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RSC Anderlecht

Leeds United

 
251e match européen du RSCA
 
2ème Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe D - (4ème journée, le 21/02/2001)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 47'
 
 
 
 
 
 
 
 
 39'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 28'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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 83'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 83'
 
 
 
 
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Alan Smith
 13'
 
 
Mark Viduka
 34'
 
 
Alan Smith
 38'
76' 
Jan Koller
 
 
 
 
 
Ian Harte
 81'
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (22.500 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe D - 4ème journée

 
RSCA - Leeds : 1 - 4
Lazio - Real : 2 - 2
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
10
 4/6
 3
 1
 0
11
 5
 + 6
Qualifié
 2
 Leeds United (Ang)
  9
 4/6
 3
 0
 1
 7
 4
 + 3
Qualifié
 3
 RSC Anderlecht
  3
 4/6
 1
 0
 3
 4
10
 - 6
Eliminé
 4
 Lazio Rome (Ita)
  1
 4/6
 0
 1
 3
 4
 7
 - 3
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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Les Bruxellois ont été humiliés par Leeds, alors qu'ils avaient tout gagné à domicile cette saison

Anderlecht peut bien se mordre les doigts de n'avoir pas gagné la semaine dernière à Leeds. Mercredi, les Anglais sont venus lui faire la leçon au parc. Le déplacement à Rome et la venue du Real Madrid compteront pour du beurre.

Quelle raclée, quelle dégelée, quelle déconfiture! Après avoir vécu, près de 6 mois durant, sur un nuage européen, Anderlecht s'est réveillé en plein cauchemar, mercredi soir, lors de la 4 e journée du deuxième tour de la Ligue des champions. Le Sporting, qui avait gagné tous ses matchs de la saison à domicile (et n'avait plus été battu en Coupe d'Europe au parc Astrid depuis septembre 1998, par les Grasshoppers de Zurich), a été purement et simplement humilié (1-4) par LeedsUtd. Eliminé au terme d'un parcours époustouflant au cours duquel il avait battu quelques clubs parmi les plus prestigieux du continent, Anderlecht disputera donc ses deux derniers matchs pour l'honneur, le Real Madrid et Leeds étant qualifiés pour les quarts de finale.

Aimé Anthuenis avait pourtant mis chacun en garde contre les discours trop optimistes à l'issue du match aller dominé la semaine dernière par les Bruxellois à Elland Road. Il n'a pas fallu longtemps mercredi soir dans un parc médusé pour comprendre qu'au-delà même de la pluie, la soirée serait entièrement anglaise puisque, alors que les Anderlechtois n'avaient pas encore obtenu la moindre occasion, Leeds, dernier vainqueur anglais en terre bruxelloise il y a 26 ans, menait déjà à la marque.

Pourtant brillants à Elland Road, les Mauves n'ont jamais été dans le coup mercredi

Autant, à l'exception de la rencontre face au PSV Eindhoven, qui s'était heureusement terminée par une victoire mauve, Anderlecht avait toujours été brillant et chatoyant dans ses installations cette saison (ce fut le cas contre Kiev, Manchester Utd, la Lazio Rome), autant il a été inexistant face à cette équipe que certains avaient peut-être considéré un peu vite comme le plus faible adversaire continental du Sporting depuis septembre. Autant, à Elland Road il y a une semaine, les champions de Belgique avaient donné l'impression de détenir la clé du match, autant jamais mercredi ils n'ont paru en mesure d'inquiéter cette formation anglaise.

Les Britanniques, conformément à leur réputation et à leur excellent parcours en déplacement cette saison (une seule défaite en 6 voyages, à Barcelone), étaient venus pour gagner. Avec un 0-3 bien tassé dans leurs bagages, ils auraient déjà pu reprendre le chemin de l'aéroport si leur avion du retour avait été prêt à l'embarquement. Finalement, plutôt que d'attendre dans une aérogare, les joueurs de Leeds ont préféré disputer la seconde période, ou plutôt regarder Anderlecht tenter de se dépêtrer dans son marasme. La montée tardive (à 0-3) de Dindane en remplacement d'Ilic ne pouvait à elle seule renverser le cours des événements.

On passera donc sur la seconde période, pliée avant l'heure. La première aura suffi à pousser Leeds au bord de la démonstration et Anderlecht à un doigt du ridicule. Deuxième dans tous les duels, ne parvenant ni à imposer son jeu, ni à trouver des solutions, ni encore moins à se créer des occasions, Anderlecht était complètement à côté de son sujet et, par moments, n'en touchait pas une. Est-ce parce que les Mauves ont été pris à la gorge d'emblée et douchés par le premier but visiteur, est-ce parce qu'ils ont été tétanisés par l'enjeu, est-ce parce qu'ils ont été présomptueux après leur bonne prestation de la semaine précédente? Impossible à dire. Ce qui est sûr en tout cas, c'est que, au décompte final, il appert que c'est bel et bien dans le Yorkshire que les hommes d'Anthuenis ont galvaudé leurs chances en perdant un match à leur portée (ils y menaient 0-1 à un quart d'heure de la fin) et en se mettant dans l'obligation de s'imposer au retour.

De toutes les façons, les regrets ne servent à rien. Anderlecht a, certes, raté sa sortie mais son parcours européen restera dans les mémoires.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 22 février 2001)

Source : Les archives du journal Le Soir