FC Bruges |
VfB Stuttgart |
139e match européen du FC Bruges |
1/16 de finale de la Coupe UEFA 1998-99 (Match retour, le 3/11/1998) |
81' |
Frank Verlaat (C) |
32' |
31' |
80' |
20' |
65' |
F. Van der Elst (C) |
75' |
108' |
22' |
71' |
39' |
24' |
71' |
79' |
Jürgen Belpaire (G) |
F. Wohlfahrt (G) |
119' |
108' |
71' |
79' |
80' |
31' |
59' |
59' |
Olivier De Cock |
Frank Verlaat |
76' |
Durant les Prolongations: |
105' |
Gert Claessens |
Fredi Bobic |
109' |
115' |
Aleksandar Ilic |
Jan Breydelstadion à Bruges. (13.000 spectateurs) |
C3: un mois après Feyenoord, Bruges a failli se faire éliminer à domicile dans les dernières minutes Inutiles frayeurs en prime à la qualification brugeoise. A 11 contre 9, les Flandriens ont concédé deux égalisations qui les ont éliminés jusqu'à... six minutes du terme! Pas entêté au point d'imposer à son capitaine Van der Elst de jouer contre sa nature, l'entraîneur brugeois avait redistribué quelques cartes importantes en plaçant notamment trois hommes en marquage strict: Deflandre sur Balakov, Addo sur Bobic et Lembi sur Akpoborie. Une initiative on ne peut plus payante si l'on se prend la peine de consulter la fiche statistique de Stuttgart, demeurée vierge de tout commentaire ou autre annotation en 45 minutes. Malgré l'indéniable mainmise flandrienne sur la conduite du jeu, celle de Bruges ne recensait que deux occasions de but réelles: un centre tir de Borkelmans (23 e) et une tête piquée d'Ilic qui échoua à quelques dizaines de centimètres du poteau de Ziegler (33e ). Pas cher payé eu égard à la débauche d'énergie? Qu'importe, l'heure brugeoise allait venir... Non sans deux frayeurs préalables, sous la forme de deux reprises en pleine course parfaitement identiques, signées Bobic. Passé ce petit coup d'adrénaline, le Club eut le mérite de redoubler d'application. Et il récolta sans peine le fruit de son labeur. D'abord en se rapprochant singulièrement de l'objectif, via des essais lointains d'Ilic (55 e) et de Vermant (58 e), ainsi qu'un coup de tête de De Cock (59e ), incontestablement l'un des tout meilleurs Brugeois de la soirée. Le jeune arrière droit, pur produit du Club rappelons-le, allait d'ailleurs confirmer ce jugement en propulsant au fond de la cage allemande un centre de Deflandre que l'on croyait, à tort, parti s'enfermer inutilement sur le flanc gauche (1-0). Désormais placés dans des conditions moins stressantes -une égalisation à 1-1 ne serait plus synonyme d'élimination-, Bruges s'apprêtait à maîtriser calmement les opérations et à se créer d'autres occasions en opérant en contre. Dans l'obligation de prendre tous les risques, Stuttgart allait se voir en sus réduit à dix puis à neuf unités en l'espace de quelques minutes, du fait des exclusions de Thiam puis de Djordjevic. Un tantinet permissif en première armure, l'arbitre bulgare décida soudain de sévir. Et pas toujours à bon escient, reconnaissons-le. Survint soudain l'incroyable, sous la forme d'un centre de Balakov ponctué, dans un silence de mort, par une tête victorieuse de Verlaat (1-1). Au cours de la prolongation, Vermant (poteau) puis Lembi (transversale) touchèrent du bois. Mais alors que le changement de côté allait s'amorcer, Fadiga arma une frappe mal maîtrisée par Ziegler. Tout profit pour Claessens qui poussa au fond le ballon. Celui de la qualification? Que nenni! A 5 minutes du terme, Bobic fusilla Nader (2-2) et tout était à refaire. Pour Gerets et le public brugeois, la tension avait depuis longtemps franchi les limites de l'insoutenable. Mais une tête d'Ilic vint finalement scier les fantastiques efforts d'une équipe de Stuttgart admirable de combativité (3-2). Par FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 4 novembre 1998) Source : Les archives du journal Le Soir |
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