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RSC Anderlecht

Dynamo Kiev

 
245e match européen du RSCA
 
1ère Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe G - (4ème journée, le 18/10/2000)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 56'
 19'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 42'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 51'
 
 
 
 
 87'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 27'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 77'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 87'
   
 
 
 
 56'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 51'
 
 
 
Kakha Kaladze
 1'
10' 
Vladyslav Vaschuk
 
 
 
38' 
Tomasz Radzinski
 
 
 
41' 
Tomasz Radzinski
 
 
 
45' 
Alin Stoica
 
 
 
 
 
Valentin Belkevich
 87'
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (22.504 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe G - 4ème journée

 
RSCA - Kiev : 4 - 2
Manchester - PSV : 3 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Manchester United (All)
  7
 4/6
 2
 1
 1
 9
 5
 + 4
Qualifié pour la 2e phase de poule
 2
 PSV Eindhoven (Hol)
  6
 4/6
 2
 0
 2
 6
 6
    0
Qualifié pour la 2e phase de poule
 3
 RSC Anderlecht
  6
 4/6
 2
 0
 2
 6
11
  - 5
Repêché en 1/16
de finale de la C3
 4
 Dynamo Kiev (Ukr)
  4
 4/6
 1
 1
 2
 7
 6
 + 1
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2000-01 : cliquer ici
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Anderlecht de l'enfer au paradis en une mi-temps (Journal Le Soir du 19.10.2000)

En quatre jours, le Sporting est passé du pathétique au sublime. Avec Stoica à la manoeuvre, il a fait exploser Kiev. Extraordinaire.

Voilà sans doute ce qui fait qu'Anderlecht ne sera jamais un club comme les autres. Parce que, en quatre jours, il est capable de passer d'une situation de quasi-crise contre une pitoyable équipe du championnat de Belgique à un match époustouflant contre un grand d'Europe. Cela a toujours été ainsi et, en cette période de disette pour le football belge, si le miracle existe, le Parc Astrid reste le dernier endroit où il peut encore se produire. D'une rencontre de la dernière chance, Anderlecht a donc fait un de ces spectacles de haute volée comme on ne le croyait plus capable d'en signer.

Il faut croire que le Sporting n'est jamais aussi fort que dans l'adversité. Il y a un an, il avait sorti un match superbe contre Bologne alors que Aimé Anthuenis venait d'en prendre plein la figure après une élimination en Coupe contre Ingelmunster. Cette fois, c'étaient, samedi, les travées du Parc Astrid qui avaient résonné de longues minutes des Aimé buiten quand l'entraîneur mauve avait retiré Stoica du jeu.

On disait le Sporting sur un volcan et c'est lui qui a enseveli ce Dynamo Kiev qui l'avait écrasé en Ukraine (4-0). On disait Anthuenis près de la porte et on est à deux doigts de lui ériger une statue. On disait Anderlecht déjà éliminé de la Ligue des Champions et le voilà deuxième ex-aequo avec le PSV. On disait Stoica incapable de se vider les tripes et on l'a vu éclatant dans ce rôle de chef d'orchestre dans lequel souhaitait le voir évoluer tout le Parc Astrid.

On pourrait penser que, en une rencontre, Anderlecht est passé du marasme à l'euphorie mais il faudrait même dire que c'est en une mi-temps que le Sporting est passé des flammes de l'enfer aux suavités du paradis. Car c'est dans la stupeur générale que la rencontre avait démarré quand, seulement 52 secondes après le coup d'envoi, le Dynamo Kiev faisait parler sa terrible vitesse en contre-attaque pour ouvrir la marque. Chacun se préparait à ce que le Sporting vive un calvaire. Ce qui aurait d'ailleurs pu être le cas sans la transversale de De Wilde. Mais, entre-temps, Anderlecht était revenu au score grâce à un but de De Boeck par ricochet.

Doucement puis plus franchement, le combat avait commencé à changer d'âme. Baseggio rayonnait au milieu, Stoica accélérait le jeu et inspirait ses camarades, Goor se démenait à gauche, Crasson, pourtant esseulé, meublait comme quatre tout le flanc droit et même Staelens et De Boeck venaient animer les débats à l'avant aux côtés de Radzinski et d'un Koller multipliant les occasions. Mais le tableau marquoir restait désespérément coincé sur 1-1.

On jouait depuis 39 minutes et le Sporting, qui désormais dominait les débats de la tête et des jambes, tardait à concrétiser ses nombreuses possibilités. On ne savait pas alors que l'on s'apprêtait à vivre 6 minutes de pure folie de la part de Bruxellois proprement irrésistibles. C'était d'abord une tête meurtrière de Radzinski sur un centre de Crasson. C'était ensuite un jaillissement de ce même Canadien - qui n'avait cessé d'entendre depuis des semaines qu'il était trop léger pour la scène européenne - dans le mur ukrainien sur un coup franc de Baseggio. C'était enfin, cerise sur le gâteau, le but d'Alin Stoica sur un mouvement Goor-Koller. Quatre-un au repos, il fallait se pincer pour voir si l'on ne rêvait pas.

Auteurs d'un des plus formidables matches de leur riche histoire européenne, les Mauves pouvaient se contenter de gérer leur avance après la pause. Qui leur en tiendra gré? Anderlecht-Manchester United, mardi, ne manquera pas de piquant...

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 19 octobre 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir