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 Étoile rouge Belgrade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 74'

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 20'

 

 

 

 

 

 

 

 

 9'

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 88'

 28'

 

 

 

 

 

 

 

 65'

 27'

 

 

 

 

 82'

 

 

 

M. Andrews (G)

 

 

 

Dejan Pesic (G)

 

 

 

 

 

 74'

 

 

 

 

 

 82'

 

 

 

 

 

 

 

 

 88'

 

 

 65'

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17' 

Ervin Kovacs

 

57' 

Gunther Hofmans

 

 

Perica Ognjenovic

 60'

 

Dejan Stankovic

 63'

70' 

Laurent Dauwe

 

M. Atanas Uzunov

Veltwijckpark à Anvers. (3.750 spectateurs)

EKEREN SAUVE L'HONNEUR QUAND D'AUTRES LA BAFOUENT (Journal Le Soir du 19 septembre 1997)

Il ne suffisait pas, hier, aux joueurs de Herman Helleputte de se soucier de la qualification pour le deuxième tour de la Coupe des coupes, encore devaient-ils sauver l'honneur du football belge, souillé à des dégrés divers par nos autres représentants. Jamais, pourtant, le Germinal n'a, de sa courte présence au plus haut niveau, brillé sur la scène continentale : ses deux apparitions précédentes, face au Celtic Glasgow et au Casino Graz, furent aussi désolantes qu'éphémères.

L'Etoile rouge de Belgrade, définie pertinemment comme l'Ajax yougoslave par l'adjoint de Helleputte, n'allait certainement pas leur faciliter la besogne. Quoique jeunes et inexpérimentés, ces Yougoslaves, dotés de qualités techniques innées, raffolent de ces compétitions continentales lors desquelles ils peuvent prouver leur valeur à l'Europe entière, de sorte d'aguicher les clubs prestigieux. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les plus talentueux d'entre eux sont en contact avec des clubs du Calcio et de la Liga.

Aussi modeste soit-il aux yeux des Yougoslaves, le Germinal malmena l'équipe de Milorad Kosanovic dès la mise en jeu. Bien regroupés autour de leur pièce centrale, Karagiannis, les Anversois délaissèrent intelligemment la maîtrise du ballon, à la grande satisfaction de l'Etoile rouge. Cette tactique porta ses fruits, puisque Karagiannis et Hofmans, prompts en matière de reconversion offensive, furent les premiers à inquiéter Jevric.

L'autre point fort du Germinal a trait au bon usage des coups de pied arrêtés. Avec un manieur de ballon de la valeur de Van Geneugden aidé d'un spécialiste du jeu aérien comme Verstraeten, les visités ouvrirent la marque, passé le quart d'heure, grâce à Kovacs à la conclusion d'un mouvement initié par les deux joueurs précités.

Soudain plus rien ne semblait impossible pour les Ekerenois, et ils furent confortés dans leur conviction en deuxième mi-temps, quand Karagiannis ébaucha une contre-attaque prolongée par Descamps et conclue opportunément par le capitaine Hofmans. Etait-ce trop beau, car la réaction de l'Etoile rouge fut impitoyable. A peine les Anversois se furent-ils congratulés que Ognjenovic, suivi de Stankovic, remirent les visiteurs à leur hauteur. De rebondissement en rebondissement, les Anversois trouvèrent l'énergie suffisante pour porter encore le danger devant le but de Jevric. Cette victoire, ils le voulaient à un point tel que la récompense se présenta à la 69e mn lorsque Dauwe paracheva le travail d'un Karagiannis omniprésent.

Cependant qu'ils remportaient l'unique succès belge de ce premier tour des coupes d'Europe, les Anversois ont découvert la véhémence des quelque 500 supporters yougoslaves présents au Veltwijkpark. Dans quinze jours, ils seront vraisemblablement plus de 50.000 au Marakana de Belgrade...

Par EDDY LAMBERT (Journal Le Soir du 19 septembre 1997)

Source : Les archives du journal Le Soir

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