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PSV Eindhoven

RSC Anderlecht

 
247e match européen du RSCA
 
1ère Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe G - (6ème journée, le 8/11/2000)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 22'
 
 
 
 
 
 90'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 71'
 
 
 
 
 89'
 89'
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 37'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 41'
   
 
 
 
 53'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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 37'
   
 
 
 
 53'
 
 
 
 
 41'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 83'
   
 
 
 
 83'
 
 
 
Bertrand Crasson
 9'
 
 
Jan Koller
 37'
45' 
Adil Ramzi
 
 
 
47' 
Adil Ramzi
 
 
 
 
 
Souleymane Youla
 50'
 
 
Phillips Stadion à Eindhoven. (33.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe G - 6ème journée

   
PSV - RSCA : 2 - 3
Manchester - Kiev : 1 - 0
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 RSC Anderlecht
12
 6/6
 4
 0
 2
11
14
  - 3
Qualifié pour la 2e phase de poule
 2
 Manchester United (All)
10
 6/6
 3
 1
 2
11
 7
 + 4
Qualifié pour la 2e phase de poule
 3
 PSV Eindhoven (Hol)
  9
 6/6
 3
 0
 3
 9
 9
    0
Repêché en 1/16
de finale de la C3
 4
 Dynamo Kiev (Ukr)
  4
 6/6
 1
 1
 4
 7
 8
  - 1
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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Le rêve d'Anderlecht a failli tourner au cauchemar (Journal Le Soir du 9.11.2000)

Menant 0-2 au PSV, Anderlecht est passé à deux doigts du naufrage. Mais il a gagné et est qualifié pour la suite de la Ligue des champions.

De notre envoyé spécial à EINDHOVEN

Le 26 septembre, ce n'est pas loin d'ici. Il y a un mois et demi, pas plus. Pour Anderlecht, pourtant, c'était il y a un an, un siècle, une éternité. Le Sporting s'apprêtait à plonger vers l'hiver mais, en réalité, il commençait à peine son été indien. Ce jour-là, Anderlecht rentrait tout penaud de Kiev où il avait subi une dégelée (4-0). Sa place, de toute évidence, n'était pas dans cette Ligue des champions. N'avait-il pas été balayé d'entrée (5-1) dans l'antre de Manchester United? Et sa courte victoire (1-0) contre le PSV Eindhoven n'avait-elle pas été acquise chanceusement au terme d'une prestation très décevante?

En un mois et demi, pourtant, Anderlecht a vécu l'inimaginable. Ses fantastiques victoires contre Kiev (4-2) et Manchester United (2-1) l'ont propulsé en tête de son groupe. De sorte que le Sporting pouvait se contenter, si l'on peut dire, d'un nul à Eindhoven.

Les joueurs anderlechtois apparurent d'ailleurs d'emblée assez nerveux et l'on se demandait s'ils allaient bien être capables de tenir le coup pendant une heure et demie. Mais, après 10 minutes de jeu, Anderlecht fut délivré par une tête de Crasson suite à un coup de coin. Cet avantage au score qui obligeait désormais les Néerlandais à inscrire deux buts devait mettre les Bruxellois en confiance. Plutôt que de miser sur une défense héroïque des buts de De Wilde, Aimé Anthuenis avait décidé de jouer crânement le jeu dans l'espoir d'aller marquer un but à Waterreus. Le sort venait de lui donner raison.

D'autant que ce but semblait faire déjouer le PSV et libérer complètement Anderlecht. Repoussant les assauts néerlandais avec une concentration et une lucidité exceptionnelles, les Mauves ne rechignaient pour autant pas à la tâche dans le camp adverse. Anderlecht, parfaitement appliqué et organisé, prenait par moments franchement la maîtrise du match tandis que le PSV paraissait en perdre le fil.

Cette fébrilité des joueurs d'Eric Gerets se traduira de manière éclatante dans les faits à la 37e minute quand une «passe» parfaite de Hofland pour Dheedene permettait à celui-ci de servir Koller sur un plateau pour faire 0-2. Anderlecht était sur le velours mais Gerets, qui les avait laissés sur le banc, appelait Bruggink et Kezman au jeu. Avec un avantage de deux buts au repos, le Sporting aurait été dans une situation idéale mais un but de Ramzi, juste avant le repos, ramenait le PSV au score au plus mauvais moment pour le club belge. Les données du match venaient d'être brutalement modifiées et le club de Philips disposait de 45 minutes pour marquer les deux buts qui lui offriraient la qualification pour la suite de la compétition.

Les supporters bruxellois eurent eux un quart d'heure pour voir un souvenir cauchemardesque resurgir du plus profond de leur mémoire: le traumatisme de Brême où, en décembre 1993, les Anderlechtois avaient rejoint les vestiaires en menant 0-3 avant d'être pris dans une véritable tornade allemande qui allait tout emporter sur son passage, avec le résultat que l'on connaît: 5-3. Cette réminiscence se manifestait avec d'autant plus d'acuité que, dès la reprise, Ramzi trompait une deuxième fois De Wilde. A 2-2, c'était comme si l'on était revenu à 0-0. L'effet des buts de Crasson et Koller était réduit à néant. Cette fois, Anderlecht allait bel et bien souffrir trois quarts d'heure durant. Anthuenis le comprit et décida de sacrifier Stoica pour lancer dans le bain un Hasi, à court de rythme certes mais dont l'apport en récupération avait permis à Anderlecht de préserver le nul à Porto dans des circonstances maintenant identiques.

Sous les assauts hollandais, de plus en plus dangereux au fil des minutes, le rêve d'Anderlecht pouvait à présent tourner au cauchemar à la moindre erreur, au moindre mètre laissé au PSV. Mais la défense, héroïque, tenait bon, et De Wilde, parfait, était, de plus, aidé par son piquet. La balle revenait à chaque fois et Anderlecht la - repoussait à chaque fois. Jusqu'au bout. Au moment où Youla fit 2-3 dans les arrêts de jeu. Un vrai miracle!

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 9 novembre 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir