logo de Bel-foot-euro.be
 
 

Leeds United

RSC Anderlecht

 
250e match européen du RSCA
 
2ème Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe D - (3ème journée, le 13/02/2001)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 24'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 73'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 54'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 90'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 73'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 54'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
Alin Stoica
 65'
74' 
Ian Harte
 
 
 
87' 
Lee Bowyer
 
 
 
 
 
Elland Road à Leeds. (39.000 spectateurs).
 
Retour en haut de page

Ligue des Champions - Groupe D - 3ème journée

 
Leeds - RSCA : 2 - 1
Real - Lazio : 3 - 2
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
  9
 3/6
 3
 0
 0
 9
 3
 + 6
Qualifié
 2
 Leeds United (Ang)
  6
 3/6
 2
 0
 1
 3
 3
    0
Qualifié
 3
 RSC Anderlecht
  3
 3/6
 1
 0
 2
 3
 6
 - 3
Eliminé
 4
 Lazio Rome (Ita)
  0
 3/6
 0
 0
 3
 2
 5
 - 3
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2000-01 : cliquer ici
Retour en haut de page
Retour en haut de page
 

Anderlecht a perdu à Leeds malgré une rencontre héroïque (Journal Le Soir du 14.12.2000)

Anderlecht a repris le collier en Ligue des champions en allant se faire battre à Leeds dans les derniers instants du match alors qu'il menait 0-1 à un quart d'heure de la fin.

De notre envoyé spécial à LEEDS

Héroïque, Anderlecht l'aura été quatre minutes trop... peu à Leeds hier soir. Menant 0-1, il a été battu à la 86 e minute alors qu'il semblait filer vers un résultat parfait.

Si le Sporting est généralement en délicatesse avec les déplacements en terre anglaise et craignait surtout de revivre le naufrage de Manchester United, Aimé Anthuenis ne s'était pas trompé en affirmant que la première mission de son équipe à Elland Road serait sortir indemne d'un quart d'heure initial que Leeds United, pratiquant un jeu plus «British» que MU, entamerait pied au plancher. De fait, les Anglais n'ont pas tardé à se ruer à l'assaut de Milojevic mais, fort heureusement, plutôt que d'accuser le coup comme ils avaient été contraints de le faire à Old Trafford ou au Real Madrid, les Anderlechtois faisaient montre de répartie, en particulier dans le chef de leur défense, irréprochable. Ceux qui auraient pu nourrir quelque inquiétude quant au comportement dans une situation de haute tension des Yougoslaves Milojevic et Ilic (qui avait été il est vrai très performant contre la Lazio) ont ainsi été rapidement rassurés.

Dans le chaudron, la défense mauve a été irréprochable

Dangereux à chaque fois qu'ils se présentaient dans les parages du but bruxellois, les joueurs de Leeds n'en paraissaient pas moins à prendre. Et l'on était d'ailleurs très près du scénario idéal à la 9e minute quand ni Koller ni Goor ne parvenaient à prolonger au fond du but de Martyn un centre parfait de Crasson. Si Stoica était bien entré dans ce match à l'anglaise correspondant si peu à son tempérament et si le Roumain trouvait du répondant tant en Baseggio qu'en Radzinski, Koller évoluait lui très nettement au-dessous de son niveau.

Bref, après un quart d'heure, le Sporting n'avait pas craqué et, comme prévu, les assauts de Leeds commençaient à fléchir en intensité pour se manifester certes avec danger mais de manière plus diffuse. Même si, par moments, Anderlecht semblait ne pas assez conserver le ballon pour repousser les joueurs d'O'Leary suffisamment longtemps et loin de leurs bases, le bilan d'ensemble de la première période était tout à fait satisfaisant. Remarquables d'engagement contre un adversaire britannique dont c'est par essence une des marques de fabrique, les Bruxellois, malgré de sérieuses alertes devant leur but, ne donnaient pas du tout l'impression d'évoluer sur un «Titanic» promis au naufrage à court ou moyen terme. Au contraire, il ne leur semblait même pas, au moment de regagner les vestiaires, interdit de penser pouvoir aller jusqu'à s'imposer dans l'antre du Yorkshire. Devant un adversaire faisant manifestement montre d'un manque d'imagination tout anglais, Anderlecht sortait d'ailleurs de temps à autre, couvert certes et quand le temps le permettait. Mais la palme, incontestablement, revenait au quatuor défensif (l'axe De Boeck - Ilic fut exemplaire) et au gardien, absolument impériaux dans l'adversité.

Le Sporting avait survécu aux 45premières minutes mais il lui en restait autant autant à subir. D'autant que la montée au jeu de la gloire locale, Kewell, promettait de relancer une machine anglaise peut-être un petit peu à court d'arguments. Et, de fait, Anderlecht allait encore plus souffrir après la pause mais sans sembler le moins du monde enclin à céder à la panique et encore moins à la reddition. Chaque offensive anglaise se transformait en bombe potentielle. Anderlecht était admirable mais tout pouvait s'écrouler en un instant. Ce fut pourtant l'inverse qui se produisit à la 65 e minute quand Alin Stoica, au terme d'un une-deux avec Goor, partait tout seul ouvrir la marque.

Grosse satisfaction anderlechtoise bien sûr mais tout qui connaît le football anglais savait qu'Anderlecht était encore loin de la félicité et que ce but décuplerait encore les ardeurs adverses. Et, de fait, dix minutes seulement après le but de Stoica, Harte égalisait. Quelques instants plus tard, Koller, pourtant, ratait la balle de 1-2. On se disait qu'un point, après tout, ce n'était pas mal quand Bowyer surgissait pour envoyer Anderlecht en enfer. La messe était dite. Anderlecht était passé à 4 minutes du paradis.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 14 décembre 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir