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RSC Anderlecht

Sparta Prague

 
197e match européen du RSCA
 
2ème tour de la Ligue des Champions 1993-94. (Match retour, le 3/11/1993)
 
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compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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3' 
Johnny Bosman
 
 
 
 
 
Roman Vonasek
 19'
48' 
Luc Nilis
 
 
 
 
 
Roman Vonasek
 61'
71' 
Luc Nilis
 
 
 
89' 
Bruno Versavel
 
 
 
 
M. Antonio Martin Navarrete
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (16.000 spectateurs)
 
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En Coupe des clubs champions, Luc Nilis a encore fait la différence (Journal Le Soir du 4.11.1993)

Anderlecht s'est qualifié, non sans mal, pour la Ligue des champions. Rejoints deux fois, les Mauves ont été sauvés par leur avant-centre.

On était loin d'un stade comble, hier, au parc Astrid. Etait-ce l'impression que tout était dit déjà après la première manche? Peut-être. A moins que ce ne fut le peu de popularité de ce football tchèque que l'on connaît finalement assez mal? Ce n'était pas, en tout cas, l'ambiance calcinante des grandes soirées européennes.

Les Anderlechtois eurent cependant la bonne idée, dans ce match qu'ils pouvaient aborder avec une certaine décontraction, de mettre d'emblée la pression sur l'équipe praguoise. On jouait depuis moins de deux minutes, en effet, que Michel De Wolf intercepta habilement un ballon perdu par le Sparta. Sans hésiter, le petit Clabecquois amorça la contre-attaque. On le retrouva encore à la base d'un excellent centre que Bosman transforma en but d'un coup de tête plongeant. C'était un début plein de promesses.

Les champions de Belgique poursuivirent d'ailleurs à un rythme élevé. Un tir au ras du sol de Nilis frôla le montant du but. Puis Versavel effectua un plongeon spectaculaire dans le rectangle de réparation, avec moins de succès que samedi dernier toutefois...

Mais la facilité guettait le Sporting qui, peu à peu, desserra l'étreinte. Les Tchèques, que l'on croyait moralement effondrés, revinrent progressivement dans le match. Ils allaient profiter d'un coup de coin pour égaliser par Dvirnik. Le charme était bien rompu!

Pleins d'allant et d'agressivité tout en début de rencontre, les Anderlechtois se laissaient gagner par la nervosité. Dans d'autres conditions moins stressantes, Nilis n'auraient sans doute pas loupé l'occasion qui se présenta à lui à la 25e minute, mais il frappa le ballon dans la terre. Il est vrai que, dans le camp belge, on eut encore plus chaud cinq minutes plus tard lorsque Siegl, idéalement placé, envoya le ballon au-dessus du but après un débordement sur la droite. Mais où était Versavel? Par la suite, ce fut Rutjes qui donna un beau frisson en risquant une passe trop courte à De Wilde qui dut intervenir du pied. Tout cela n'était pas prévu au programme de la soirée et le public se mit à murmurer...

Fustigés, les hommes de Johan Boskamp tentèrent de reprendre le dessus. Un coup de coin provoqua une mêlée confuse que personne ne put mettre à profit. Les Mauves firent encore un effort qui n'eut d'autre résultat que de mettre Chovanec au tapis. Albert y recueillit d'ailleurs au passage un carton jaune. Le Sparta s'était retiré en défense et l'on en resta là pour la première mi-temps.

Michel De Wolf, qui s'était déjà fait soigner avant le repos pour une gêne aux adducteurs, avait à peine repris le jeu qu'il demandait son remplacement. Wim Kooiman.

Ce contre-temps n'allait cependant guère perturber l'équipe anderlechtoise qui se retrouva quelques instants plus tard au commandement à la suite d'un tir puissant de Nilis qui avait récupéré un centre de Boffin. Les Mauves reprirent l'initiative, faisant bien circuler le ballon, sans assurer malheureusement l'essentiel. La défense se relâchait souvent et, une dizaine de minutes plus tard, Vonasek ramenait le Sparta à hauteur de son adversaire. Ce n'était pas encore fini!

Une faute de ce même Vosanek sur Nilis dans la surface de réparation aurait pu déjà chasser nos angoisses, mais l'arbitre Navarrete décida de fermer les yeux, à la grande colère de la foule. La partie d'ailleurs se durcit aussitôt. Chovanec eut droit à un carton jaune.

La délivrance allait arriver peu après. Lancé par Kooiman, Luc Nilis échappa aux défenseurs tchèques et, après un raid de trente mètres il eut encore la force d'envoyer le ballon au fond des filets.

Le Sporting termina alors au grand galop ce match qui lui avait donné tant de frayeurs. Nilis en faisait voir de toutes les couleurs à Chovanec et à ses partenaires dont le manque de mobilité apparaissait enfin au grand jour.

Une talonnade d'Albert permit à Bruno Versavel d'ajouter la cerise sur le gâteau mauve. Les portes de la Ligue des Champions s'ouvraient désormais, toutes grandes, devant une équipe anderlechtoise euphorique.

Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 4 novembre 1993)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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