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RSC Anderlecht

Dynamo Kiev

 
190e match européen du RSCA
 
1/16 de finale de la Coupe UEFA 1992-93. (Match aller, le 21/10/1992)
   
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compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 70'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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Pavlo Shkapenko
 20'
25' 
Luc Nilis
 
 
 
38' 
Marc Degryse
 
 
 
52' 
Bruno Versavel
 
 
 
 
 
Viktor Leonenko
 54'
60' 
Peter van Vossen
 
 
 
 
M. Frederick McKnight
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (15.000 spectateurs)
 
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2 BUTS ENCAISSES A DOMICILE QUI POURRAIENT COUTER CHER AUX ANDERLECHTOIS

Un chassé-croisé que les «Mauves» n'attendaient pas. Après avoir craint le pire dans le premier quart d'heure, le Sporting a retrouvé une partie de son football.

Une centième victoire en Coupe d'Europe, cela fait bien sûr une carte de visite, mais il ne fait aucun doute que le Sporting aurait préféré qu'elle prenne une autre allure, hier soir. Car si les Bruxellois ont fait parler la poudre, ils ont surtout encaissé deux buts qui pourraient leur coûter cher, dans quinze jours, en Ukraine.

Le Dynamo Kiev a beau être un des géants du football continental, il n'avait guère inspiré les candidats spectateurs de ce seizième- de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Le club ukrainien a évidemment perdu quelques plumes de sa renommée depuis l'éclatement de l'URSS, et les têtes couronnées, susceptibles d'allécher le public, ne garnissent plus son aréopage.

Mais entre un relatif inconnu et un cul-de-jatte, il y a de la marge. Ce Kiev «nouvelle vague» avait quelques beaux atouts en magasin, ce qui se vérifia d'ailleurs d'entrée de jeu avec une circulation de balle nettement supérieure à celle des «Mauves», qui ne s'attendaient pas à une telle réplique. Même massivement groupés derrière, les Anderlechtois se contentèrent ainsi de compter l'air que déplaçaient le petit Leonenko et Shkapenko... que personne ne fut finalement surpris de voir échapper au piège du hors-jeu et d'ouvrir la marque sous une bronca d'enfer après vingt minutes de jeu (0-1). Filip De Wilde, qui avait déjà eu un réflexe étonnant 120 secondes plus tôt sur un envoi du même joueur, n'avait plus osé se précipiter à la rencontre de son adversaire, comme il l'avait fait samedi devant Didier Segers.

Cela sentait le roussi, sauf pour Peter Van Vossen, une fois de plus l'homme à tout faire dans une formation visiblement dés-orientée. C'est du Hollandais que devait venir la lumière et c'est ce qui se produisit à la 23e, lorsque l'un de ses services, mal repoussé par Demianenko, aboutit à Nilis, qui remit les équipes à égalité (1-1).

Rien n'était rose pour autant et personne ne s'étonna vraiment de voir Luka Peruzovic remanier une fois de plus son arrière-garde après une demi-heure... ou plutôt renforcer une ligne médiane qui perdait décidément trop de ballons. Kooiman fit les frais de l'opération, Versavel monta au jeu et De Wolf recula au poste de dernier homme. Cela porta ses fruits, puisque, sans vraiment épater la galerie, les Anderlechtois se firent de plus en plus pressants et inscrivirent rapidement un deuxième but par Degryse, qui avait profité d'une perte de balle dans l'axe du but, avant de filer vers Martinkenas, après s'être appuyé sur Nilis (2-1).

À quatre minutes du repos, «Lucky Luc» joua de malchance quand un de ces envois dont il a le secret s'en alla frapper l'équerre du but. Anderlecht était déjà bien payé; il ne fallait pas exagérer!

Ce maigre viatique était pourtant bien insuffisant pour affronter, dans quinze jours, les 100.000 spectateurs du Stade républicain. Cinq minutes après la reprise, le revenant Versavel exploita sans trop de difficultés une remise de Van Vossen consécutive à un centre de Crasson pour donner au score des allures un peu plus confortables (3-1). Mais c'était sans compter sur le sens de la repartie de Leonenko, qui, à la 53e, ajusta De Wilde d'un tir apparemment anodin expédié de 25 mètres (3-2)!

Le chassé-croisé reprit de plus belle à l'heure de jeu, lorsque Peter Van Vossen trouva enfin la juste récompense de ses efforts en se retrouvant à la réception d'un coup de coin de Nilis (4-2).

Six buts, on ne s'était vraiment pas embêté, au parc Astrid! D'autant que Nilis, Van Vossen et Leonenko faillirent bien, à tour de rôle, en ajouter un septième au compteur.

Par PHILIPPE VANDE WEYER (Journal Le Soir du 22 octobre 1992)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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