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RCD Majorque

KRC Genk

 
6e match européen du KRC Genk
 
1/8 de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1998-99 (Match retour, le 5/11/1998)
 
 
     
 
 90'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 57'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 68'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 80'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
   
 
 
 
 73'
 30'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 83'
 1'
 
 
 89'
 
 37'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Estadio Lluis Sitjar à Palma de Majorque. (15.000 spectateurs)
 
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Genk n'a pu décrocher la palme à Majorque (Le Soir du 6 novembre 1998)

En huitièmes de finale de la Coupe des coupes, Genk n'a pu décrocher la palme à Majorque et Genk n'ira pas en quarts de finale de la Coupe des coupes. Mais les Limbourgeois sortent la tête haute, sans avoir perdu.

Après avoir éliminé les modestes Albanais d'Apolonia Fier et les robustes Allemands de Duisbourg au terme d'une prestation mémorable, Genk a vu, jeudi soir, se fermer devant lui les portes des quarts de finale de la Coupe des coupes. La première campagne européenne du club de Waterschei n'en reste pas moins une réussite, et les Limbourgeois s'en vont sans avoir concédé la moindre défaite dans cette épreuve.

En arrivant dans la plus grande des villes des Baléares, les joueurs du Racing Genk s'attendaient à tous les accueils, mais sans doute pas à se retrouver de la sorte en terrain de connaissance. Bien sûr, ils savaient depuis belle lurette que 1.500 de leurs supporters avaient fait le lointain déplacement de Majorque pour mettre une ambiance du feu de Dieu dans le vétuste stade Luis Sipjar, qui n'abrite plus que pour quelque mois encore les deuxièmes du championnat d'Espagne. Mais ce à quoi ils s'attendaient sans doute moins, c'était à tomber sur le premier, et probablement le seul jour de pluie connu par Palma depuis trois mois.

Arrivés mercredi sous le soleil, les Limbourgeois se sont réveillés jeudi matin sous une drache digne de celles que la Belgique connaît depuis 15 jours. Toute la journée, c'est un véritable déluge qui s'est abattu sur ce coin de la Méditerranée, de sorte que les joueurs de Genk ont entamé la rencontre dans des circonstances bien plus proches de celles qu'ils avaient connues ces derniers temps, comme face à Westerlo, que de celles auxquelles sont soumis plus généralement les joueurs locaux.

Dopés par ce double avantage, leur public et «leur» météo, les Limbourgeois se trouvaient donc aux portes de l'exploit, si toutefois ils parvenaient à faire aussi bien que leurs adversaires lors du match aller (1-1) au stade Roi-Baudouin, c'est-à-dire marquer au moins un but.

Dans ces conditions favorisant leur jeu physique et offensif, les Limbourgeois entamaient pourtant la rencontre en grimaçant car, s'ils avaient fait parler leur sens du contre au match aller, les joueurs de l'archipel entendaient bien ne pas se contenter d'assurer leur nul obtenu à Bruxelles. A de nombreuses reprises, ils mirent la défense belge en état d'alerte, se créant cinq occasions franches avant la pause (une tête de Biagini puis une reprise manquée de celui-ci, un tir de Siviero repoussé par la mêlée genkoise, un envoi au-dessus de Dani et surtout une reprise d'Engonga sur la transversale). Genk s'en tirait à bon compte.

Alors que la pluie continuait à tomber abondamment, les deux équipes revenaient sur la pelouse, mais avec, sans doute, dans le chef des Espagnols le regret de n'avoir pas pu se mettre à l'abri, regret qu'ils étaient en droit d'exprimer quand, à la 51e minute, un envoi croisé de Strupar passait peu à côté de l'objectif. Le même Croate ainsi que Gudjonsson inquiétaient encore Roa, mais Majorque parvenait à gérer son avantage jusqu'au bout.

Par JJEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 6 novembre 1998)

Source : Les archives du journal Le Soir