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Cardiff City FC

Standard de Liège

 
120e match européen du Standard de Liège
 
1e tour de la Coupe des vainqueurs de coupe 1993-94. (Match retour, le 29/09/1993)
   
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 20'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 45'
 
 
 45'
 19'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 4'
 
 
 
 
 
 
 
 
 65'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 65'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
Daniel Street (G)
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 20'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 46'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 65'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 65'
     
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marc Wilmots
 13'
 
 
Mohammed Lashaf
 35'
 
 
Roberto Bisconti
 50'
60' 
Robert James
 
 
 
 
 
Ninian Park à Cardiff. (6.096 spectateurs)
 
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Qualification sans problème pour les huitièmes de finale de la C2 (Journal Le Soir du 29 septembre 1993)

Ninian Park était loin d'illustrer l'enfer, hier soir, au coup d'envoi de ce match retour des seizièmes de finale de la Coupe des Vainqueurs de Coupe. Victime de ses médiocres performances en championnat d'Angleterre, Cardiff City n'était pas parvenu à convaincre ses fans que sa qualification européenne passait par le soutien inconditionnel du populo. Six mille personnes, tout au plus, avaient donc pris ce mardi le chemin du stade malgré des conditions climatiques particulièrement clémentes pour la saison.

Les Gallois entamèrent du reste le partie en manches courtes mais avec un coeur et une détermination à renverser les montagnes. Le Standard avait été prévenu dès le matin par voie de presse: sa victime de Sclessin allait vendre très chèrement sa peau. Comme il l'avait promis, Eddie May n'avait d'ailleurs pas hésité à prendre tous les risques pour aborder ce match de la dernière chance. Il avait, notamment, laissé sur la touche son meilleur gardien, l'Anglais Kite, question de permettre à l'Irlandais Miller d'apporter son concours au travail de sape imposé, d'entrée de jeu, à Cardiff.

Pour contrer de tels arguments, Arie Haan avait choisi de sortir des sentiers battus. Plutôt que de mobiliser l'essentiel de ses forces en défense, le stratège batave avait concocté une équipe susceptible de porter constamment le danger dans le camp adverse. Et le Batave, qui s'était mis en tête de gagner cette partie, aurait pu être récompensé, au-delà de toute espérance, de son audace, dès la 3ème minute de jeu, si Wilmots avait exploité une superbe passe en profondeur de Hellers. Bien que vouée à l'échec, cette action avait eu le mérite d'insuffler à nos compatriotes, une grande confiance en leurs moyens. Wilmots alla magistralement en appel de son loupé en reprenant avec succès, du front, un coup de coin aérien de Van Rooij. On jouait depuis moins d'un quart d'heure seulement et le Standard venait déjà de prendre une option décisive sur la qualification.

Cette éclaircie était d'autant plus salvatrice que, dans la foulée, Bodart dut quitter le terrain en boîtant bas. Le capitaine des Rouches s'était abimé le pied en intervenant devant Thompson à la suite d'une passe en retrait fort mal calibrée par Cruz. Victime, peut-être, d'une fracture de la malléole, il céda les gants à Munaron non sans avoir, de façon très chevaleresque, apporté sa contribution au succès des siens en interceptant avec brio, juste avant sa transmission de témoin, une reprise aérienne de Baddeley.

Le Standard avait retrouvé hier tout son entregent et toute sa force de caractère. Il fut bien près du break, à la demi-heure, quand deux superbes mouvements d'ensemble amenèrent en position de conclure Lashaf et Hellers. Mais alors qu'ils n'avaient plus qu'à conclure, le Marocain et le Luxembourgeois échouèrent sur le gardien de substitution. Ce n'était toutefois que partie remise pour les Liégeois. A la 36ème minute, en effet, un centre de Léonard affolait l'arrière-garde, inconsistante, des Gallois qui offraient sur un plateau le 0-2 à Lashaf.

Le kop de Sclessin libérait, en une fois, toutes ses frustations pour clamer son admiration à l'adresse de ses favoris. Une heure durant, il trépigna, battit des mains, psalmodia ses chants de victoire trop longtemps contenus dans une insupportable attente.

Tout le répertoire du matricule 16 défila ainsi au cours de cette soirée de liesse marquée encore, dès la reprise, par un troisième but de Bisconti puis, dans l'anonymat le plus total, par un tir vengeur de James qui, pour l'anecdote, ramena le score à 1-3. Pourvu que ça dure!

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 29 septembre 1993)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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