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Rosenborg BK

FC Bruges

 
134e match européen du FC Bruges
 
2ème tour de qualification de la Ligue des Champions 1998-99 (Match aller, le 12/08/1998)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 12'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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 80'
 
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 70'
 
62' 
Sigurd Rushfeldt
 
 
 
82' 
Bent Skammelsrud
 
 
 
 
 
Lerkendal Stadion à Trondheim. (12.191 spectateurs)
 
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Par Thor, le réveil de Rosenborg fut terrible ! (Journal Le Soir du 13.08.1998)

Les Brugeois ont tenu le bon bout pendant une heure avant de craquer. La Ligue des champions s'éloigne...

De notre envoyé spécial à TRONDHEIM

Pas folle la guêpe! Avant même de se rendre à deux reprises en Norvège pour y visionner ses futurs adversaires européens, Eric Gerets avait en tête, si pas son équipe, au moins la philosophie avec laquelle il allait aborder ce second tour préliminaire de C 1, ô combien important pour le club. Les absences d'éléments de base aussi précieux offensivement que Fadiga ou Verheyen n'ont fait, par la suite, que conforter l'entraîneur des champions sur la nécessité de ne pas jouer avec le feu à Trondheim.

Car, au Lerkenstadion d'une banlieue fleurie, Rosenborg (NDLR: prononcez Roussenn -borg) peut se montrer intraitable. Porto (2-0), le Panathinaïkos (5-1) et même le Real (2-0), futur vainqueur de la Ligue des champions, s'y sont fait cueillir ces derniers mois sans avoir l'air d'y toucher.

Prudence donc dans le chef d'une équipe brugeoise disposée en 4-5-1 - où Anic avait été sacrifié au profit d'un médian défensif supplémentaire - mais pas d'attentisme à outrance pour autant. Ainsi, Ekakia préféré fort logiquement à un Jankauskas traînant des problèmes de dos et surtout une longue méforme, se créait l'une des deux plus belles occasions de la première période, à la demi-heure de jeu, après un long raid sur le flanc gauche. Détourné du bout des doigts par Jamtfall, l'essai du Congolais s'en allait mourir au pied du piquet.

Quatre minutes auparavant, un corner de Vermant avait abouti sur la tête d'Ilic, dans le petit rectangle, et il fallait un réflexe prodigieux du portier local pour que Bruges ne prenne pas le commandement.

Sans être monstrueusement mérité, c'eût été loin d'être scandaleux, tant les champions de Belgique étaient maîtres des débats. Comme leur entraîneur l'avait souhaité, les hommes massés dans l'entrejeu et la complicité parfaite avec une ligne arrière très attentive juste en retrait des médians, empêchaient leurs adversaires de s'élancer à longues enjambées vers le but comme ils aiment à le faire. Victime de leur jeu stéréotypé, les Scandinaves étaient pris au piège, leur marge de manoeuvre étant proprement réduite à néant. Tout comme leurs occasions recensées dans une colonne de stats parfaitement vierge au repos.

Ces conclusions étaient à peine tirées que, dès le retour des vestiaires, Berg s'offrait une occasion en or 18 carats, mais sa tentative était arrêtée à même la ligne par un Verlinden cette fois avantagé par son petit gabarit. Un peu plus tard, Rush- feldt allumait le stade en l'espace d'une minute grâce à trois essais qui auraient largement mérité un but. Tout comme d'ailleurs le tir de Skammelsrud qui, quelques secondes plus tard, heurtait le montant. Cela chauffait pour les Brugeois!

A un point tel que, lorsque Rush -feldt trompa Verlinden à la 62e minute (1-0), on était presque étonné qu'il ne s'agit que du premier but.

Mais ce n'était pas tout puisqu'une volée somptueuse de Skammelsrud (2-0) mettait ensuite le club dans l'obligation de réaliser un petit exploit dans 15 jours...

Par FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 13 août 1998)

Source : Les archives du journal Le Soir