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KRC Genk

AS Rome

 
17e match européen du KRC Genk
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2002-03 - Groupe C - (3ème journée, le 2/10/2002)
   
 
     
 
 
 
 10'
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 85'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 41'
 
 
 
 
 72'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 31'
 
 
 
 
 
 
 
 68'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 77'
 
 
 
 
 88'
 
 
 
 
 
 20'
 
 
 53'
 
 
 
 
 12'
   
 
 
 
 46'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 51'
 
 
 68'
 
 
 
 
 12'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 68'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 53'
 
 
 
 
 85'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 46'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 68'
 
 
 
Antonio Cassano
 81'
 
 
Fenixstadion à Genk. (23.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe C - 3ème journée

 
Genk - Rome : 0 - 1
AEK - Real : 3 - 3
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
  7
 3/6
 2
 1
 0
12
 3
 + 9
Qualif en 1/8 de LC
 2
 AS Rome (Ita)
  4
 3/6
 1
 1
 1
  1
 3
  - 2
Qualif en 1/8 de LC
 3
 AEK Athènes (Grè)
  3
 3/6
 0
 3
 0
  3
 3
    0
Repêché en 1/16 de C3
 4
 KRC Genk
  1
 3/6
 0
 1
 2
  0
 7
  - 7
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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Réduits rapidement à dix, les Limbourgeois ont hypothéqué leurs plus belles chances.
Le coup de grâce en fin de parcours
(Journal Le Soir du 3 octobre 2002)

Battu 0-1, mercredi soir, sur ses terres où il avait déjà concédé le partage face à l'AEK à l'ouverture, Genk a perdu face à l'AS Roma toute chance de poursuivre son aventure en Ligue des champions. Dernier de son groupe, il lui faudra même souquer ferme, désormais, pour mériter son repêchage, très hypothétique, en Coupe de l'UEFA.
Tout avait bien mal débuté pour le Racing réduit, dès la 10e minute, à dix unités. A la suite d'un long dégagement de Lima, Totti, qui avait déjà failli exploiter une monumentale bévue de Zokora quelques secondes plus tôt, anticipa la sortie de Moons. Surpris par la vivacité du capitaine romain, le portier limbourgeois se laissa attirer hors de son rectangle avant de commettre de la main l'intervention fatale.
Réglementairement, M. Sars ne pouvait qu'exclure le gardien local, à charge pour Vergoossen de sacrifier Beslija afin d'introduire Schollen.
Déjà ardue au départ, la tâche était soudainement devenue éléphantesque pour nos champions en titre contraints à compenser leur infériorité numérique par une débauche d'énergie à terme suicidaire.
Dominant carrément leur sujet, les Italiens furent d'ailleurs bien près d'ouvrir la marque peu après, à la suite d'un service en or de Totti à l'adresse de Batistuta. Pour notre bonheur, l'Argentin, décidément en petite forme, canonna en plein sur Schollen plutôt que de déposer gentiment le ballon au fond de nos filets.
Alors qu'on les croyait partis vers un voyage sans retour, les Limbourgeois, titillés dans leur orgueil, puisèrent dans leur infortune une nouvelle source de motivation. On les vit ainsi incursionner de plus en plus souvent dans le camp adverse, un heading de Dagano puis un puissant envoi de l'excellent Daerden échouant de peu à côté de l'objectif.
Cette réaction d'amour-propre surprit manifestement l'opposition,transalpine toujours arc-boutée sur une arrière-garde à cinq défenseurs et contrainte à son tour à accumuler les fautes en sorte de freiner l'ardeur au combat de Genk. Tommasi, Candela et Samuel écopèrent ainsi chacun d'un avertissement à la suite de fautes caractérisées commises sur un adversaire visiblement décidé à défendre crânement ses dernières chances de qualification.
Il faut dire qu'à ce moment-là de la partie, les nouvelles en provenance d'Athènes n'autorisaient plus, dans le chef des protagonistes du Fenix-Stadion le moindre atermoiement.
Fabio Cappello le comprit bien en procédant dès la reprise aux remplacements de Cafu par Cassano puis de Tommasi par Tomic, autant de changements susceptibles de lui apporter plus de punch en zone offensive. Ces permutations dynamisèrent de fait l'effectif des Giallorossi qui se mirent à dominer de plus en plus copieusement nos compatriotes sans pour autant jamais justifier, malgré leur supériorité, leur flatteuse réputation au pays du calcio même si Davy Schollen dut sortir le grand jeu, peu après l'heure, à la suite d'une reprise de Batistuta consécutive à une transversale de Cassano.
La fatigue commençait à peser sur les organismes de Skoko et ses frères. Daerden céda sa place à Seyfo après avoir donné le meilleur de lui-même alors que Batistuta était pour sa part sorti pour insuffisance notoire.
Cappello venait de brûler ses dernières cartouches mais allait être récompensé par ses substituts puisqu'il revenait à Cassano d'exploiter une mauvaise remise de Tomasic pour pousser, de la tête, le ballon au fond des filets. La cause était entendue même si, après un coup-franc de Totti sur le poteau, un tir désespéré de Sonck, de toute justesse dévié, faillit bien faire mouche.

JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 3 octobre 2002)

Source : Les archives du journal Le Soir