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KV Mechelen

UC Sampdoria

 
16e match européen du KV Mechelen
 
1/2 finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1988-89. (Match aller, le 5/04/1989)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 64'
 
 
 65'
   
 
 
 
 25'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 54'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 27'
 
 
 
 
 
 
 
 
 49'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 49'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
11' 
Eli Ohana
 
 
 
67' 
Geert Deferm
 
 
 
 
 
Gianluca Vialli
 73'
 
 
Stade 'Achter de Kazerne' à Malines. (14.500 spectateurs)
 
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Heureusement, Vialli ne sera pas là au match-retour (Journal Le Soir du 6 avril 1989)

Les Malinois auront bien du mérite à se hisser, pour la deuxième année consécutive, en finale européenne. Victorieux, ce mercredi, de la Sampdoria sur le score de 2 à 1, il leur faudra évoluer à la puissance 10, dans deux semaines, en Ligurie pour décrocher le privilège de défendre à Berne le précieux trophée brillamment conquis à Strasbourg, au printemps '88, face à l'Ajax Amsterdam. Car cet adversaire gênois est bien apparu comme la plus forte opposition qu'ait eu à rencontrer cette saison la bande à De Mos sur la scène internationale.

Dotée d'une défense de fer, d'une ligne médiane aussi expérimentée que talentueuse et d'un avant-centre émargeant à la race des seigneurs, la Sampdoria a tout pour plaire. Et pour réussir. C'est la raison pour laquelle elle engagera la seconde manche, au stade Marassi, avec les faveurs du pronostic.

Mais il serait malvenu, toutefois, de minimiser les chances de nos compatriotes. Invaincus après seize matches de compétition continentale, ceux-ci ont toujours marqué au moins un but en déplacement, à l'exception du tout récent voyage à Francfort. Un autre argument, d'un poids plus considérable encore, plaidera en faveur des Malinois. A nouveau pénalisé d'un carton jaune, Vialli, la terreur transalpine, ne sera pas de la partie à Gênes. Pas plus que Sanders.

Vialli écarté, la défense anversoise aura la tâche singulièrement allégée au match retour. Fidèle à sa réputation, celui-ci a encore fait parler la poudre derrière les casernes, inscrivant, après raté l'immanquable, le but de l'espoir pour les siens. Pour la première fois depuis l'automne dernier, Michel Preud'homme s'inclinait en Coupe des Coupes. La même mésaventure lui était déjà survenue douze mois plus tôt, en demi-finale également, lors de la venue de Bergame. Par un curieux concours de circonstances, l'Atalante s'était aussi inclinée par 2-1 à Malines. Ce qui n'avait pas empêché les Belges de réussir le même score en Italie et de conquérir leur passeport pour Strasbourg...

On n'en est pas encore là, évidemment. De l'affrontement de ce mercredi, on retiendra essentiellement le coup de poker tenté par De Mos pour régénérer le jeu malinois au milieu du terrain. Après avoir salué la guérison de Koeman, il choisit de confier au Hollandais le poste de libero, à charge pour Emmers de reprendre dans les ligne médiane ce rôle d'animateur qui lui va comme un gant. L'option tactique prônée par l'entraîneur batave ne tarda pas à porter ses fruits. La vivacité d'esprit et la promptitude d'action d'Emmers surprirent manifestement les troupes de Boskov. Par son jeu en un temps, ses dribbles ravageurs et ses passes redoublées, le jeune international limbourgeois sema une sacrée pagaille dans les rangs visiteurs. Et le premier but, d'une limpidité plus pure encore que l'eau déversée à torrents par le ciel, tomba, après onze minutes de jeu, à la suite d'un superbe mouvement offensif ponctué par une fulgurante reprise aérienne de Ohana. Eli, le messie, ouvrait aux siens les portes du bonheur. Encouragé comme jamais,il ne l'avait été par son public, Malines écrasa un peu plus la pédale de gaz, loupant plus d'une fois, en cours de première période, la balle de break.

Et quand Geert Deferm, appelé à la rescousse en début de seconde période, en remplacement de De Mesmaeker, propulsa à nouveau le ballon dans les filets gênois, on crut bien, comme Saint-Rombaut, que la messe était dite.

C'était mal connaître Vialli et les siens. Après avoir sollicité plus d'une fois très durement Michel Preud'homme et même raté l'immanquable, dans le chef, notamment, du beau Gianluca, la Sampdoria réduisit la marque, réalisant le score qu'elle espérait sans doute secrètement et qu'elle avait légitimement le droit de revendiquer.

Sans nous avoir transporté vers les plus hauts sommets, cette partie aura toutefois permis aux Malinois de retrouver moral et sérénité avant d'aborder les prochaines batailles qui l'opposeront successivement au Lierse, aux lions noirs de Rijkevorsel et à l'Antwerp. Autant de rencontres qui éprouveront durement le mental et les organismes des joueurs comme d'un entraîneur parvenu, de son propre aveu, à l'heure des grandes décisions. On saura bientôt si sa formation a réellement atteint son plafond. Ou si elle est capable de s'élever plus haut encore. Et de continuer à nous surprendre.

Hormis Clijsters, le leader du championnat de Belgique a récupéré l'essentiel de ses forces vives au moment d'amorcer le sprint final. Voilà longtemps qu'Aad De Mos n'avait plus eu l'embarras du choix. Désormais, chacun va se battre, avec toute son énergie, pour aider son club à triompher. L'affaire reste bien engagée. Sur tous les tableaux...

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 6 avril 1989)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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