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RSC Anderlecht

Bayern Munich

 
277e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2003-04 - Groupe A - (2ème journée, le 30/09/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 43'
 
 
 73'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 63'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 7'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 57'
 
 
 83'
   
 
 
 
 63'
 
 
 
 
 
 
 
 35'
 36'
 
 
 
 
 
 
 87'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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 63'
 
 
 
 
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 83'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 63'
 
53' 
Ivica Mornar
 
 
 
 
 
Roque Santa Cruz
 74'
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (21.788 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe A - 2ème journée

 
RSCA - Bayern : 1 - 1
Celtic - Lyon : 2 - 0
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Bayern Munich (All)
  4
 2/6
 1
 1
 0
 3
 2
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 2
 Celtic Glasgow (Eco)
  3
 2/6
 1
 0
 1
 3
 2
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 3
 Olympique Lyon (Fra)
  3
 2/6
 1
 0
 1
 1
 2
  - 1
Repêché en 1/16 de C3
 4
 RSC Anderlecht
  1
 2/6
 0
 1
 1
 1
 2
  - 1
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2003-04 : cliquer ici
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L'expulsion de Pizarro et le but de Mornar ont entretenu l'espoir anderlechtois
Les Mauves laissent passer leur chance

Une expulsion munichoise et un but ont fait rêver les Mauves. Mais le réalisme allemand a eu raison d'Anderlecht, qui a pris son premier point.

Anderlecht a remporté, mardi soir contre le Bayern Munich, son premier point en Ligue des champions. Sera-ce le seul ? L'avenir le dira mais, puisque le Celtic a battu Lyon dans le même temps, tous les adversaires du Sporting ont déjà gagné une fois et ont donc déjà relégué Anderlecht à la dernière place du groupe.

Autrement dit, pour rester dans le parcours, le club bruxellois devra battre le Celtic Glasgow le 21 octobre, ce qui sera tout sauf une sinécure. S'il n'a jamais démérité contre le Bayern, Anderlecht a poursuivi son difficile apprentissage des sommets européens et il a vu que, même à 10, le Bayern lui était supérieur.

Au coup d'envoi, Hugo Broos, qui avait pourtant longuement entretenu le suspense quant à la configuration de son équipe, n'avait finalement réservé qu'une seule surprise aux supporters anderlechtois, une seule surprise mais de taille puisque, conformément à une rumeur qui courait depuis quelques jours au parc Astrid, l'entraîneur bruxellois avait décidé (alors pourtant que Tihinen sera suspendu contre Bruges) de se passer du capitaine mauve, Glen De Boeck, pour opter pour cette paire Kompany-Tihinen qui lui avait apporté beaucoup de satisfactions en début de saison. Pour le reste, comme attendu, pas de Zetterberg et le remplacement de Wilhelmsson, blessé, par Hendrikx.

Il ne fallut pas attendre longtemps pour comprendre que, même décimé comme on le disait, le Bayern Munich ne boxait pas dans la même catégorie qu'Anderlecht. Les Bruxellois étaient régulièrement pris de vitesse par les Bavarois quand ils n'accumulaient pas les pertes de balles et les mauvaises passes. Leur entrée dans le match avait été laborieuse même si un coup franc de Baseggio, une vraie fusée, était passé très peu au-dessus du but du gardien vice-champion du monde, Oliver Kahn.

Après 35 minutes de jeu, l'arbitre espagnol de la rencontre contribua à désinhiber quelque peu des Anderlechtois volontaires en excluant l'attaquant péruvien Pizarro. Auteur, coup sur coup dans la même minute, de deux fautes sur Hasi et Tihinen lui valant autant de cartons jaunes, Pizarro quittait donc là ses coéquipiers, laissant le Bayern à 10 pour plus d'une mi-temps.

Cela pouvait-il, comme l'avait fait dans l'autre sens le penalty généreusement accordé à Lyon voici deux semaines, changer la donne en faveur d'un Sporting qui, sans ce coup de sort, semblait parti pour ne pas faire le poids ? Cela en avait tout l'air vu la façon, conquérante de la part des Belges, plus nerveuse dans le chef des Allemands, dont s'achevait la première période. Pour tout dire, à l'instar du comportement de Mornar et du retour d'un Dindane hésitant en début du match, les Anderlechtois semblaient même désormais capables, en supériorité numérique certes, de pouvoir l'emporter.

Et, dès la reprise, c'est un Sporting remonté à bloc qui prenait le chemin des buts de Kahn. A la 53e minute, les Bruxellois étaient récompensés de leur opiniâtreté quand, auteur d'un fantastique débordement le long de la ligne de fond, Dindane, d'un extérieur du pied rageur, centrait pour un Mornar qui plongeait idéalement dans le trou pour ouvrir la marque en faveur d'Anderlecht.

Après deux changements munichois, c'était une nouvelle fois sur coup franc, Baseggio qui contraignait Kahn à plonger.

Mais, à un quart d'heure de la fin, Santa Cruz, monté au jeu avec à propos comme les autres remplaçants appelés par Hitzfeld, échappait à la surveillance de la défense mauve pour égaliser au nez de Zitka. Un but qui avait le don de couper bras et jambes aux leaders du championnat de Belgique. Même à 11 contre 10 durant 55 minutes, Anderlecht ne sera pas parvenu à faire plier le géant allemand : en fin de match, c'était même le Bayern qui passait près de mettre K.O. les Bruxellois.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 1er octobre 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir