KVC Westerlo |
Hertha Berlin |
1er match européen du KVC Westerlo |
1er tour de la Coupe UEFA 2001-02 (Match aller, le 19/09/2001) |
65' |
46' |
Frank Machiels (C) |
45'+1 |
65' |
69' |
65' |
46' |
Michael Preetz (C) |
J. Bourdon (G) |
C. Fiedler (G) |
69' |
46' |
65' |
46' |
65' |
65' |
Andreas Schmidt |
43' |
Stefan Beinlich |
90' |
Het Kuipje à Westerlo. (4.500 spectateurs) |
L'inexpérience sanctionnée au prix fort Une première européenne, aussi disproportionnée puisse-t-elle apparaître sur le papier, mérite autant de soins que faire se peut. Un engagement total et une forme optimale. Une attention de tous les instants, aussi. Hier, Westerlo est donc à son tour rentré dans la cour des grands grâce à sa victoire en finale de Coupe de Belgique, face à Lommel. Il n'a pas pu enregistrer son premier résultat significatif à ce niveau, payant au prix fort son inexpérience, coupable, sur les deux buts allemands, plus que probablement suffisants pour que ceux-ci se qualifient pour le deuxième tour. Bart Goor confiné sur le banc S'autoproclamant un peu pompeusement la «perle de la Campine», Westerlo n'y a pas retrouvé Bart Goor, l'enfant du pays, jugé hors forme par son entraîneur et relégué comme un malpropre durant 90 minutes sur le banc de touche allemand. J'ai simplement été victime d'un système de rotation qui prévaut au club. C'est dommage mais le plus important était que nous remportions la victoire, expliqua le Diable. Pour Westerlo, ce sera peut-être partie remise mais le plus important n'était-il pas, tout simplement, qu'il se soit bien amusé, profitant pleinement de cette «wild-card» d'un soir pour toucher du bout des doigts l'univers impitoyable de la jet-set du football européen? Nous avons démontré une excellente mentalité et du caractère, ce qui pourra nous servir par la suite, en championnat, expliqua pour sa part Ceulemans. Rarement dangereux et placés initialement dans une configuration prudente avec le seul Pelic en pointe, soutenu par les remuants Schaessens et Willemsen, les hommes du «Caje» n'ont certainement pas été ridicules, aidés en cela par une pelouse grasse et boueuse qui favorisa assurément leur jeu défensif et parfois poussif. Deelkens a retardé l'échéance Est-ce à dire que Westerlo aurait pu revendiquer autre chose que cette défaite, initiée par une splendide demi-volée de Schmidt et ponctuée par un contre meurtrier de Beinlich? Probablement s'il avait pu mieux profiter des espaces que lui laissèrent leurs hôtes, si Pelic avait pu cadrer le «caviar» que lui servit Ba ou si Kiraly n'avait pas eu ce réflexe extraordinaire devant Smits. Certainement pas si l'on constate qu'en l'espace des nonante minutes, les Campinois manquèrent souvent de la plus élémentaire lucidité au moment de la dernière passe. Et puis, surtout, il ne faut pas oublier que s'ils y ont cru jusqu'à la 89e minute et ce contre meurtrier, c'est en grande partie à Deelkens que les Campinois le doivent. Auteur de deux arrêts de classe... internationale, devant Beinlich en première mi-temps et, surtout, en face à face avec Deisler à l'heure de jeu, le dernier rempart du KVC a fait ce qu'il avait à faire. Emporté par une enthousisame retrouvé quand Ceulemans introduisit d'un coup Delen, Van den Bossche et Severeyns à 25 minutes du terme, Westerlo poussa tant et plus durant le dernier quart d'heure. Parfois avec précipitation, toujours avec bonne volonté. Malheureusement pour lui, il ne fut pas récompensé de ses efforts. VINCENT JOSÉPHY (Journal Le Soir du 20 septembre 2001) Source : Les archives du journal Le Soir |
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