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RSC Anderlecht

Steaua Bucarest

 
204e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 1994-95 - Groupe C - (1ère journée, le 14/09/1994)
 
voir la compo du RSCA sur le terrain 
compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (14.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe C - 1ère journée

   
RSCA - Steaua : 0 - 0
Hajduk - Benfica : 0 - 0
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 RSC Anderlecht
 1
 1/6
 0
 1
 0
 0
 0
  0
 
 1
 Benfica (Por)
 1
 1/6
 0
 1
 0
 0
 0
  0
 
 1
 Hajduk Split (Cro)
 1
 1/6
 0
 1
 0
 0
 0
  0
 
 1
 Steaua Bucarest (Rou)
 1
 1/6
 0
 1
 0
 0
 0
  0
 
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Coupe des Champions 1994-95 : cliquer ici
 
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Décevante entrée en matière en Ligue des champions, hier au parc Astrid, où Anderlecht s'est laissé endormir ! (Journal Le Soir du 15.09.1994)

Prise au piège des Roumains, l'équipe de Boskamp a gaspillé bêtement un point. Pas de rythme, pas d'inspiration, parfaitement médiocre...

Après le mardi noir qu'avait connu notre football en coupe de l'UEFA, il était permis d'espérer qu'Anderlecht profiterait de cette première rencontre de la Ligue des champions, disputée à domicile, pour ranimer une flamme qui s'est mise à vaciller dans beaucoup d'esprits.

Les hommes de Johan Boskamp, très diminués certes, n'ont malheureusement pas réussi à nous rassurer. Ils commirent l'erreur fatale de se laisser endormir par une équipe du Steaua Bucarest qui ne figure sûrement pas parmi les meilleures d'Europe. Une occasion bêtement gâchée sans nul doute!

Que ces Roumains étaient à prendre, nous en restons pourtant persuadés. Pendant le premier quart d'heure, leur défense perdit tant de ballons que l'on crut que la victoire ne tarderait pas à se dessiner. Les centres se succedaient devant l'immense gardien Stingaciu, mais il ne se trouvait personne pour récupérer le ballon. Ce n'était, imaginait-on, que partie remise.

Mais les Anderlechtois continuèrent à patauger sans rythme et sans inspiration. Rien de neuf au fond dans cette amère constatation. Il manque quelque chose au Sporting pour l'instant et l'absence prolongée de Georges Grün n'est pas faite pour résoudre cet inquiétant problème. Bien sûr, si le grand Philippe était encore là. Regrets tardifs et superflus, n'en parlons plus.

Les champions de Belgique dominèrent donc copieusement les débats, mais sans créer de véritables alarmes dans le camp roumain, sauf en deux circonstances. La première se situa après 36 minutes de jeu, c'est dire si l'on attendit pour s'emballer enfin. Un centre de Boffin fut parfaitement repris de la tête par Weber, mais le gardien eut un réflexe superbe pour repousser le ballon. La seconde se présenta tout juste avant le repos. Sur un coup franc, Degryse servit admirablement Bosman, tout seul à la gauche du but roumain. Le Hollandais hésita un bref instant avant d'armer son tir, mais l'envoi partit tout de même chargé d'une puissance inouïe avant que les défenseurs du Steaua ne fussent en mesure d'intervenir. La barre transversale se chargea bien malheureusement de nous décevoir en renvoyant le ballon alors que le stade tout entier croyait le but acquis.

Anderlecht avait eu deux chances idéales de se détacher. Il ne les avait pas exploitées. On sait ce qu'il en coûte généralement des gaspillages de ce genre...

Au cours d'une seconde mi-temps, totalement anesthésiée par les Roumains, il ne passa plus grand chose, en effet. Quelle pauvreté sur le plan de l'imagination et quelle lenteur dans l'exécution de chaque mouvement! Les hommes du malin Dumitriu n'en demandaient pas tant. Le court moment de panique du début de la partie était bien oublié. Sans être le moins du monde contrariés, ils gelaient le ballon sous les sifflets du public. Mais à qui la faute?

Que retenir de ces quarante-cinq minutes bien décevantes? Peu de choses en vérité, sinon un contre du Steaua à la suite d'une perte de balle d'Emmers. Esseulé, Ilie tira sur le poteau, puis Panduru envoya maladroitement le ballon au dessus du but. On respira. C'eût été bien fâcheux pour Anderlecht et aussi pour son dernier défenseur, souvent critiqué ces temps-ci, mais l'un des rares à mériter, hier, une citation.

Conscient de la nécessité de donner un peu de nerf à une équipe qui en manquait singulièrement, Johan Boskamp fit monter Preko à la place de Haagdoren, nettement moins bien inspiré que samedi. Peine perdue. Le Ghanéen ne reçut pas de ballons et se confondit dans la grisaille générale.

L'entraîneur hollandais eut même recours à Suray tout à la fin pour remplacer Boffin qui avait été d'une rare médiocrité, mais tout était dit depuis longtemps. Les Roumains tenaient ce point auquel se limitaient leurs ambitions et l'on serait tenté de dire que la soirée avait été excellente pour eux, si Lacatus n'avait pas eu l'idée stupide, dans les derniers instants, de gifler Emmers. Il se retrouva au vestiaire quelques secondes avant ses camarades avec la perspective d'une inévitable suspension. Mince consolation pour les champions de Belgique...

Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 15 septembre 1994)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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