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FC Porto

RSC Anderlecht

 
241e match européen du RSCA
 
3ème tour préliminaire de la Ligue des Champions 2000-01. (Match retour, le 23/08/2000)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Estadio Das Antas à Porto. (35.000 spectateurs)
 
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Une quatrième Ligue des champions ouvre ses portes à Anderlecht (Journal Le Soir du 24.08.2000)

Le Sporting a joué juste face à Porto. Il connaîtra vendredi ses 3 adversaires de poule. Le début de la compétition est fixé le 12 septembre.

De notre envoyé spécial à PORTO

Le 23 août 1995, il y a donc cinq ans jour pour jour, dans un de ces quartiers glauques de la grande banlieue de Budapest, le RSCA touchait le fond en se faisant pitoyablement barrer la route de la Ligue des champions par les modestes Hongrois de Ferencvaros (0-1, 1-1).

Ce que l'on pensait n'être qu'un simple accident de parcours s'est au bout du compte mué en un interminable chemin de croix pour le plus illustre de nos représentants tout en constituant un cruel manque à gagner qu'il a d'ailleurs traîné comme un boulet notamment en matière de politique de transferts, ratant au passage l'occasion d'asseoir définitivement son hégémonie au niveau national.

En éliminant mercredi le Futebol Clube do Porto (1-0 à l'aller et 0-0 au retour), quart de finaliste de l'épreuve la saison dernière, les champions de Belgique ont comblé un vide qui commençait à devenir inquiétant pour un club sacré, au niveau belge, en moyenne tous les 2 ans. Dans trois semaines, à la mi-septembre, ils prendront part à leur quatrième Ligue des champions, après leurs présences en 1991-92, 1993-94 et 1994-95.

Passée de 8 à 32 équipes en l'espace de 10 ans, l'épreuve reine au niveau de l'Europe des clubs aura du même coup bien d'autres incitants à proposer au club bruxellois. En août 1991, à la veille d'affronter le PSV Eindhoven en barrage qualificatif, la presse belge faisait ses gros titres avec «le match à 100 millions». Demain, ce sont 150 millions supplémentaires - montant minimal - qui seront d'ores et déjà promis au trésorier du Sporting grâce, dans les grandes lignes, à la prime de participation convenue par l'UEFA (112,5 millions), à la perspective de rafler 12,5 millions par point conquis, au quota minimal de 3 recettes à domicile (soit 80 à 90 millions) et finalement au pactole non encore défini du pool TV initié par la société suisse Team, détentrice des droits en la matière.

De leur côté, les héros de mercredi n'auront pas non plus mouillé le maillot pour rien à l'Estadio Das Antas puisqu'outre leur bonus qualificatif d'1,4 million (Famagouste et Porto cumulés), ils vendront leurs futurs exploits à 150.000 F le point.

Dans ces conditions, on comprend mieux que les onze hommes sélectionnés par Aimé Anthuenis pour descendre dans l'arène - et le terme n'est pas usurpée tant l'oval portiste s'est enflammée mercredi soir - ont jeté toute leur conscience professionnelle dans la bagarre.

Opérant comme prévu en contre au départ d'un double rideau défensif strictement hermétique, les mauves et... jaunes maintenaient intelligemment la pression sur un adversaire hésitant quant à la marche à suivre. Auteur d'une toute grosse prestation dans son domaine de prédilection qu'est le nettoyage du milieu de terrain, Vanderhaeghe campait le véritable leader d'un ensemble où Radzinski, d'ailleurs remplacé pour les 20 dernières minutes de jeu, évoluait très nettement un ton au-dessous. Pas incisif dans ses jaillissements, maladroit en conduite de balle, le Canadien confirmait qu'il traverse une crise datant de la fin du défunt championnat.

Cadenassée dans l'axe, ouverte au minimum sur les flancs, la portion de terrain anderlechtoise subissait de plus en plus les assauts de Porto au fur et à mesure que s'égrenaient les minutes rapprochant les Sportingmen d'une qualification qui s'est jouée sur des détails, lorsque Vanderhaeghe, par exemple, toucha du bois ou qu'au contraire, une tête de Pizzi retomba sur la barre. Sans parler ce penalty que bien des arbitres auraient accordé à ce même Pizzi.

Par FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 24 août 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir