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Sparta Prague

RSC Anderlecht

 
196e match européen du RSCA
 
2ème tour de la Ligue des Champions 1993-94. (Match aller, le 20/10/1993)
 
    compo
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 66'
 
 
 
 
 
 38'
 
 
 46'
 
 
 
 
 81'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 32'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 89'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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Luc Nilis
 72'
 
M. Christer Fallström
 
Stadion Letna à Prague. (34.000 spectateurs)
 
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En Coupe des clubs champions : Une impressionnante leçon de maîtrise tactique

Excellente opération pour les Mauves. Le but de Nilis devrait leur assurer une place parmi les élus de la Ligue des champions.

De notre envoyé spécial à PRAGUE

Le stade du Sparta n'était pas entièrement rempli, hier soir, pour ce match aller du deuxième tour de la Coupe des champions. Ce n'était toutefois que par mesure de sécurité que certains secteurs étaient restés vides et l'ambiance, électrisée dès le départ, n'en avait pas souffert.

Johan Boskamp ne nous avait plus réservé de surprise en alignant sa formation. Quelque peu incertains en débarquant à Prague, Michel De Wolf et Bruno Versavel étaient finalement en mesure de tenir leur place.

Les Anderlechtois abordèrent la rencontre de manière organisée profitant même des espaces laissés entre les lignes tchèques pour porter le danger en direction du gardien Kuba. Il s'en est d'ailleurs fallu de très peu pour qu'ils n'ouvrent la marque après un quart d'heure de jeu par Nilis dont le tir fut détourné de justesse par le gardien adverse, puis, quelques secondes plus tard, par Johnny Bosman dont la «bicyclette» frôla le piquet du but.

Après ce premier quart d'heure mené avec intelligence par le Sporting, les Tchèques haussèrent le ton, ce qui obligea la défense belge à la plus grande vigilance. A la 21e minute, il fallut une magnifique détente aérienne de Filip De Wilde pour détourner sur la barre un coup franc du vétéran Chovanec. Quelques instants plus tard, un envoi de Siegl filait de peu à côté.

Le Sparta tentait visiblement d'emballer le match mais sans déstabiliser les Anderlechtois, impeccablement organisés et dont les rapides sorties mettaient régulièrement la ligne arrière tchèque en difficulté. A cinq minutes du repos, Johnny Bosman profita d'une perte de balle de Chovanec pour lober Kuba. Le coup était subtilement joué mais le ballon mourut malheureusement sur la barre transversale. Quelques instants plus tard, Boffin, lancé dans l'axe par Nilis, arriva à son tour en position de but, mais il manqua de sang-froid et tira lamentablement sur le gardien.

La première mi-temps, dans l'ensemble très plaisante à suivre, se terminait donc sur un score nul, lourd de regrets pour les Anderlechtois qui auraient mérité de rejoindre les vestiaires nantis d'un but d'avance.

A la reprise, le Sporting prit la direction des opérations sans parvenir pour autant à imposer son jeu. Péchant par approximation aux abords du rectangle, les Anderlechtois n'inquiétaient plus Kuba que sur phases arrêtées.

Mais la supériorité anderlechtoise était malgré tout incontestable et elle allait finalement se traduire au marquoir. A un quart d'heure de la fin, Johan Walem récupéra le ballon aux trente mètres et écarta le jeu vers Nilis, esseulé à l'entrée du rectangle. L'attaquant du Sporting contrôla le ballon de la poitrine et, dans le même mouvement, canonna dans les filets du but tchèque (0-1).

Durant les dernières minutes du match, le Sporting abandonna l'initiative aux joueurs de Prague, lesquels manquaient de mordant pour inquiéter la défense belge, orchestrée avec clairvoyance par Michel De Wolf.

Les Tchèques inquiétèrent encore De Wilde par de longs ballon aériens. Mais le gardien anderlechtois, témoigna de plus de la plus grande maîtrise jusqu'au coup de sifflet final.

Les joueurs de Johan Boskamp avaient réalisé une excellente prestation et se plaçaient par la même occasion en position idéale pour se qualifier pour la deuxième fois en trois ans parmi les huit équipes appelées à disputer la fameuse Ligue des champions. Il ne leur reste désormais plus qu'à confirmer leur bon comportement dans quinze jours au stade Constant Vanden Stock pour actionner le jackpot européen.

Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 21 octobre 1993)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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