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RSC Anderlecht

Étoile rouge de Belgrade

 
187e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Coupe des Champions 1991-92 - Groupe A - (6ème journée, le 15/04/1992)
   
voir la compo du RSCA sur le terrain 
compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 26'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 79'
 
 
 
 
 76''
     
 
 
 
 
 
 
 
 
3' 
Luis Oliveira
 
 
 
 
 
Darko Pancev
 5'
44' 
Johnny Bosman
 
 
 
 
 
Slavisa Cula
 82'
83' 
Marc Degryse
 
 
 
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (9.000 spectateurs)
 
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Coupe des Champions - Groupe A - 6ème journée

   
RSCA - Étoile rouge : 3 - 2
Sampdoria - Panathinaïkos : 1 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Sampdoria (Ita)
  7
 6/6
 3
 2
 1
10
 5
 + 5
Qualfié pour la Finale
 2
 Étoile rouge de Belgrade (You)
  6
 6/6
 3
 0
 3
 9
10
  - 1
Eliminé
 3
 RSC Anderlecht
  6
 6/6
 2
 2
 2
 8
 9
  - 1
Eliminé
 4
 Panathinaïkos (Grè)
  4
 6/6
 0
 4
 2
 1
 4
  - 3
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Coupe des Champions 1991-92 : cliquer ici
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LE SPORTING ANDERLECHTOIS A PRIS SA REVANCHE SUR L'ETOILE ROUGE DE BELGRADE

Trois buts pour finir en beauté avec l'Europe

Encouragés par quelques milliers d'irréductibles supporters que la perspective d'un match sans enjeu n'avait pas découragés, les hommes d'Aad De Mos prirent d'entrée la défense serbe à la gorge et, à la 4e minute déjà, Oliveira exploitait une parade imparfaite du jeune gardien Jovanovic sur un tir des 20 mètres de Degryse. La rencontre avait démarré à toute allure et au mieux des intérêts anderlechtois.

Les champions de Belgique n'allaient cependant pas longtemps bénéficier de cet avantage. Deux minutes plus tard, Maes ne pouvait mieux maîtriser un coup franc de Mihajlovic, et l'inévitable Pancev surgissait pour rétablir l'égalité. Les deux équipes se retrouvaient sur la case de départ, mais l'ambiance un peu frileuse au début, dans ce stade aux trois quarts vide, s'était miraculeusement réchauffée.

La suite se révéla pourtant moins emballante malgré un rythme assez soutenu qui expliquait parfois certaines imprécisions. Les Anderlechtois cherchaient vainement une nouvelle ouverture. Mais la porte s'était refermée, quelquefois non sans rudesse. Oliveira fut durement secoué par Nedeljkovic, qui écopa d'un carton jaune.

Fidèle à son image traditionnelle, l'Étoile rouge ne prenait plus de risques, s'efforçant de conserver le ballon quand elle s'en assurait la possession. Avait-on épuisé, en quelques minutes, toute la passion de cette rencontre? Même l'annonce d'un but marqué par le Panathinaïkos à Gênes, qui s'était répandue comme une traînée de poudre dans les travées occupées par la colonie yougoslave, n'eut pas le don de faire sortir les tenants du titre de leur réserve. Prudents comme des Sioux, ces Serbes!

Ils avaient tort assurément de refuser ainsi le jeu. Peu avant le repos, ils se firent, en effet, surprendre par une superbe reprise de la tête de Bosman sur un centre de De Wolf. Le Hollandais venait de venger la malheureuse affaire de Budapest qui lui avait coûté trois soirées de suspension.

Darko Pancev et ses partenaires reprirent le jeu, en seconde mi-temps, avec plus de conviction. Ils avaient sûrement été avertis de la bonne résistance des Grecs à Marassi et de l'exploit encore possible. Un tir d'Ivic menaça le but anderlechtois. L'alerte fut cependant de courte durée. Les champions de Belgique avaient décidé de réussir leur sortie européenne.

Oliveira fut bien près de creuser l'écart, puis Bosman rata d'incroyable manière la reprise d'un très bon centre en profondeur de Crasson. On était passé bien près de la balle de break.

Les Anderlechtois furent donc tout heureux de constater que Maes restait très attentif. Le gardien limbourgeois sauva avec beaucoup de brio un coup franc très dangereux de Pancev. Il aurait été dommage, en effet, de voir ainsi réduit à néant le fruit d'un bon quatrième quart d'heure.

Soucieux de ménager ses forces, Aad De Mos fit monter Van Baekel à la place de Boffin. Anderlecht avait beau afficher une supériorité flagrante dans la construction du jeu, il n'en était pas moins à l'abri d'une contre-attaque. On vit soudain Bolic traverser la moitié du terrain et échouer de justesse devant le but. Personne n'avait été en mesure de l'intercepter!

Peu après, sur un coup franc, Maes écarta encore superbement un coup franc de Mihajlovic. Le temps des demi-mesures, qui avait fait parfois languir la partie en première période, était terminé.

L'entraîneur anderlechtois remplaça encore Lamptey, bien décevant hier soir, par Verheyen. Mais les Yougoslaves attendaient, comme toujours, leur heure, avec une patience de fourmi. Ils allaient profiter d'une balle lâchée par Maes, dont on se plaisait justement à souligner la bonne partie, pour obtenir l'égalisation par Cula, à peine entré au jeu.

Les champions de Belgique ne méritaient pas cet affront, et l'on fut tout heureux de les voir aussitôt reprendre leurs distance grâce à un excellent tir au ras du sol de Degryse. On devait en rester là, et c'était justice. Anderlecht n'avait pas ménagé ses effortspour clôturer ce chapitre européen en beauté.

Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 16 avril 1992)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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