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RSC Anderlecht

Wisla Cracovie

 
274e match européen du RSCA
 
3ème tour de qualification de la Ligue des Champions 2003-04. (Match aller, le 13/08/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 45'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 14'
 
 
 
 
 
 32'
 
 
 
 
 
 
 
 
 86'
   
 
 
 
 
 
 87'
 
 
 
 
   
 
 
 
 45'
 
 
 
 
 39"
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 45'
 
 
 
 
 86'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 39'
   
 
 
 
 45'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
13' 
Nenad Jestrovic
 
 
 
38' 
Goran Lovré
 
 
 
59' 
Aruna Dindane
 
 
 
 
 
Maciej Zurawski
 77'
 
M. Arturo Ibanez
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (17.630 spectateurs)
 
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Les Bruxellois ont posé les jalons de la qualification, mercredi soir, sans le concours de Zetterberg Fabuleux spectacle mais fâcheux gâchis ! Anderlecht 3 Wisla Cracovie 1

Les entraîneurs qui gagnent ont toujours raison. Le Sporting l'ayant emporté, mercredi soir, par 3-1 dans son premier duel avec Cracovie, Broos est donc sorti vainqueur du débat tumultueux qui l'opposait, depuis des semaines, au parterre de ses plus chauds contradicteurs. Oui, Anderlecht est bel et bien capable de s'imposer, quand les circonstances l'exigent, sans son meneur de jeu scandinave Pär Zetterberg.

Pour affronter les champions de Pologne, le coach brabançon avait, après mûre réflexion, choisi d'éliminer le Suédois au profit de Hasi, A ses yeux, il était aussi important de ne pas encaisser de but à domicile que d'en marquer l'un ou l'autre. Bien lui en prit puisqu'avec l'Albanais dans ses rangs et Lovre sur le flanc, Anderlecht livra mercredi son meilleur match depuis la reprise, menant un moment par 3-0 et signant un succès qui l'autorisera à se déplacer en relative sérénité, le mardi 26 août, sur les bords de la Vistule. Si la qualification n'est pas encore acquise, ce n'est ni de la faute de Broos ni de ses joueurs, par moments extraordinaires de vivacité et d'inspiration mais bien la sanction d'un incroyable gâchis en zone de conclusion qui valut à Dindane surtout, Baseggio ensuite de galvauder, par précipitation, 5 ou 6 occasions franches.

Je ne leur en tiendrai pourtant pas rigueur, confiera par après Broos, tant que j'ai été content et agréablement étonné de la qualité de notre prestation d'ensemble. Malgré ce but encaissé sur penalty, mon équipe ne doit pas craindre le match retour. Elle a renvoyé la pression, sur les épaules du Wisla qui, après l'orage de ce soir, doit appréhender, bien plus que nous, la suite des événements.

Opérant toujours en 4-4-2, le Sporting multiplia les incursions dans le camp visiteur. Sous l'impulsion, le plus souvent, de Baseggio, au sommet de son art dans la récupération comme dans la construction, les Mauves s'engouffrèrent avec délectation dans les espaces polonais, acculant d'emblée l'arrière-garde locale au point de rupture. Peu avant le quart d'heure, Jestrovic se montra bien plus réaliste que l'avait été Dindane en début de partie en reprenant victorieusement un centre de Seol. Auteur de son neuvième but européen, le Serbo-Monténégrin, qui était par la suite victime d'une entorse du genou et remplacé Wilhelmsson, venait de lancer sur orbite un Sporting qui allait doubler la mise à la suite d'un bel effort individuel de Lovre, pourtant en position de hors-jeu.

Face à un tel ouragan, la formation de Cracovie n'eut jamais voix au chapitre. Au physique pourtant impressionnant, les hommes de Kasperczak étaient constamment pris de vitesse à l'image de cette dernière accélération de Dindane qui se montra encore d'une rare maladresse en zone de conclusion. Avec un peu plus de sang-froid à l'avant, le Sporting aurait pu atteindre la pause sur un score de forfait ! Fâché avec lui-même, Dindane, qui allait encore rater l'immanquable tout en fin de match, se racheta au cap de l'heure en exploitant un service de Doll. A 3-0, la messe semblait dite.

Mais, hélas pour Anderlecht, une intervention trop sèche de Tihinen le frappa d'un penalty qui, converti par Zurawski, maintiendra le suspense sur le match retour où le Wisla espère pouvoir compter sur la bénédiction de son ancien archevêque, le pape Jean-Paul II, pour matérialiser son rêve.

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 14 août 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir