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FC Barcelone

RSC Anderlecht

 
164e match européen du RSCA
 
1/8 de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1989-90. (Match retour, le 1/11/1989)
   
    compo
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 59'
 
 
 
 
 110'
 
 
 
 
 
 94'
 
 
 
 
 74'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 37'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 74'
 
 6'
 
 
 
 
 
 
 
 
 46'
   
 
 
 
 51'
Unzué (G)
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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 37'
 
 
 
 
 46'
   
 
 
 
 
 
 
49' 
Julio Salinas
 
 
 
56' 
Txiki Begiristain
 
 
 
 
Durant les Prolongations:
 
 
 
Van Der Linden
 98'
 
 
Camp Nou à Barcelone. (86.159 spectateurs)
 
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«Apprendre l'art du contre...» (Journal Le Soir du 3 novembre 1989)

Le retour au pays aura été particulièrement éprouvant pour les héros du Nou Camp. Le charter de la TEA affrété par le Sporting décolla de Barcelone avec un retard de près de deux heures, ramenant la délégation anderlechtoise au pays au beau milieu de la nuit. Hier après-midi, les troupes de De Mos se retrouvèrent au Parc Astrid pour y subir un décrassage musculaire. Tous les protagonistes du match de mercredi étaient présents sur la pelouse, à l'exception de Marc De Grijse et de Georges Grün. L'un et l'autre s'étaient rendus à l'hôpital pour y subir des examens devant déterminer avec plus de précision la gravité du mal qui les empêcha de poursuivre la partie jusqu'à son terme.

Quels que soient les résultats de ces analyses, il est plus qu'improbable qu'on verra l'un de ces deux hommes en action, ce samedi, derrière les casernes malinoises. Il serait suicidaire, en effet, de lancer dans un match aussi important et exigeant des joueurs qui ne seraient pas en pleine possession de leurs moyens. De Grijse qui s'est occasionné une élongation à l'arrière de la cuisse et Grün, qui souffre à nouveau de douloureux problèmes lombaires, doivent être ménagés.

La saison est encore bien longue, nous confiait De Mos sur le chemin du retour. Il serait insensé de faire courir des risques inutiles à ces joueurs. Ils se sont sacrifiés, comme tous les autres, pour arracher l'essentiel à Barcelone. Si nous avions sombré au Nou Camp, nous aurions été impitoyablement éliminés de la Coupe d'Europe. Si nous perdons à Malines, nous ne serons pas pour autant écartés de la course au titre!

A Barcelone, toutefois, Anderlecht échappa de peu à la catastrophe.

C'est exact. Quand j'ai vu Andersen rater l'immanquable, j'ai dit à Dockx: «On peut faire notre valise.» On a eu de la chance de s'en sortir alors qu'on aurait dû gagner cette partie par 1 à 4. Maintenant qu'on parvient à maîtriser le ballon et à attaquer collectivement, on doit apprendre à jouer en contre. Nos avants ont failli mercredi à la tâche. S'ils ont raté tant d'occasions faciles, au moment opportun, c'est parce qu'ils n'étaient pas prêts, mentalement, à exploiter l'aubaine qui s'offrait à eux. Ce n'est évidemment pas en affrontant des équipes de bas de classement du championnat de Belgique qu'on va progresser dans ce domaine. J'ai désormais quatre mois devant moi pour peaufiner, à l'entraînement, la tactique du contre. Nous serons prêts, je puis vous l'assurer, pour les quarts de finale. Mais prenons le temps de savourer nos performances. Jamais, depuis dix ans que j'entraîne au plus haut niveau, je n'ai connu une réussite pareille au cours de la première saison passée à la tête d'une nouvelle équipe. Ce succès, je le dois avant tout à mes joueurs. Ils ont droit à ma reconnaissance !

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 3 novembre 1989)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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