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Olympique Lyon

RSC Anderlecht

 
276e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2003-04 - Groupe A - (1ère journée, le 17/09/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
 
 25'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 81'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 76'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 69'
   
 
 
 
 64'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 88'
   
 
 
 
 
 
 34'
 
 
 72'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 69'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 72'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 88'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 64'
 
26'' 
Juninho
 
 
 
 
 
Stade de Gerland à Lyon. (39.000 spectateurs).
 
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Ligue des Champions - Groupe A - 1ère journée

   
Lyon - RSCA : 1 - 0
Bayern - Celtic : 2 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Bayern Munich (All)
  3
 1/6
 1
 0
 0
 2
 1
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 2
 Olympique Lyon (Fra)
  3
 1/6
 1
 0
 0
 1
 0
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 3
 Celtic Glasgow (Eco)
  0
 1/6
 0
 0
 1
 1
 2
  - 1
Repêché en 1/16 de C3
 4
 RSC Anderlecht
  0
 1/6
 0
 0
 1
 0
 1
  - 1
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2003-04 : cliquer ici
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Anderlecht a limité la casse dans les chiffres à Lyon
Un but, mais surtout un monde d'écart

Un penalty très sévère a précipité la chute d'Anderlecht à Gerland. Mais, malgré ce coup dur, le Sporting n'a pas fait le poids face aux Lyonnais.

JEAN-FRANÇOIS LAUWENS, De notre envoyé spécial à LYON

Qui pensait, sérieusement que parce qu'il avait inscrit 6 buts de raccroc à Lokeren et battu des équipes de dixième zone, Anderlecht allait pouvoir rivaliser avec les grands d'Europe ? Qui pensait sérieusement que, parce qu'il avait du mal à décoller en Ligue 1, l'Olympique lyonnais commettrait la même faute de goût à l'heure d'entrer dans la Ligue des champions ? Nos confrères français ont eu beau nous répéter « Qu'est-ce que c'est mauvais, Lyon ! », tout au long de la rencontre de mercredi soir à Gerland, des mauvais comme ça, on en veut bien en Belgique car ce que l'on a vu a suffi pour comprendre qu'il y avait une sinon deux classes d'écart entre les leaders du championnat belge et les champions de France.

Anderlecht n'a pas fait le poids pour son premier match de Ligue des champions dans cette poule dont chaque adversaire lui est probablement supérieur (voir le comportement du Celtic au Bayern) et non pas où, comme on l'a entendu au Parc Astrid, il y a trois équipes de même valeur en dessous du Bayern, prochain adversaire des Anderlechtois le 30 septembre.

Dès ce soir-là, le Sporting sera contraint à l'exploit contre les Allemands : cette Ligue des champions risque d'être très difficile pour les Bruxellois. A moins qu'ils ne refassent le coup de 2001...

Comme on pouvait s'y attendre, Hugo Broos, bien qu'il avait annoncé que la Ligue des champions se prêtait plus qu'une autre compétition à la prise de risques, avait opté pour le même système que celui déployé, avec succès mais contre un adversaire d'un calibre nettement inférieur, sur la pelouse du Wisla Cracovie à la fin du mois d'août. Une nouvelle fois, Dindane se retrouvait donc esseulé aux avant-postes alors que Mornar était sur le banc et que Zetterberg venait renforcer l'entrejeu sur cette pelouse de Gerland sur laquelle, voici deux ans, il avait été éliminé de la Ligue des champions avec l'Olympiakos pour un but. Le Sporting n'a fait illusion qu'un petit quart d'heure au cours duquel il avait inquiété Coupet plus souvent que Zitka n'avait vu de ballons lyonnais.

Devant, Dindane, qui avait fait un mauvais choix de crampons à l'heure du coup d'envoi, était bien seul certes mais ne conservait aucun ballon et mesurait toute la différence entre les défenses belges et celles du top européen. Alors que l'on sentait l'OL presser de plus en plus, que le jeu s'accélérait jusqu'à en devenir étouffant pour des Bruxellois perdant beaucoup de ballons permettant aux attaquants français de se retrouver en situation idéale, c'était pourtant l'arbitre portugais qui donnait un coup de pouce aux Rhodaniens en sifflant un penalty extrêmement sévère pour un Zitka venu loin de son but disputer le ballon à Sidney Govou. Juninho, qui touchera ensuite le montant sur un coup franc précisément ajusté, ne se faisait évidemment pas prier pour transformer ce penalty et, à ce train-là, l'arbitre aurait pu sanctionner de la même peine Eric Deflandre pour une main sur une reprise de Dindane. En fait, le match était plié sans avoir vraiment commencé.

A la reprise, pourtant, Zetterber dilapidera une occasion unique de rétablir l'égalité. Cela aurait été intéressant pour le suspens probablement mais n'aurait sans doute fait que retarder l'échéance tant la maîtrise des Lyonnais, emmenés par un très bon Dhorasoo, ne faisait que s'affirmer au fil que le match avançait.

Prisonnier d'un système qu'il avait mis en place pour défendre, Hugo Broos appelait Ivica Mornar au jeu à 25 minutes du terme en remplacement de Hasi mais le Croate ne pouvait faire de miracles.

Ne s'inclinant finalement que par le plus petit écart, Anderlecht n'a pas été ridicule dans les chiffres et peut toujours entretenir l'illusion que sa défaite s'explique uniquement par le penalty très généreusement accordé par l'homme en noir. Mais, dans les faits, les Mauves n'ont pas existé à Gerland.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 18 septembre 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir