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Germinal Ekeren

VfB Stuttgart

 
7e match européen du Germinal Ekeren (en 1999 devient Germinal Beerschot Antwerpen)
 
1/8 de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1997-98. (Match aller, le 23/10/1997)
   
 
     
 
 
 
 
Zvonimir Soldo (77e Michael Bochtler)
 
 
Marc Schaessens (74e Edwin van Ankeren)
 
 
Matthias Hagner (86e Matthias Becker)
Manu Karagiannis (66e Laurent Dauwe)
 
Cvijan Milosevic (60e Ronny Van Geneugden)
 
 
Fredi Bobic (82e Florin Raducioiu)
 
 
 
Ronny Van Geneugden (rentre à la 60e)
 
Michael Bochtler (rentre à la 77e)
Laurent Dauwe (rentre à la 66e)
 
Edwin van Ankeren (rentre à la 74e)
 
       
Matthias Becker (rentre à la 86e)
       
Florin Raducioiu (rentre à la 82e)
 
 
 Buts :


43e Fredi Bobic (0-1), 55e J. Akpoborie (0-2), 61e Fredi Bobic (0-3), 75e J. Akpoborie (0-4).


 
 Carte
 Jaune
:




 
 Carte
 Rouge
:




 
 Arbitre :
 Stade :
M. Knud Erik Fisker

Veltwijckpark à Anvers. (4.800 spectateurs)
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Coupe des coupes : Ekeren n'ira pas en quarts de finale, à moins d'un miracle (Le Soir du 24.10. 1997)

Leçon de «realfussballistik» du VfB Stuttgart

Les fans du VfB Stuttgart, pour la plupart engnôlés, commençaient à se faire du mauvais sang. Alors que l'on jouait depuis 43 minutes, leurs idoles, tout de même quatrièmes de la Bundesliga, étaient très embêtés par ces Anversois non moins costauds, teigneux sans être belliqueux, frais comme des gardons au point de complexer ces Allemands réputés de par l'Europe pour leur condition physique.

Colossale désillusion cependant, à la 43e mn. Il faut avouer que l'équipe dirigée par Joachim Löw, quoique d'une affligeante platitude, avait le don, s'il en est, de provoquer les coups de coin, ce dont ils profitèrent pour ouvrir le score par Bobic, à la réception d'une tête de Yakin.

Soudain le ciel s'abattit, tel une chape de plomb, sur le Germinal, jusque-là l'égal sinon le maître du VfB. Le Bulgare Balakov est certes un remarquable manieur de ballon, mais il est bien le seul dans les rangs allemands avec Yakin. Bobic a peut-être déjà eu l'insigne honneur de jouer avec la Nationalmannschaft, pourtant Camerman, souvent raillé pour sa lenteur, le musela sans peine. Même le libero Verlaat, d'ordinaire si placide, perdit de sa contenance tant ses défenseurs furent pris de vitesse sur les contres éclairs des Belges.

C'était toutefois avant la funeste 43e mn. Après quoi le Germinal, qui marchait au moral, gonflé à bloc grâce à sa victoire sur Anderlecht, s'anémia sans raison apparente. Stuttgart flaira alors la bonne occase et, aussitôt sentie, aussitôt profitée, l'attaquant Akpoborie, digne successeur du Brésilien Elber parti au Bayern Munich, doubla une mise qui eût pu être dans la foulée triplée, voire quadruplée.

Dans ce contexte cauchemardesque, Herman Helleputte n'eut d'autre recours, sinon celui d'implorer tous les dieux du stade, que d'opérer trois changements qui n'aboutirent à rien. Au contraire, le VfB Stuttgart assura dès ce match aller sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe des coupes : les duettistes Bobic et Akpoborie refirent leur numéro qui ne fit rire aucun Ekerenois, surtout pas le gardien Moons exaspéré par le «laisser-faire, laisser-aller» dont son équipe se rendit coupable. Si le Germinal avait donné une leçon de jusqu'au-boutisme aux jeunes talents de l'Etoile rouge de Belgrade, il en a reçu à son tour une, ayant pour thème le réalisme, de la part du VfB Stuttgart.

Par EDDY LAMBERT (Journal Le Soir du 24 octobre 1997)

Source : Les archives du journal Le Soir