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AEK Athènes

KRC Genk

 
19e match européen du KRC Genk
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2002-03 - Groupe C - (5ème journée, le 30/10/2002)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 66'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Wesley Sonck
 22'
30' 
Vasilis Lakis
 
 
 
 
 
Nikos Goumas Stadium à Athènes. (24.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe C - 5ème journée

 
AEK - Genk : 1 - 1
Real - Rome : 0 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
  8
 5/6
 2
 2
 1
14
 6
 + 8
Qualif en 1/8 de LC
 2
 AS Rome (Ita)
  8
 5/6
 2
 2
 1
  2
 3
  - 1
Qualif en 1/8 de LC
 3
 AEK Athènes (Grè)
  5
 5/6
 0
 5
 0
  6
 6
    0
Repêché en 1/16 de C3
 4
 KRC Genk
  3
 5/6
 0
 3
 2
  1
 8
  - 7
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2002-03 : cliquer ici
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Les Limbourgeois sont éliminés de la C1. Genk-Real, ce sera pour l'UEFA (Journal Le Soir du 31 octobre 2002)

Après avoir forcé son troisième match nul dans la Ligue des champions, mercredi soir, sur les terres de l'AEK Athènes, Genk a perdu toute chance de poursuivre son aventure en Ligue des champions. Il ne lui reste désormais plus qu'à tout miser sur la visite du Real pour entretenir l'espoir de se qualifier pour la coupe UEFA.
Pourtant, mercredi matin, les joueurs de Genk étaient encore tout sourire en visitant le site de l'Acropole sans passer inaperçu auprès des touristes. En vedette ? Sonck, Beslija et Suzuki que Sonck tentait de présenter à toutes les Japonaises présentes.
Jos Vaessen, le président, était également de la partie, tout sourire.
Avant de le perdre en soirée à la lecture d'un article de « Voetbal Magazine » où Geert Smets, le manager commercial de Saint-Trond, le comparait à Willy Van den Wijngaert, le président malinois.
La règle dans les affaires veut qu'on s'occupe de son entreprise. Alors qu'il regarde Saint-Trond sans se mêler de Genk, pestait, furieux, le président limbourgeois. Genk-Saint-Trond du 14 décembre est déjà lancé ! Autant écrire que la soirée du président de Genk commençait mal. Mais il allait vite retrouver le sourire quand il vit Suzuki (titularisé pour la deuxième fois), partir à la limite du hors-jeu, débouler sur le flanc droit pour servir Sonck. Le premier but de Genk en Ligue des champions était enfin inscrit.
Rapidement, on avait pris conscience de la fragilité défensive de l'AEK. Mais on connaissait en revanche celle de Genk. Sur un long ballon dans le dos des défenseurs limbourgeois, Lakis se jouait de Moons pour égaliser. Une réalisation qui aurait déjà pu survenir dès la 10e minute quand l'arbitre suisse refusait un but grec pour un hors-jeu que Wamfor annulait pourtant.
L'égalisation confirmait en revanche le potentiel offensif des Grecs où, à plusieurs reprises, Nikolaidis secouait l'arrière-garde des champions de Belgique.
Dans une première période marquée par les nombreuses fautes techniques des joueurs de Bajevic, Genk tenait toutefois la dragée haute à l'équipe locale avec un Skoko accumulant de manière impressionnante les kilomètres.
C'est vraiment un très bon joueur, expliquait Ezio Sella, le deuxième coach de l'AS Roma. Sonck est aussi un bon joueur, mais il n'est pas assez en pointe. Genk, qui est une formation d'avenir, joue plus en équipe que l'AEK qui ne possède pas, je trouve, de grandes personnalités.Dès le début de la seconde période, Genk subissait le siège d'un AEK beaucoup plus précis. Et si Nikolaidis avait joué avec sa tête, Genk pouvait encaisser un deuxième but à l'heure de jeu. Voire un peu plus tard avec Katsouranis.
Mais, l'orage passé, Genk refaisait surface et une ouverture de Thijs trouvait idéalement Sonck. Mais, à l'image de Dagano à Rome, celui-ci manquait sa reprise. Quelques instants plus tard, Daerden écopait d'un carton jaune le privant du dernier match contre Madrid.
Vu les occasions, je crois que le nul est justifié aujourd'hui, concédait Bernd Thijs. Et puis, on a enfin pu marquer.
Doit-on avoir des regrets ? s'interrogeait Jos Daerden. Nous avons été absents durant une seule mi-temps sur les dix disputées. Les autres fois, on a été aussi bons que l'adversaire, parfois supérieurs. Qui plus est, après notre défaite à Madrid, nous avons pu conserver notre jeu. Maintenant, on doit battre le Real et espérer un nul entre Rome et Athènes. Un pari réalisable ? Nous avons une chance à saisir, et on peut la prendre, souriait Skoko.

ETIENNE PAIROUX (Journal Le Soir du 31 octobre 2002)

Source : Les archives du journal Le Soir