Besiktas JK |
RWD Molenbeek |
32e (et dernier) match européen du RWDM |
1er tour de la Coupe UEFA 1996-97. (Match retour, le 24/09/1996) |
Olivier Malcorps (60e Dirk Lehmann) |
Erkan Avseren (86e Oktay Derelioglu) |
Recep Çetin (C) |
Serdar Topraktepe (80e Sìnan Demircioglu) |
Stéphane Demets (74e Yuriy Vergeychik) |
Mehmet Ozdilek (88e Emre Eren) |
Kai Nyyssonen (60e Alan Haydock) |
Fevzi Tuncay (G) |
Wilfried Godart (G) |
Emre Eren (rentre à la 88e) |
Sìnan Demircioglu (rentre à la 80e) |
Alan Haydock (rentre à la 60e) |
Oktay Derelioglu (rentre à la 86e) |
Dirk Lehmann (rentre à la 60e) |
Yuriy Vergeychik (rentre à la 74e) |
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40e Ertugrul Saglam (1-0), 50e Daniel Amokachi (2-0), 89e Oktay Derelioglu (3-0). |
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17e Kai Nyyssonen, 18e Ali Guncar, 44e Stéphane Demets, 49e Steve Laeremans, 54e Frédéric Pierre, 57e Serdar Topraktepe, 74e Alpay Ozalan. |
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72e Steve Laeremans (2ème carte jaune). |
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M. ??? |
Stade ??? à ???. |
Éliminés, mais pas ridiculisés (Journal Le Soir du 25 septembre 1996) Il n'y a pas eu de miracle, hier soir, à Istanbul, pour le RWDM, bel et bien éliminé de la Coupe de l'UEFA dès son entrée en lice. Avec leurs petits moyens, nos compatriotes n'ont pourtant pas à rougir de cette sanction infligée par des adversaires bien plus forts qu'eux. Nanti d'un budget dix fois supérieur à celui du cercle bruxellois, le Besiktas peut s'offrir le luxe d'entretenir des vedettes de haute volée, du style d'Amokachi que le FC Brugeois lui-même n'avait pu convaincre de rester au bercail bien avant la conclusion de l'affaire Bosman. Le club d'Istanbul peut aussi compter sur le soutien, inconditionnel, de dizaine de milliers de sympathisants qui renflouent régulièrement sa trésorerie. Son effectif, enfin, est à ce point étoffé qu'il peut aujourd'hui rivaliser d'égal à égal avec les ténors d'un football turc en plein essor. Au retour de Molenbeek, voici une dizaine de jours, les hommes de Rasim Kara s'étaient d'ailleurs imposés dans le fief de Fenerbahce. Il n'y avait donc pas photo entre les deux adversaires. Déjà dominateur à Molenbeek lors d'une première manche qu'il aurait pu remporter, le Besiktas s'est logiquement imposé hier, sur le score de 3 à 0, non sans avoir dû attendre la fin de la première mi-temps pour trouver la faille dans la défense molenbeekoise. Jusque-là, le RWDM avait même étonné les observateurs, non pas tellement par son organisation tactique, bien connue de tous, mais par sa vivacité d'action, sa tonicité, sa promptitude à mobiliser ses forces et à organiser la réplique par l'entremise d'un Pierre toujours aussi incisif et d'un Kingsley qui, du haut de sa stature et de ses 17 ans, tutoyait l'opposition avec autant d'aplomb que d'efficacité. Les unes après les autres, les offensives locales venaient se briser avec grand fracas sur l'arrière-garde bruxelloise, comme les vagues de la mer de Marmara sur les rochers protégeant les mosquées de l'ancienne Constantinople. Sur les gradins, la foule accompagnait ce mouvement de roulis, dansant, chantant, criant sa fierté et son bonheur de soutenir la cause du Besiktas. Et, à la 40e minute de jeu, la délivrance survint pour tous ces fidèles, récompensés de leur foi par une reprise victorieuse d'Ertugrul. Impeccable jusque-là, Rosez avait, pour son malheur, marqué un temps d'hésitation coupable, qui allait précipiter la perte des siens. La partie avait en effet repris depuis quelques minutes, en seconde période, quand Amokachi se présenta seul devant lui pour le crucifier et ruiner les dernières espérances de nos compatriotes. Vandereycken rappella tout à la fois Malcorps - préféré à Vergueitchik au coup d'envoi - et l'inexistant Nyyssonen sur la touche. Mais Haydock, pas plus que Lehmann, ne pouvaient plus rien pour le RWDM, tout heureux en fin rencontre et, 10 contre 11, après l'exclusion de Laeremans, d'inquiéter tout de même une fois Mrmic et, au bout du compte, de s'en tirer, après un troisième but signé Oktay, avec une défaite honorable qu'un Amokachi déchaîné aurait fort bien pu transformer en déroute. JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 25 septembre 1996) Source : Les archives du journal Le Soir |
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