RSC Anderlecht |
HJK Helsinki |
195e match européen du RSCA |
1er tour de la Ligue des Champions 1993-94. (Match retour, le 30/09/1993) |
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68' |
Jari Europaeus (C) |
63' |
54' |
Luc Nilis (C) |
55' |
77' |
Peter Maes (G) |
M. Palmroos (G) |
63' |
54' |
77' |
68' |
16' |
Luc Nilis |
21' |
Luc Nilis |
41' |
Luc Nilis |
M. Antonio Jose Almeida Marçal |
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (12.000 spectateurs) |
Comme prévu, Anderlecht s'est qualifié sans problèmes en coupe des champions Trois buts: Luc Nilis remis sur de bons rails. Le Limbourgeois a mérité le classique coup de chapeau en première mi-temps. Il ne restait plus au Sporting qu'à contrôler le match. Facile ! Ambiance plutôt tiède, hier soir, au parc Astrid, où la visite des modestes amateurs finlandais, déjà largement battus au match-aller, n'était évidemment pas de nature à faire courir les foules. Malgré la désastreuse défaite de vendredi dernier, Johan Boskamp avait pratiquement gardé la même équipe. Il est vrai que, dans les circonstances actuelles, il ne dispose plus d'un éventail de possibilités très large. Seul, Alain Van Baeckel profitait de l'absence de Philippe Albert, toujours suspendu, pour faire sa rentrée. Quant à Pär Zetterberg, longtemps incertain, il avait pu finalement répondre présent. Anderlecht parut prendre les choses plus au sérieux qu'à l'occasion de la première manche où il s'était montré nul pendant près d'une heure. Depuis quelques jours, il faut dire que les cloches n'ont cessé de sonner à toute volée dans les vestiaires du stade Constant Vanden Stock, lequel avait d'ailleurs tenu personnellement à tenir le rôle du sacristain! Faisant bien circuler le ballon, les champions de Belgique ne mirent qu'un quart d'heure avant de trouver l'ouverture par Luc Nilis qui dévia de la tête un centre de Boffin. Cinq minutes plus tard, le Limbourgeois doublait facilement la mise. Il suffit parfois d'un peu de réussite pour retrouver une confiance en fuite depuis des semaines! L'équipe anderlechtoise pouvait désormais contrôler la situation en tout sérénité. Humbles jusqu'à la timidité, les Finlandais ne faisaient que de rarissimes incursions dans leur camp. Quel soulagement après l'enfer de l'autre soir! Luc Nilis ajouta un troisième but à son actif peu avant que ne retentisse le signal du repos. Un coup de chapeau parfait qui l'aura remis - souhaitons-le - sur de bons rails. Quand le jeu reprit, les blonds Nordiques firent mine de sortir de cette prudence qui les avait guindés jusque là. Le temps d'obtenir leur premier coup de coin de la rencontre: un événement dans le cours de ce match tellement inégal! Il n'est pas facile de garder sa concentration dans un pareil contexte. Plusieurs relances approximatives de la défense anderlechtoise permirent encore au HJK Helsinki de dessiner quelques offensives sans véritable péril pour Philippe De Wilde. Un deuxième, puis un troisième coups de coin au bénéfice des visiteurs apportèrent tout de même un soupçon de piment à cette soirée presque aussi fade que la cuisine finlandaise! Après une grosse heure de jeu, Johan Boskamp effectua un jugement qui eut visiblement le don de réjouir le public. Charly Musonda, qui n'avait pas eu encore la joie de fouler la gazon du parc Astrid cette saison, prit la place de Zetterberg que l'on savait handicapé par une cheville douloureuse. Il y avait si longtemps que l'on attendait le malchanceux Zambien! Sa présence ne fut d'ailleurs pas étrangère à un regain d'intérêt. On retrouvait, non sans plaisir, ce coup de patte élégant, sa touche de balle un peu feutrée que les connaisseurs anderlechtois avaient si souvent regrettés. Luc Nilis tirait au but dans toutes les positions, mais le charme était rompu. Trois roses pour une soirée européenne, même en face d'un adversaire en deça de la moyenne, ce n'était pas trop mal. Dans le dernier quart d'heure, avant que Haagdoren ne remplaçât Bosman, De Wilde avait franchement loupé le ballon sur un coup de coin dont les naïfs Finlandais n'avaient pas profité. Puis une balle généreusement balancée dans les tribunes par ce poète de Rutjes, il n'en fallait pas plus pour que le bon peuple se fachât soudain. Il était temps d'en finir... Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 30 septembre 1993) Source : Les archives du journal Le Soir |
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