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Olimpija Ljubljana

RSC Anderlecht

 
235e match européen du RSCA
 
1er tour de la Coupe UEFA 1999-00. (Match retour, le 30/09/1999)
 
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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 85'
 
 
 
 
 63'
   
 
 
 
 82'
 
 
 
Jan Koller
 64'
 
 
Tomasz Radzinski
 70'
 
 
Tomasz Radzinski
 72'
 
 
Stadion Bezigrad à Ljubljana. (3.000 spectateurs)
 
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Frayeurs inutiles pour Anderlecht (Journal Le Soir du 1.10.1999)

De notre envoyé spécial à LJUBLJANA

Ce n'est pas un exploit qu'a signé Anderlecht en venant obtenir à Ljubljana sa qualification pour le deuxième tour de la Coupe de l'UEFA. Pourtant, en atteignant enfin ce stade, un an après sa triste élimination face au Grasshopper Zürich, Anderlecht va sans doute renouer avec une autre dimension du football européen. Au deuxième tour effectivement, il ne sera probablement pas versé ce matin par l'UEFA dans la catégorie des têtes de série. Sauf concours de circonstance extrêmement favorable, le Sporting a toutes les chances de se retrouver au deuxième tour face à un gros bras des compétitions italienne, espagnole, française, anglaise ou allemande. On sera alors bien loin de Leiftur ou de Ljubljana.

Pour accéder toutefois à ce deuxième tour, il fallait au Sporting assurer sa qualification dans la capitale slovène après un résultat décevant (3-1) au match aller. Au-delà de la qualification, il importait aussi, et le président Roger Vanden Stock l'a répété à Aimé Anthuenis avant la rencontre, de s'imposer sur la pelouse du vieux et sinistre stade Centralni. Pour oublier la déception de l'aller, mais surtout pour améliorer le mauvais coéfficient européen des clubs belges. On ne peut pourtant pas dire qu'Anderlecht a brillé de mille feux, hier soir, puisque, après n'avoir pu se mettre à l'abri face à une équipe de seconde zone au match aller, les Bruxellois ont attendu la deuxième mi-temps pour respirer à pleins poumons.

Le début de rencontre semblait pourtant d'emblée devoir les rassurer sur leur sort puisque les Mauves paraissaient décidés à marquer immédiatement. De fait, van Diemen à deux reprises et Radzinski obtenaient des occasions censées mettre Anderlecht sur les rails. Pourtant, les Anderlechtois semblaient perdre petit à petit le fil de leurs idées et une partie de leur confiance pour reculer sur leurs bases. Les Slovènes y voyaient une aubaine et devenaient de plus en plus dangereux pour les intérêts belges. Finalement, le tournant de la première mi-temps se situera à la demi-heure quand Ekmecic surgissait au sein d'une défense peu assurée en l'absence de Staelens. On voyait alors la balle au fond des filets et Anderlecht en ballotage mais De Vlieger signait une arrêt de toute grande classe pour préserver son domaine. Se fourrer dans des circonstances aussi défavorables face à un adversaire aussi pitoyable eut été indécent...

Heureusement, devant ce qui semblait être les premiers signes d'une crise de confiance, les Mauves revenaient sur la pelouse avec résolution. La délivrance surviendra à l'heure de jeu: changement d'aile de Zetterberg pour Brocken qui centre en un temps pour Koller seul devant le but. A 0-1, Radzinski marquait coup sur coup deux buts qui reflétaient enfin la différence de valeur entre les deux équipes. Mais Dieu que cela avait été long à venir. Et dire que ce sera infiniment plus dur au tour prochain. Plus dur, car il faudra surtout éviter de prendre des buts. Une tâche à laquelle se sont employés, tout au long de cette partie, des Bruxellois conscients de leurs fébrilités défensives. Si les filets de De Vlieger n'ont pas tremblé en terre slovène, qu'en sera-t-il avec un adversaire de catégorie supérieure? Anderlecht ne devra pas seulement espérer un tirage favorable mais surtout prendre sa chance et pratiquer un football similaire à celui offert durant les trente dernières minutes. A ce stade de la compétition, il ne faut plus croire au miracle mais le provoquer.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 1er octobre 1999)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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Un rescapé sur trois, c'est catastrophique ! (Journal Le Soir du 1.10.1999)

La Belgique des clubs pique du nez : seul Anderlecht franchit le premier tour de l'UEFA.

Enflammé par le sursaut de nos Diables, notre football attendait avec fébrilité la confirmation de son renouveau à l'échelle internationale. Programmé hier, le verdict du premier tour de Coupe UEFA était d'autant plus important qu'il concernait nos 3 derniers rescapés, par ailleurs logés, pour l'heure, aux 3 premières de notre championnat domestique. Un championnat agrémenté, chaque week-end, d'une kyrielle de buts plongeant dans une extrême perplexité les observateurs continentaux. Hélas, deux fois hélas, il nous déchanter et admettre, une fois pour toutes, que notre compétition ne vaut pas tripette. La plus percutante élite de la zone Euro s'est aussi avérée être, à l'examen, l'un des sociétaires les plus volatils de la vieille confédération.

Déjà orpheline de Genk en préliminaire de la Ligue des champions, la Belgique a encore perdu 2 représentants dans la seconde des épreuves européennes. Battus à l'aller, Bruges et le Lierse ont été incapables de résorber leur handicap mercredi, l'amertume des Anversois étant aggravée, en fin de match, par 2 buts de Zurich. A dire vrai, la formation de Meeuws, victime de son inexpérience, ne méritait pas mieux dans la mesure où elle a à 2 reprises été menée dans son fief face à un adversaire occupant la 9ème place -sur 12!- en Suisse. Quant à Bruges, il n'a qu'à s'en prendre à lui-même et, accessoirement, à son entraîneur, plus que vraisemblablement intérimaire. Ayant précipité sa perte en adoptant en Israël une tactique trop frileuse, le Club a bu chez lui le calice jusqu'à la lie en concédant 2 buts face à un Haïfa dont on compta au compte-gouttes les offensives. Manque de réalisme à l'arrière, maladresse à l'avant, peu importe, Bruges encaissera plus durement encore que le Lierse cette élimination précoce de nature à lui faire perdre des millions par dizaines.

Si l'honneur est sauf, c'est plus à la faiblesse de Ljubljana qu'à la forme d'Anderlecht qu'on le doit. Sans livrer un match d'anthologie, le Sporting s'est imposé par un score sans appel en Slovénie, obtenant le privilège d'assister ce midi au tirage au sort de l'étape suivante. Une étape au cours de laquelle on aura enfin l'occasion de porter un jugement valable sur la formation et le concept d'Anthuenis dans la mesure où, presqu'à coup sûr, Anderlecht, qui ne sera pas tête de série, rencontrera une grosse pointure. En attendant, la nuit tombe chaque année un peu plus tôt sur notre foot qui, l'an passé, à pareille époque, identifiait encore, avec Genk et Bruges, 2 clubs en lice et qui rétrogradera à nouveau dans la hirérachie, avec toutes les conséquences qu'implique cette chute aux enfers.

Par Jean-Louis Donnay JEAN-LOUIS (Journal Le Soir du 1er octobre 1999)

Source : Les archives du journal Le Soir