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FC Bruges

AC Milan

 
179e match européen du FC Bruges
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2003-04 - Groupe H - (4ème journée, le 4/11/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 42'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 35'
 31'
 
 
 
 
 
 29'
 37'
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 77'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
   
 
 
 
 87'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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Kaka
 86'
 
 
Jan Breydelstadion à Bruges. (26.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe H - 4ème journée

 
Bruges - Milan : 0 - 1
Celta - Ajax : 3 - 2
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Milan AC (Ita)
  7
 4/6
 2
 1
 1
 2
 1
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 2
 Ajax Amsterdam (Hol)
  6
 4/6
 2
 0
 2
 5
 4
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 3
 Celta Vigo (Esp)
  5
 4/6
 1
 2
 1
 4
 4
    0
Repêché en 1/16 de C3
 4
 FC Bruges
  4
 4/6
 1
 1
 2
 2
 4
  - 2
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2003-04 : cliquer ici
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Scénario catastrophe pour le Club, avec un but de Kaka encaissé à 4 minutes du terme
Milan est venu laver l'affront de San Siro


Bruges s'est fait surprendre à 11 contre 10, en fin de match. Avant d'aller à Vigo, il se retrouve dernier du groupe alors qu'il reste 6 points à distribuer.

De notre envoyé spécial à BRUGES

Des Brugeois tels qu'on les attendait, mais aussi des Milanais tels que ceux-ci les craignaient. On a joué dans les créneaux annoncés, mardi soir au stade Breydel. Réalisme transalpin y compris en fin de match, avec un but assassin signé Kaka.

Collés, serrés, rivés les uns aux autres, les champions de Belgique avaient soigneusement évité l'affrontement direct en début de match.

Une tactique savamment éprouvée à Milan et que Trond Sollied avait choisi de reproduire fidèlement dans un premier temps.

L'initiative était donc lombarde. La possession de balle aussi (59 % au premier acte). Mais en matière de danger, Dany Verlinden présent sur la pelouse au prix d'une troisième infiltration en l'espace de quatre jours, passait un début de soirée plus tranquille que lors de la première période à San Siro où le Milan AC s'était procuré davantage d'occasions franches.

Déjà amputée de moitié avec la sortie prématurée de son capitaine Paolo Maldini, blessé à la cuisse à la demi-heure, la charnière centrale du co leader du Calcio vola définitivement en éclats lorsque Alessandro Nesta, se sachant pourtant averti une première fois pour un geste d'énervement trahissant un manque de sérénité, laissa traîner quelques centimètres de crampons superflus dans une zone où Andres Mendoza ne représentait pourtant aucun danger.

En l'espace de 3 minutes, l'âme de la défense milanaise, avec tout ce qu'elle lui confère de rigueur et de métier, avait vécu et s'était envolée, sans doute au-dessus du petit cimetière de Sint-Andries jouxtant le stade.

En bon « allenatore » rompu au contexte ultra-réaliste du championnat de Série A, Carlo Ancelotti redistribua certaines cartes de son jeu en ne laissant que le seul Shevtchenko en pointe ce qui lui permettait de redessiner deux lignes de quatre compactes devant Dida.

Un remaniement qui n'eut pas l'heur d'émouvoir Sollied, lequel avait parfaitement raison de se méfier de ce repli qui masquait assurément un piège : celui de laisser croire qu'en oeuvrant à visière découverte, le Club parviendrait vite à ses fins.

Sans se démonter, Bruges campait donc sur ses positions, en espérant par exemple tirer profit de ce coup de tête de Mendoza sur la transversale. Très actif, y compris dans le jeu sans ballon, le Péruvien paraissait aussi sublimé par l'événement qu'il n'avait été peu concerné samedi dernier à Daknam.

A un petit quart d'heure du terme, les deux équipes semblaient se contenter d'un partage qui compte tenu du résultat en cours de Celta Vigo Ajax Amsterdam (3-2), pouvait se révéler excellent pour le Club (un 4 sur 6 potentiel face au champion d'Europe, qui l'eût cru lors du tirage au sort ?) et pas encore trop catastrophique pour Milan.

Contraint d'ôter Philippe Clement victime de crampes le coach du FC Bruges avait deux solutions : le remplacer poste par poste par un médian (Gaëtan Englebert) ou, comme il le justifiera, tenter de repousser le danger que représentaient les arrières latéraux adverses en les pressant le plus haut possible au prix d'un 4-3-3. Mais ce qui devait arriver arriva. Tout Brésilien qu'il est, Kaka donna au Club, en scorant à 4 minutes du terme, une leçon de réalisme à l'italienne (0-1).

On vient de laisser passer une grosse chance, mais pas toutes nos chances, conclut Sollied. Il reste 6 points à prendre, après en avoir conquis 3 en bonus il y a quinze jours. A Vigo, le 19 novembre, on peut réaliser un très bon résultat dans un bon jour. Le Celta est certainement la meilleure équipe du groupe en possession de balle, mais il n'est pas trop réaliste devant le but.

Sauf hier soir contre l'Ajax, se rattrapa-t-il in extremis...


FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 5 novembre 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir