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RSC Anderlecht

Ferencvaros TC

 
210e match européen du RSCA
 
Tour préliminaire de la Ligue des Champions 1995-96. (Match aller, le 9/08/1995)
   
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compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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 78'
 
 
 
Zoran Kuntic
 58'
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (18.000 spectateurs)
 
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GROSSE KATASTROFE: LE SPORTING BATTU 0-1 PAR FERENCVAROS AU PARC

Peu convaincants, les Mauves ont été surpris par une contre-attaque hongroise en deuxième mi-temps. Ils sont presque éliminés !

La tension était évidemment à son comble, hier soir au parc Astrid, lorsque les joueurs du Sporting d'Anderlecht et de Ferencvaros pénétrèrent sur la pelouse pour disputer la première manche de ce tour préliminaire de la Coupe des champions. Il n'était pas question, pour les Mauves, battus le week-end dernier à Alost, de trébucher une nouvelle fois et d'hypothéquer ainsi leur qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Pour rester compétitif sur la scène européenne - et permettre au football belge de conserver une place de choix dans la hiérarchie européenne - le Sporting, on le sait, ne peut se priver des dizaines de millions drainés par ce mini-tournoi entre les plus grandes équipes du continent.

Contrairement à ce que l'on avait imaginé, Herbert Neumann n'avait pas modifié ses plans par rapport aux derniers matchs de ses joueurs. Seul De Bilde était aligné en attaque et Preko arpentait le flanc droit.

Cette occupation du terrain ne permit pas aux Anderlechtois de prendre l'ascendant sur leurs adversaires durant le début de la partie. Crispés, multipliant les erreurs techniques et les passes approximatives, les champions de Belgique n'inquiétèrent jamais le gardien Hajdu, au cours du premier quart d'heure, excepté sur un bon tir à distance de Crasson.

A la demi-heure, les Mauves haussèrent enfin le rythme des échanges et ils portèrent dès lors à plusieurs reprises le danger devant le but adverse. Preko vit l'un de ses envois détourné sur la ligne de but par Simon et, dans les minutes qui suivirent, De Bilde, Boffin, Crasson et Zetterberg tentèrent également leur chance sans parvenir à cadrer leurs tirs. Le Sporting s'était réveillé au cours du troisième quart d'heure, mais, dans l'ensemble, sa première période avait été fort laborieuse.

Juste après le repos, Neumann remplaça Crasson, touché au genou, par Haagdoren, lequel apporta, comme d'habitude, sa vivacité à l'équipe anderlechtoise. Sur un mouvement rapidement mené par Preko et Boffin, De Bilde se retrouva en bonne position, mais il croisa trop sa reprise de la tête. Le Sporting méritait d'inscrire un but, mais ce furent, au contraire, les joueurs de Ferencvaros qui ouvrirent la marque à l'issue d'une contre-attaque meurtrière conclue devant De Vlieger par Kuntics (0-1).

Comme ce fut le cas à Alost, les Mauves eurent beaucoup de mal à réagir au but de leurs adversaires. Ils prirent possession du camp hongrois, mais leurs actions étaient sans fil conducteur et les joueurs de Budapest, fort solidaires, n'étaient presque jamais mis en difficulté. A la 71e minute, Karagiannis tira au but, mais le ballon s'envola au-dessus de l'objectif.

Après une nouvelle contre-attaque manquée maladroitement par les Hongrois, Boffin hérita d'un excellent ballon dans le rectangle, mais il tira... sur le crâne de Preko. Quelques instants plus tard, Grün expédia un bon tir à distance, mais Hajdu parvint à capter l'envoi du capitaine du Sporting.

Dans les dernières minutes, les champions de Belgique essayèrent encore de revenir à la marque, mais leurs tentatives furent vaines.

La campagne européenne du Sporting tourne déjà à la faillite. A l'image du système tactique choisi par Neumann, lequel méditera sans doute encore longtemps sur l'utilité d'un second attaquant dans un match qu'il est impératif de gagner.

Par ALEXANDRE CHARLIER et RUDOLF MARTON (Journal Le Soir du 10 août 1995)

Source : Les archives du journal Le Soir