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Borussia Dortmund

FC Bruges

 
175e match européen du FC Bruges
 
3ème tour de qualification de la Ligue des Champions 2003-04 (Match retour, le 27/08/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 94'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 60'
 112'
 
 
 
 
 
 
 75'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 24'
 
 
 
 
 42'
 
 
 
 
   
 
 
 
 46'
 67'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 37'
 
 
 86'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 54'
 
 
 114'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 82'
 
 
 
 
 
 
 
 23'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 86'
   
 
 
 
 114'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 46'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 75'
   
 
 
 
 82'
 
3' 
Amoroso
 
 
 
 
 
Andrés Mendoza
 26'
86' 
Ewerthon
 
 
 
 

   
Comme c'est toujours égalité après les prolongations, on joue alors
 
   
la séance des "tirs au but" pour départager les deux équipes :
 
 
 Tir 1
Amoroso
x    
 
 
Timmy Simons
 Tir 1
 Tir 2
André Bergdolmo
x    
 
 
Nastja Ceh
 Tir 2
 Tir 3
Jan Koller
 
 
 
 
 
Olivier De Cock
 Tir 3
 Tir 4
Juan Fernandez
 
 
 
 
 
Andrés Mendoza
 Tir 4
 Tir 5
 
-    
 
-
 
 Tir 5
 
 
 = Tir au but converti
 = Tir au but manqué
 
 
 
Westfalenstadion à Dortmund. (62.000 spectateurs)
 
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Voir le résumé du match + la séance des tirs au but :
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Vingt-quatre heures après Anderlecht, le Club a aussi rejoint les poules de la C 1
Bruges gagne au lotto à Dortmund


Comme la saison passée, la Belgique comptera deux représentants en Ligue des champions.Les Brugeois sont passés par la crispante séance des tirs au but pour y arriver.

De notre envoyé spécial à DORTMUND

Les bis repetita plaisent, dit-on généralement. Mais ils rapportent gros aussi. Pour la seconde année consécutive, le football belge a fait coup double. Après Genk et le FC Bruges l'an dernier, le top 32 de ce qui se fait de mieux sur le Vieux Continent accueillera une fois encore deux formations de notre petit pays.

Vingt-quatre heures après la qualification d'Anderlecht en Pologne, le FC Bruges a en effet réussi un coup fumant en éliminant, après prolongation et à l'issue d'une séance de tirs au but, rien moins que le Borussia Dortmund, quart de finaliste de la Ligue des champions l'an dernier.

Le champion de Belgique et son dauphin qui ont la permission d'entrer dans la danse sur la piste aux étoiles, voilà qui constitue une excellente opération pour le coefficient européen de notre football représentatif. Et donc indirectement pour l'intérêt de la compétition domestique puisque à ce rythme, outre le deux places qualificatives pour les préliminaires de la C 1, c'est peut-être une place supplémentaire en Coupe de l'UEFA qui se libérera pour un club du subtop. Comme au bon vieux temps, lorsque le championnat de Belgique générait une représentation continentale à cinq clubs.

Dès ce jeudi, le trésorier du FC Bruges fera ses comptes. Outre la prime exceptionnelle de 825.000 euros que l'UEFA vient de lui octroyer, comme aux autres participants aux poules de l'an passé d'ailleurs, il est d'ores et déjà assuré de palper 7,5 millions comme mise de départ d'une épreuve qui débutera les 16 et 17 septembre. Avec, bien évidemment, tirage au sort préalable ce jeudi en principauté de Monaco, qui servira de théâtre à la Super-Coupe d'Europe.

Quand on joue au poker, on ne laisse pas voir dans son jeu.

Pour la première fois depuis qu'il est entraîneur du Club, Trond Sollied avait poussé la cachotterie jusqu'à céder à la tentation du brouillage complet des ondes, du moins tant que le lui permettait le règlement UEFA avant le coup d'envoi.

Quelle ne fut donc pas la stupeur de la délégation belge lorsque Franky Van der Elst, consultant de la chaîne néerlandophone Ka 2 mais qui conserve forcément ses entrées au vestiaire brugeois, remonta des entrailles du Westfalenstadion quelque 60 minutes avant l'heure H pour confirmer que le coach norvégien allait effectivement tenter un coup de poker.

Avec Alin Stoica en lieu et place de Nastja Ceh, les habitudes étaient déjà bousculées. Mais la défenestration de Verliden, payant au grand comptant deux bourdes récentes, tenait non seulement du séisme mais surtout de la prise de risques maximale. En cas de défaillance de son suppléant Butina, c'est quasiment l'intégralité du staff des gardiens qui allait être touchée au moral.

A peine la réflexion était-elle posée que le ciel d'encre de Dortmund tombait sur la tête des champions en titre. Une passe en retrait de Van der Heyden, sans véritable danger, était maladroitement contrôlée par le gardien international croate qui offrait un « kolosale » cadeau à Amoroso. Après celui du 2-1 au match aller, le buteur brésilien du Borussia n'en demandait pas tant !

L'égalisation brugeoise, venue peu avant la demi-heure du pied d'un Mendoza tout simplement énorme en ce dernier mercredi du mois d'août, allait permettre aux Blauw en Zwart d'atteindre plus calmement le cap du second souffle puisqu'il fallait désormais deux buts aux Allemands pour se qualifier.

Un seul tomba, en toute fin de temps réglementaire, alors que les 4.000 fans brugeois qui avaient rallié le coeur de la Ruhr avaient déjà entonné les chants d'un partage qui était synonyme de victoire. La prolongation pouvait débuter, avec outre quelques frayeurs côté brugeois dans l'ambiance hystérique que l'on devine, l'exclusion très sévère de Rozenhal, une main de De Cock que seul l'arbitre et son juge de ligne ne virent pas.

Les tirs au but et surtout Butina devenu soudain héros, décidèrent alors d'une issue heureuse pour le FC Bruges, qui ces dix dernières années, avait échoué deux fois sur quatre aux portes des poules. Ce n'était pas le cas cette fois.


FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 28 août 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir