effet, deux représentants d'un club de première division italienne s'étaient spécialement déplacés au Parc Astrid afin d'y visionner l'artiste du Hajduk. Mircea Lucescu, l'entraîneur roumain de Brescia, était ainsi flanqué de son président Corioni dans la tribune du stade Vanden Stock. Selon les informations en provenance du Calcio, les promus lombards voudraient tout simplement confier à Asanovic la succession de la star roumaine Gheorghe Hagi, transférée au FC Barcelone. Un grand honneur... et une fameuse motivation pour le Croate à l'occasion de ce déplacement dans notre Capitale!

On ne sait pas si Mornar et Rapaic étaient au courant de la venue des chasseurs de tête italiens, mais toujours est-il que ces deux-là furent particulièrement en verve hier soir. Heureusement pour les Anderlechtois, les deux lascars se montrèrent moins précis que rapides...

Au cours des dix premières minutes de jeu, ces redoutables manieurs de ballon inquiétèrent à deux reprises l'arrière-garde mauve. Le flanc droit bruxellois il est vrai eut, au cours du prologue, bien du mal à contenir la fougue adverse. De Wilde fut ainsi obligé de sortir le grand jeu, à deux reprises, pour sauver les meubles sur des essais de ce diable de Rapaic.

Passé l'orage, la jeune formation mauve rétablit petit à petit l'équilibre dans les échanges. Courage, discipline et engagement: les qualités affichées ces dernières semaines en championnat de Belgique par les protégés de Johan Boskamp furent une nouvelle fois de mise sur la scène européenne. Mais face à cet Hajduk-là, ce fut insuffisant pour trouver la faille.

Outre leur maîtrise technique, Asanovic et ses copains firent montre d'une organisation parfaite. La défense fut bien moins perméable qu'à l'aller où, souvenons-nous, Josip Weber et Dany Boffin s'engouffrèrent allègrement dans d'énormes boulevards.

Pourtant, Boffin et Peiremans parvinrent à écarter le jeu mais les centres furent imprécis. Doll et Suray n'hésitèrent pas à pointer le bout de leur chaussure au sein de la défense croate mais, eux non plus, n'avaient pas la pointure nécessaire pour faire mouche.

Sur une belle phase collective entre Doll, Boffin et Weber, les Mauves réussirent même à surprendre Gabric. Mais le juge de ligne leva son drapeau pour signaler un hors-jeu du Belgo-Croate.

Malgré la débauche d'énergie de Bosman et de Weber, la division offensive bruxelloise resta donc muette lors du premier acte de la rencontre.

Vaincre ou mourir, le Sporting n'avait plus d'autre solution, au cours des 45 dernières minutes, que de se jeter avec l'énergie du désespoir vers la cage adverse. Sous l'impulsion d'un Zetterberg, bien plus à l'aise qu'avant le repos, les Bruxellois se montrèrent sans cesse plus pressants au fur et à mesure que les secondes s'égrenèrent. Mais il n'était pas facile de trouver la faille. Et puis, en voulant à tout prix inscrire le but de l'espoir, les Mauves ouvrirent bien évidemment des brèches dans leur camp. Peu importe... quitte à être défenestré de le Ligue des champions, autant que ce fût avec brio. Inlassablement, le capitaine Boffin sollicita, sur le côté gauche, l'objet le plus convoité des 22 acteurs en lançant ses bras au ciel. Quand il reçut le cuir, ce fut la plupart du temps pour en faire un bon usage.

A une vingtaine de minutes de la fin de cette course contre la montre, Haagdoren fut appelé à résoudre la solution simple des Anderlechtois: marquer! Le Limbourgeois fut d'emblée fort actif et se fit rapidement brandir le bristol jaune. Il se montra ensuite à son avantage en centrant parfaitement pour Suray. Ce dernier s'emmêla les pinceaux au plus mauvais moment. Haagdoren décida alors de forcer la décision lui-même mais, à une dizaine de minutes de la fin, il croisa trop son tir.

Ce fut la dernière «occasion» des Anderlechtois qui voyaient ainsi leurs dernières illusions s'envoler.

Par PHILIPPE HERENG (Journal Le Soir du 3 novembre 1994)

Source : Les archives du journal Le Soir