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Olympique Lyon

FC Bruges

 
140e match européen du FC Bruges
 
1/8 de finale de la Coupe UEFA 1998-99 (Match aller, le 24/11/1998)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 12'
 
 
 
 
 
 86'
 
 
 
 
 46'
 
 
 
 
 
 64'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 40'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 75'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 88'
   
 
 
 
 56'
 
 
 45'
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 56'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
45'+3 
Jacek Bak
 
 
 
 
 
Stade de Gerland à Lyon. (20.178 spectateurs)
 
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En match aller des huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA, hier soir, Lyon n'a justifié son succès qu'après son but (Journal Le Soir du 25.11.1998)

Alors qu'il tenait une partie des atouts dans ses pieds, Bruges, à 11 contre 10, a laissé filer la victoire.

De notre envoyé spécial à LYON

Ah, il a longtemps hésité, Eric Gerets, avant de coucher sur papier la mouture définitive de son équipe appelée à affronter l'Olympique Lyonnais en match aller des huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA mardi soir à Gerland.

D'abord, immédiatement après la victoire de ses troupes à Beveren, le coach limbourgeois n'avait pas caché que sa défense, fragile par instants et notamment du fait du manque de compétition de son libero Lesnjak, lui dictait la prudence et il avait fait part de son intention de jouer avec 5 défenseurs au bord du Rhône. Mais, avec les heures, la confiance de Lesnjak et peut-être surtout la qualité de la prestation de Fadiga à Beveren avaient fait gamberger Gerets. De sorte qu'avant le match, on évoquait la titularisation du Franco-Sénégalais. Quel défenseur en ferait-il les frais, Deflandre, De Cock ou Borkelmans? Le Liégeois commis à la surveillance de Dhorasoo, le maître à jouer de l'OL, le Flandrien «trop bon» pour le moment, c'est le Limbourgeois, qui n'a pourtant pas démérité ces derniers temps, qui disparaissait de la feuille au coup d'envoi. Ilic prenait sa place, à charge pour Claessens et Fadiga de secouer le flanc gauche à l'instar de De Cock à droite.

L'on ne s'attarderait sans doute pas tellement sur ces considérations tactiques si l'on n'avait pas l'impression qu'elles expliquent pour partie en tout cas l'excellente prestation d'ensemble livrée en première période par les hommes de Gerets.

Très rapidement, les leaders du championnat de Belgique s'installaient dans le camp visité: les flancs brugeois se montraient efficaces, sa défense était solide et rendait inexistants les attaquants adverses, Nader déviait le seul envoi dangereux de l'OL (tir de Violeau) et son entrejeu mettait celui des Lyonnais sous l'éteignoir. Offensivement, les Brugeois n'étaient pas en reste, se créant les occasions les plus sérieuses (des essais de Jankauskas, Claessens et de Fadiga).

Les Blauw en Zwart n'étaient pas loin de réaliser le match parfait quand les 3 minutes d'arrêt de jeu venaient changer du tout au tout le cours de la partie. D'abord en leur faveur quand l'arbitre expulsait l'attaquant suisse Grassi, auteur d'un coup dans la nuque du libero brugeois Lesnjak. Ensuite en leur défaveur quand, à la suite à d'un coup de coin, Caveglia débordait la défense brugeoise par sa gauche, du côté d'Ilic, et centrait sur la tête de Bak (1-0).

Pourtant en supériorité numérique, les Brugeois étaient plus que mal récompensés de leur bonne première période.

Nullement assommés par ce but intervenu au plus mauvais moment, les Brugeois reprenaient la partie à leur compte en deuxième période. Mais, plus encore et mieux qu'avant la pause alors qu'il était à 10 contre 11, l'OL procédait par des contres rapides et potentiellement meurtriers, comme sur ces deux sorties du capitaine Caveglia et ces attaques de Carteron et Cocard, de sorte que le score final ne relève pas du scandale, ce qui n'était pas vraiment le cas à la pause.

Les Brugeois accueilleront donc Lyon dans 15 jours sans Lesnjak ni Deflandre, suspendus, mais avec un retard d'un but. Comme leurs aînés voici 23 ans: le Club avait perdu 4-3 à Gerland (3 buts à l'extérieur, c'est très différent) mais avait gagné 3-0 au retour.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 25 novembre 1998)

Source : Les archives du journal Le Soir