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FC Bruges

Panathinaïkos

 
110e match européen du FC Bruges
 
1/8 de finale de la Coupe des vainqueurs de coupe 1994-95 (Match aller, le 20/10/1994)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 64'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 53'
 
 
 
 
 68'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 45'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 85'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 49'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 79'
 45'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 79'
 
6' 
Lorenzo Staelens
 
 
 
 
 
Jan Breydelstadion à Bruges. (14.760 spectateurs)
 
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Les joueurs de Hugo Broos ont livré une partie très généreuse mais ils ont manqué beaucoup d'occasions. Un seul but d'avance: sera-ce suffisant pour les Brugeois?

L'Olympiapark affichait pratiquement complet, hier soir, à l'heure du coup d'envoi d'une partie importantissime pour les vice-champions de Belgique. Battu dimanche par Alost et confronté avec la redoutable obligation d'aller affronter, le week-end prochain, le Sporting d'Anderlecht, le Club Brugeois n'avait d'autre alternative que de renvoyer, hier, l'ascenseur à un public qui lui avait sportivement pardonné ses derniers égarements. La tâche proposée aux hommes de Hugo Broos en ce jeudi européen n'était, toutefois, pas de tout repos. Avec 15 points sur 15 en compétition hellénique et deux victoires à son palmarès international 94-95, le Panathinaïkos d'Athènes se déplaçait à Bruges avec la ferme intention de conserver son brevet d'invincibilité.

Les Grecs commencèrent pourtant la rencontre de la pire manière qui soit puisque, après 4 minutes, l'arbitre sanctionna d'un penalty une faute de main de Kolitsidakis dans le rectangle. Avec beaucoup de sang-froid, Staelens prit le gardien Wandzik à contre-pied (1-0).

Les joueurs de Hugo Broos pratiquaient un football inspiré et très généreux qui leur permettait de porter régulièrement le danger devant le but adverse. Au quart d'heure, Borkelmans se présenta seul devant Wandzik mais il ne parvint pas à conclure. Quelques minutes plus tard, l'arrière gauche brugeois, adressa un centre parfait à Eijkelkamp dont la reprise de la tête fut détournée miraculeusement par Wandzik. A dix minutes du repos, Eijkelkamp prolongea cette fois du pied un centre de Van der Heyden, obligeant Wandzik à une énième intervention. De leur côté, les Grecs n'inquiétèrent jamais réellement Verlinden avant la mi-temps.

Les vice-champions de Belgique reprirent leur domination dès le début de la seconde période mais ils se heurtèrent à une défense athénienne particulièrement renforcée. A la 49e minute, Renier expédia un tir violent qui passa de peu à côté, avant d'être imité, quelques instants plus tard par Van der Heyden.

Dans l'ensemble, les occasions brugeoises étaient plus éparses et moins nettes qu'en première période. A l'heure de jeu, Verheyen reprit de la tête un centre de Medved, mais le ballon passa assez loin au-dessus du but grec.

La générosité des «noir et bleu» se tarit au fil des minutes, ce qui permit aux joueurs helléniques de se montrer plus pressants. A la 74e minute, Warzycka échappa au marquage de Borkelmans mais il tira, ensuite, en plein sur Verlinden. La défense brugeoise fut encore régulièrement mise en difficulté dans les dernières minutes mais elle parvint à éviter l'égalisation. Un but d'écart, cela risque, cependant, d'être un peu court, dans quinze jours, dans l'enfer du stade olympique d'Athènes....

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 21 octobre 1994)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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