Germinal B.A.

Olympique Marseille

 
13e match européen du Germinal Beerschot Antwerpen (avant juin 1999 Germinal Ekeren)
 
1er tour de la Coupe UEFA 2005-06. (Match aller, le 15/09/2005)
 
 
     
 
 
 
Koji Nakata (64e Taye Taiwo)
 
 
 
Karel Snoeckx (83e Chris van der Weerden)
 
 
 
 
Wilson Oruma (75e Samir Nasri)
 
Andrés Mendoza (60e Koke)
Pius N'Diefi (72e Jurgen Cavens)
 
 
 
Taye Taiwo (rentre à la 64e)
Chris van der Weerden (rentre à la 83e)
 
 
 
Jurgen Cavens (rentre à la 72e)
 
Samir Nasri (rentre à la 75e)
       
Koke (rentre à la 60e)
 
 
 Buts :





 
 Carte
 Jaune
:




 
 Carte
 Rouge
:




 
 Arbitre :
 Stade :
M. Alberto Undiano Mallenco

Olympisch Stadion à Anvers. (12.146 spectateurs)
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La dernière histoire belge n'était pas au goût des Marseillais

Pas de blague. L'envoyé spécial de « L'Equipe » ne pouvait évidemment pas rater ce lieu commun si cher à nos voisins français pour son papier de présentation de ce GBA-Marseille. Il ne croyait probablement pas aussi bien dire...
Face à ces « petits Belges », le club phocéen ne trouva jamais ses marques. Preuve qu'il est toujours convalescent, il dut ainsi attendre la 18e minute de ce tout petit match pour porter un semblant de danger devant le domaine de Luciano, via un tir de cette vieille connaissance qu'est Andres Mendoza (ex-Bruges).
De son côté, le GBA se devait de jouer avec ses propres armes pour maintenir un semblant de suspense pour le retour, prévu dans quinze jours au Vélodrome. A défaut de moyens suffisants, il démontra, sur cette pelouse gorgée des pluies diluviennes tombées en préambule, qu'il ne manquait ni d'enthousiasme ni d'organisation défensive.
Privé in extremis de Tosin Dosunmu (blessé au mollet à l'échauffement : repos ou opération en vue), Marc Brys disposa ses hommes dans un traditionnel 4-4-2. Une tactique qui, sous la pression marseillaise, se mua rapidement en 4-5-1, Ozturk évoluant dans un registre plus défensif que le Nigérian. Butant trop souvent sur le double rideau défensif anversois, Marseille sembla surtout manquer de ces changements de rythme qui lui auraient permis de créer le danger. Or c'est plutôt sur des tirs lointains signés Oruma puis Lamouchi que Luciano fut inquiété.
La seconde période débuta globalement sur les mêmes bases. Une équipe locale se contentant d'attendre et de tabler sur un hypothétique contre et Marseille qui voulait faire la différence mais n'y arrivait point. Les 10.000 supporters n'eurent ainsi pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le GBA n'a guère brillé, a souffert en fin de match, mais il n'est pas encore éliminé. Ce qui, pour un petit club belge, reste tout de même un bel exploit. Ou une mauvaise blague.

VINCENT JOSÉPHY (Journal Le Soir du 16 septembre 2005)

Source : Les archives du journal Le Soir