Match d'avant

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 73'

 

 

 

 

 62'

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 74'

 

 

F. Van der Elst (C)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 41'

 

 

 

 

 71'

 

 

 72'

 20'

 

 46'

 

 

 

 

 

 66'

Alain Caveglia (C)

 

 

 77'

Jürgen Belpaire (G)

 

 

 

Luc Borrelli (G)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 46'

 

 

 62'

 

 

 62'

Christian Bassila

 

 

 72'

Elos Elonga-Ekakia

 

 

 71'

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 77'

 

Alain Caveglia

 16'

 

Alain Caveglia

 54'

62' 

Tjörven De Brul

 

69' 

Olivier De Cock

 

 

Alain Caveglia

 71'

72' 

Darko Anic

 

 

Vikash Dhorasoo

 75'

M. Antonio Lopez Nieto

Jan Breydelstadion à Bruges. (14.000 spectateurs)

Caveglia renvoie Bruges à ses études (Journal Le Soir du 9.12.1998)

Deuxième mi-temps de folie à Bruges (5 buts en 12 minutes) où Lyon et Caveglia ont imposé leur loi.

Il n'y a, depuis hier soir, plus de club belge engagé en coupe d'Europe. Partis sur de bonnes bases à Lyon, les Brugeois y avaient subi la défaite, ce qui les contraignait à marquer au moins deux fois au match retour de ces huitièmes de finale. Ils ont marqué trois fois mais dans un match fou où ce bloc lyonnais a inscrit lui quatre buts dont trois rien que par l'entremise de son capitaine Caveglia.

Eric Gerets avait réservé une grosse surprise au coup d'envoi en retentant une expérience qui, malgré le résultat final, avait pourtant paru fort peu concluante au tour précédent à Stuttgart: déplaçant Van der Elst - pour son dernier match de coupe d'Europe - au poste de libero, il privait ainsi l'entrejeu, placé sous la conduite d'Anic, de son capitaine tandis qu'à droite, De Cock évoluait plus au milieu qu'à l'accoutumée.

D'emblée, la partie semblait s'emballer et promettre une de ces soirées européennes dont l'Olympiapark a le secret. Après un essai de Carteron sur un premier coup franc de Caveglia, c'était pourtant l'Olympique Lyonnais qui provoquait la sensation au quart d'heure quand, sur un coup franc de la gauche, le même Caveglia voyait Van der Elst s'écarter malencontreusement du mur sur son envoi puis Nader rater une fois encore sa parade (0-1).

Auteurs d'une très bonne réaction sous la forme de quelques combinaisons prometteuses juste après le but d'ouverture, les Brugeois ne confirmaient cependant pas. Les pertes de balle se multipliaient et vu qu'Anic, s'il possédait la clé du match, devait l'avoir oubliée à la maison, l'entrejeu s'enlisait. L'OL, qui n'avait rien à craindre, pouvait se contenter de contrôler la partie à sa guise.

Logiquement, Eric Gerets appelait Fadiga au jeu dès la reprise. Mais, comme en première période, le capitaine lyonnais calmait l'enthousiasme brugeois d'un maître-tir après un déboulé impressionnant (0-2). A ce moment, on était en droit de se dire que tout était fini pour Bruges. Mais les soirées européennes brugeoises sont telles qu'avec les «Blauw en Zwart», on ne sait jamais...

Et de fait, dès après ce deuxième but, une tête d'Ilic s'écrasait sur la transversale juste avant que De Brul ne mette fin à un cafouillage devant le but visiteur (1-2). Dans la foulée, un coup franc d'Anic parvenait à De Cock qui battait Coupet (2-2). Mais, à peine l'égalité rétablie, Caveglia, idéalement servi par Malbranque, mystifiait Van der Elst et partait alourdir la marque (2-3). Le temps de remettre la balle en jeu et Anic égalisait d'un coup franc (3-3). Et ce n'était pas fini puisque Caveglia, encore lui, lançait idéalement Dhorasoo (3-4). En 12 minutes, 5 buts venaient de tomber dont 4 en rafale. Malgré ce scénario typiquement brugeois, il était dit que le Club, systématiquement victime des contres meurtriers des Français, supérieurs physiquement, n'aurait pas le dernier mot. Il quitte la scène européenne avec les honneurs.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 9 décembre 1998)

Source : Les archives du journal Le Soir

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