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Royal Antwerp FC

Admira Wacker

 
44e match européen du Royal Antwerp FC
 
1/8 de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1992-93 (Match retour, le 4/11/1992)
 
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 79'
 
 
 
 
 
 102'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 106'
 
 
 
 
 
 
 
 82'
 
 
 106'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 21'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 74'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 40'
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 106'
 
 
 
 
 21'
 
 119'
 
 
 106'
 
 
 
 
 74'
     
 
 
 
 
 
 
 
 
21' 
Czerniatynski
 
 
 
43' 
Cisse Severeyns
 
 
 
 
 
Gerald Bacher
 46'
 
 
J. Abfaltere
 57'
 
 
Roger Ljung
 62'
 
 
Roger Ljung
 77'
97' 
Czerniatynski
 
 
 
 
M. Zbigniew Przesmycki
 
Bosuilstadion à Anvers. (6.000 spectateurs)
 
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L'Antwerp s'est créé une grosse frayeur ! (Journal Le Soir du 5 novembre 1992)

Vainqueur 2-4 à Vienne, il y a quinze jours, les Anversois étaient les premiers à se voir déjà qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe des coupes. C'est également ce que la plupart des gens présents à Deurne, hier soir, croyait. C'était sans compter sur l'effroyable soirée qu'allaient passer les poulains de Walter Meeuws...
Les Autrichiens, eux, ne l'entendaient pas de la même oreille. La troupe de Sigi Held se montra très entreprenante en début de rencontre, à l'image de Marschall dont le plan ne fut pas des meilleurs lorsqu'il ne sut profiter d'une erreur de Smidts.
Durant le premier quart d'heure, la plaine de Deurne ressembla à Paris (avec le vacarme en moins) et les «grands boulevards» qui s'étaient dessinés dans la défense anversoise étaient autant d'invitations pour les Viennois à danser aux abords de Svilar.
De son banc de touche, Meeuws pouvait se poser des questions. Avait-il fait le bon choix en confiant le rôle d'organisateur à Ukkonen plutôt qu'à Vincent comme on le pressentait? L'absence de Lehnhoff, suspendu, se faisait en tout cas cruellement ressentir au sein de l'entrejeu anversois où Moukrim, préféré à Van Veirdeghem, avait du mal à s'imposer.
Sans rien démontrer, l'Antwerp parvint toutefois à ouvrir la marque par l'entremise, devinez de qui?, Czerniatynski bien sûr qui mit à profit une erreur de Zingler (1-0).
Dans la foulée, Van Veirdeghem fut appelé à monter au jeu en remplacement de Segers. Ce changement ne fut pas de nature à hausser le rythme d'une rencontre qui retomba dans une médiocrité sans pareille! Il était bien difficile, en effet, de s'imaginer que l'on assistait à un match de coupe d'Europe...
Marschall se fit même exclure cinq minutes avant la mi-temps pour une faute de réaction sur Kiekens. L'Admira ne se contentait plus du seul handicap à remonter; voilà qu'il était en outre privé des services de son élément le plus remuant! Les actions autrichiennes descendirent encore d'un cran lorsque Severeyns, bien servi de la tête par Czernia, fit 2-0... dans la plus totale indifférence.
Celle-ci fut aussi grande lorsque Bacher mit à profit une percée d'Artner pour réduire la marque juste après le repos. La mi-temps avait redonné du jus aux visiteurs, lesquels faillirent égaliser par Abfalterer, mais Svilar détourna des poings l'envoi du centre-avant.
Le portier yougoslave ne put en revanche esquisser le moindre geste quand le même Abfalterer risqua un tir des 25 mètres qui termina sa course au fond des filets (2-2). L'Antwerp se faisait rejoindre par une opposition réduite, rappelons-le, à dix unités! La farce rappela celle que joua l'Antwerp à Vitosha Sofia, il y a deux ans, mais, cette fois-ci, elle devint carrément insupportable puisque l'Admira se porta au commandement grâce à un coup-franc de Ljung (2-3).
La débandade était humiliante pour les protégés de Meeuws. La danse que leur imposaient dix gaillards animés d'une volonté extraordinaire ressemblait plus à une danse du scalp qu'à une valse. La montée au jeu de Vincent ne changea rien. Ljung, de la tête, fit 2-4 et contraignit, dans la stupeur que l'on devine, les deux équipes à disputer une prolongation!
Les Viennois allaient-ils craquer physiquement? Pas vraiment même si Czernia, encore lui, surgit pour détourner de la tête un envoi de Van Rethy (3-4). Il restait 22 minutes à jouer. Ce but condamna - malheureusement, serait-on tenté d'écrire - les Autrichiens...

PAOLO LEONARDI (Journal Le Soir du 5 novembre 1992)

Source : Les archives du journal Le Soir