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Standard de Liège

Cardiff City FC

 
119e match européen du Standard de Liège
 
1e tour de la Coupe des vainqueurs de coupe 1993-94. (Match aller, le 15/09/1993)
   
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 30'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 82'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
 
 68'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 87'
 
 
 
 
 
 
 
 60'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 82'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
   
 
 
 
 87'
   
 
 
 
 
 
 
 
     
 
 
 
 
 
14' 
Roberto Bisconti
 
 
 
 
 
Tony Bird
 36'
 
 
Tony Bird
 63'
64' 
Marc Wilmots
 
 
 
71' 
André Cruz
 
 
 
78' 
Patrick Asselman
 
 
 
84' 
Marc Wilmots
 
 
 
 
M. Eyjolfur Olafsson
 
Stade de Sclessin à Liège. (9.000 spectateurs)
 
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Coupe des vainqueurs de coupe: Quatre buts liégeois en vingt minutes! (Journal Le Soir du 16.09.93)

Elevé au rang de sauveur, samedi soir, à l'issue de la confrontation contre Ekeren, Sacha Rychkov n'a laissé à personne d'autre que lui le soin de lancer le Standard, hier soir, sur orbite européenne. La partie avait débuté depuis moins d'un quart d'heure quand, au prix d'un magistral coup de patte, le jeune fauve sibérien déchiqueta l'arrière-garde galloise, offrant à son équipier Bisconti l'occasion d'inscrire son tout premier but continental. Cette manche aller des seizièmes de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe débutait sous les meilleurs auspices pour le Russe comme pour toute son équipe. Une équipe étonnamment rafistolée par Arie Haan. En l'absence de plusieurs titulaires, le mentor hollandais avait finalement joué la carte de l'improvisation la plus totale. Sur le flanc droit de la défense orpheline de Genaux, le public découvrit ainsi l'un des jouvenceaux du Sart-Tilman, le mulâtre Axel Smeets qui fit toutes ses classes à Anderlecht avant de prendre, par la grâce d'un transfert libre, le chemin de Sclessin. Tout comme Rychkov et ce transfuge parachuté du ciel, Bisconti effectuait lui aussi ses grands débuts internationaux à la place de l'infortuné Vervoort. Chargé de balayer le flanc gauche en relais avec Léonard, lui aussi réintégré dans ses fonctions de titulaire, l'Italo-Belge exprima d'entrée de jeu une remarquable vivacité à l'image d'une formation qui trouva beaucoup plus rapidement ses marques qu'à l'accoutumée. Nul ne fut autrement étonné de voir ainsi le Standard prendre rapidement l'avance, Wilmots s'étant déjà vu refuser, pour hors jeu très contestable, le but d'ouverture.

Les joueurs principautaires s'étant rapidement assurés de la maîtrise du milieu de terrain, il leur restait à concrétiser au marquoir leur incontestable supériorité technique. C'était plus vite facile à dire qu'à faire. Témoignant d'une hargne toute britannique, Cardiff réussit rapidement à tempérer les ardeurs de l'opposition. Pire même: alors même qu'on s'orientait vers la pause, André Cruz, trop sûr de lui, commit une épouvantable bévue exploitée aussitôt par Bird qui s'en alla calmement glisser le ballon sous le corps de Bodart. Les 6.000 supporters liégeois, n'en croyaient pas leurs yeux!

Ils n'étaient pourtant pas au bout de leurs émotions. Alors qu'ils pensaient vivre une seconde période à sens unique, ils tremblèrent constamment d'effroi à chaque fois que City s'emparait du ballon pour partir en contre. La coupe se mit à déborder juste après le remplacement de Bettagno par Goossens. A peine le jeu avait-il repris son cours que Bird reprenait victorieusement, d'une frappe superbe, un centre de Griffith. Fort heureusement pour le Standard, il en fallait plus pour décourager un gars de la trempe de Wilmots. Rageur, le Jodoignois, auquel le juge de touche avait entre-temps refusé un nouveau but, rétablit sur-le-champ l'égalisation. Cette réaction d'homme s'avéra salvatrice. Tout requinqué, le Standard injecta ses dernières forces dans un palpitant baroud d'honneur qui valut d'abord à Cruz de porter les siens au commandement à la faveur d'un penalty accordé à Asselman, à Asselman lui-même, sur passe de Goossens, de porter les chiffres à 4-2 et à Wilmots, enfin, de fixer le score à 5-2. Un score insolite mais suffisant, semble-t-il, pour permettre aux Liégeois d'effectuer en toute sérénité le voyage aux Iles.

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 16 septembre 1993)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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