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PSV Eindhoven

KV Mechelen

 
Les matchs de la Supercoupe d'Europe ne sont pas comptabilisés
 
 Supercoupe d'Europe 1988 (Match retour, le 8/02/1989)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 72'
 
 
 
 
 
 
 
 
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 35'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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 65'
   
 
 
 
 35'
 
78' 
Hans Gillhaus
 
 
 
 
 
Philips Stadion à Eindhoven. (17.100 spectateurs)
 
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Le super-coup de Malines (Journal Le Soir du 9 février 1989)

Eindhoven, 8 février - DE L'UN DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX

Dix ans et quelques mois après Anderlecht, le F.C. Malinois a remporté, à son tour, la Super-Coupe qui désigne, en principe, la meilleure équipe européenne de la saison... précédente. Les hommes d'Aad de Mos avaient évidemment accompli le gros du travail, la semaine passée, lors de la première manche qu'ils avaient dominée de la tête et des épaules. Ils n'avaient plus, hier, à Eindhoven, qu'à recueillir le fruit de cette éblouissante performance. A vrai dire, personne n'en doutait.

Mortifiés par leur déroute malinoise et mis en demeure de se racheter devant leur public, Eric Gerets et ses coéquipiers tentèrent pourtant ce qui paraissait à tout le monde un pari désespéré, mais ils se heurtèrent à une organisation défensive impitoyable et surtout à un Michel Preud'homme qui ajouta quelques prouesses à son incomparable palmarès personnel. En première mi-temps surtout, le gardien des Diables rouges fit des miracles, repoussant notamment un tir d'une extraordinaire puissance décoché des trente mètres par Chovanec, puis arrachant un ballon impossible des pieds du Brésilien Romario qui venait d'effacer Rutjes du terrain. Comment continuer à y croire quand on a affaire à un pareil adversaire?

La chance n'était cependant pas dans le camp malinois. C'est le moins que l'on puisse dire. A quelques minutes du repos, Aad de Mos dut remplacer Marc Emmers qui s'était blessé dans un contact avec Preud'homme et qui risque de ne pouvoir participer au prochain Portugal-Belgique. C'était un coup dur pour les vainqueurs de la Coupe des coupes, déjà privés de Leo Clijsters, mais Erwin Koeman, qui n'était lui-même qu'imparfaitement rétabli, reprit sans problèmes le rôle de libero et l'on n'eut jamais le sentiment que la victoire finale aurait pu basculer du côté hollandais.

L'arbitrage très discutable du Suédois Frederiksson n'eut même pas le don de troubler la bonne marche de l'équipe malinoise. Le P.S.V. hérita ainsi d'un penalty que rien ne justifiait, mais la justice n'en souffrit point, Ronald Koeman envoyant le ballon dans les gradins. Il avait certainement été influencé par les conseils que son frère venait de chuchoter à l'oreille de Michel Preud'homme. Il n'y a décidément pas de fraternité dans le football professionnel!

A partir de cet instant, on savait que plus rien ne pourrait arriver aux Malinois et que la rencontre s'achèverait par un constat d'impuissance des champions de Hollande. Le but de Gillhaus, inscrit dans le dernier quart d'heure, ne pouvait plus, en effet, modifier le cours de l'histoire ni compromettre le sacre du F.C. Malinois, sans doute la meilleure équipe continentale du moment, la plus complète et surtout la mieux équilibrée.

Dans les dernières secondes, les hommes d'Aad de Mos eurent d'ailleurs un sursaut d'orgueil, De Mesmaeker et De Wilde essayant d'arracher ce but qui aurait permis à leur club d'éviter sa première défaite sur la scène européenne. Une défaite qui n'a évidemment jeté qu'une ombre fort légère sur le triomphe final...

Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 9 février 1989)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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