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Ajax Amsterdam

FC Bruges

 
177e match européen du FC Bruges
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2003-04 - Groupe H - (2ème journée, le 1/10/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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 74'
 
 
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 64'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 46'
   
 
 
 
 79'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 87'
 
11' 
Wesley Sonck
 
 
 
54' 
Wesley Sonck
 
 
 
 
 
Amsterdam ArenA à Amsterdam. (49.371 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe H - 2ème journée

 
Ajax - Bruges : 2 - 0
Celta - Milan - : 0 - 0
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Milan AC (Ita)
  4
 2/6
 1
 1
 0
 1
 0
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 2
 Ajax Amsterdam (Hol)
  3
 2/6
 1
 0
 1
 2
 1
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 3
 Celta Vigo (Esp)
  2
 2/6
 0
 2
 0
 1
 1
    0
Repêché en 1/16 de C3
 4
 FC Bruges
  1
 2/6
 0
 1
 1
 1
 3
  - 2
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2003-04 : cliquer ici
 
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Le Milan AC est tenu en échec sur le terrain du Celta Vigo (0-0)
Bruges en rade à Amsterdam


Sonck crucifie deux fois le Club. Bruges aborde la partie la plus ardue de son programme, à savoir ses deux matchs contre le Milan AC, avec 1 point.

De notre envoyé spécial à AMSTERDAM

Ronald Koeman avait déclaré savoir à quoi s'attendre à propos du FC Bruges. Mais savait-il que Trond Sollied allait à ce point biaiser qu'il avait annoncé dès le soir de la victoire en championnat contre Beveren, qu'Olivier De Cock (ischios-jambiers) ne jouerait pas à Amsterdam, pour finalement aligner le back droit international... dans l'entrejeu ?

Qu'importe, l'entraîneur néerlandais allait répondre à son homologue en lui improvisant non pas une composition d'équipe inédite, mais un dispositif légèrement inhabituel. Une sorte de variation libre du 4-3-3, marque de fabrique déposée du club ajacide depuis la grande époque d'un certain Johan Cruyff, avec un Wesley Sonck autorisé à repiquer vers le centre de la pelouse (exécrable d'ailleurs) à la première occasion afin de bénéficier du jeu tout en déviations de Zlatan Ibrahimovic.

C'est précisément dans ce contexte que tomba le premier but néerlandais alors que l'on en était toujours au traditionnel round d'observation. Une passe en profondeur de Pienaar immédiatement talonnée par Ibrahimovic à l'attention d'un Sonck parti comme une fusée dans le dos de la défense brugeoise et couvert par Cornelis au niveau du hors-jeu. Le reste n'était plus qu'un jeu d'influence et de fixation entre le Soulier d'Or 2002 et le gardien brugeois qui dut en fin de compte s'incliner sur un ballon imparable, glissé en douceur sur sa droite.

Comme à Dortmund voici un mois, le schéma tactique de Trond Sollied en prenait un sacré coup d'entrée de jeu ou presque. Et comme à Dortmund, le technicien norvégien privilégia dans un premier temps un réajustement avec les moyens du bords. On vit ainsi Gert Verheyen apporter davantage de soutien à Bengt Saeternes qui au passage, manquait une occasion énorme d'égaliser alors qu'il avait effectué le plus dur en effaçant le keeper adverse.

Littéralement promené par l'Ajax qui fit exploser à 63 % les chiffres de possession de balle en première période, les champions de Belgique avaient à peine le temps de tenter d'équilibrer les échanges - toujours avec le même dispositif bancal - que Sonck, encore lui, déjoua une seconde fois le piège du hors-jeu (avec un Cornelis une nouvelle fois pris en flagrant délit d'inattention) pour s'en aller inscrire, dans son style météorique, le but d'une victoire qui ne se discutait déjà plus depuis longtemps.

Privé d'un de ses pions aussi important que ne l'est en ce moment Andres Mendoza,dans la ligne d'attaque, le Club a surtout souffert à Amsterdam, de la comparaison dans le domaine de la créativité.

L'absence d'Alin Stoica ou le maintien en retrait de Nastja Ceh empêchent clairement, à l'heure actuelle, le FC Bruges de surmonter sa mauvaise passe.

C'est donc presque résigné dès le premier quart d'heure que les Blauw en Zwart ont égrené les minutes qui les séparaient du coup de sifflet final, incapables qu'ils étaient de transcender leur jeu comme ils auraient été en mesure de le faire pas plus tard que l'an passé.

Du pain bénit pour l'Ajax qui gomme du même coup, et sans trop se fatiguer, les stigmates d'une défaite (imméritée) à Milan, mais aussi un solide adjuvant moral pour les Anderlechtois qui, devant leur poste de télévision, n'auront pas manqué de relever les (nombreuses) lacunes de leur futur adversaire ce dimanche, au parc Astrid.

Affichant toute l'impuissance d'un fond de jeu si pas inexistant à tout le moins truffé de stéréotypes, les champions flandriens auront du mal à défendre ce qui leur reste de titre dans un match qui risque de se transformer (déjà !) en une passation de pouvoirs avec Anderlecht. Et que dire de la Ligue des champions dont le tournant qui s'amorce se fera en compagnie du Milan AC dans un double affrontement avec la meilleure équipe européenne de l'an dernier.

Bien du plaisir aux malheureux Brugeois...·


FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 2 octobre 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir