Germinal Ekeren |
Servette FC |
11e match européen du Germinal Ekeren (en 1999 devient Germinal Beerschot Antwerpen) |
2ème tour de qualification de la Coupe UEFA 1998-99. (Match aller, le 11/08/1998) |
Jan Moons (56e Mathew Andrews) |
Eric Pédat (C) |
Thierry Siquet (64e Wesley Sonck) |
Johann Lonfat (82e Dan Potocianu) |
Gunther Hofmans (C) |
Edwin van Ankeren (69e Tom Vandervee) |
Patrick Buhlmann (75e Lantame Ouadja) |
Alexandre Rey (68e Jean-Philippe Karlen) |
Mathew Andrews (G) (rentre à la 56e) |
Fabien Margairaz (G) |
Tom Vandervee (rentre à la 69e) |
Jean-Philippe Karlen (rentre à la 68e) |
Dan Potocianu (rentre à la 82e) |
Wesley Sonck (rentre à la 64e) |
Lantame Ouadja (rentre à la 75e) |
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25e Alexandre Rey (0-1), 32e Stefan Wolf (0-2), 50e Alexandre Rey (0-3), 59e Franck Durix (0-4), 84e Kurt Morhaye (1-4). |
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31e Gunther Hofmans, 75e Lantame Ouadja, 84e Mike Verstraeten. |
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Ekeren coule sans avoir pourtant ramé Deux semaines après s'être qualifié aux dépens de Sarajevo, qui, de l'avis même de l'entraîneur Helleputte, ne valait pas davantage qu'une équipe de division 2 belge, le Germinal disputait, hier, un véritable match de Coupe d'Europe, même s'il n'était encore seulement question que du 2e tour préliminaire de la Coupe de l'UEFA et que l'assistance famélique - mesures de sécurité obligent - laissait à penser qu'il pouvait s'agir de la demi-finale d'un tournoi quadrangulaire de la province d'Anvers. Le drapeau suisse accroché derrière le but de Pedat confondait les derniers sceptiques. Les seuls supporters - une trentaine tout au plus - à pouvoir prendre place en tribune debout poussaient leurs premiers cris quand, après seulement une poignée de secondes, le Servette héritait d'un coup de coin, mais sans succès. Ce n'était que partie remise puisque sur une percée de Muller, Moons commettait l'irréparable dans sa surface de réparation: penalty. Il aurait certes pu effacer la portée de son geste; mais Rey, le meilleur buteur de l'équipe en championnat, ne lui en donnait pas l'occasion. D'un envoi bien placé, il donnait l'avantage à ses couleurs (0-1). C'était bien payé pour les Genevois qui avaient senti la barre transversale vibrer, quelques minutes plus tôt, à la suite d'une reprise de Milosevic, sur un renvoi de la défense consécutif à un centre de Morhaye. La montée aux avant-postes du libero Wolf, un des trois joueurs de l'équipe nationale avec Fournier et Lonfat, alimentait bientôt encore quelques regrets. Pourtant instruit de la précision du presque double-mètre, dont la reprise de la tête venait d'obliger Moons à une belle parade, les défenseurs anversois lui laissaient toute latitude sur le coup de coin qui s'ensuivait. Cette fois, la tête plongeante de Wolf ne pardonnait pas: 0-2. C'était aussi la marque au repos. Quand, en plus du manque de préparation et donc de l'absence d'automatismes, les Anversois ajoutent l'imprécision - une passe en retrait beaucoup trop courte de Schaessens -, on obtient un troisième but suisse, des oeuvres de Rey, cinq minutes après le repos (0-3). Malgré l'imprécision de son arrière-garde, Helleputte tentait le tout pour le tout en introduisant au jeu le jeune Sonck, en lieu et place de Siquet, à charge pour Kovacs de prêter main forte à Verstraeten dans l'axe défensif. A douze minutes de la fin, alors que le Germinal s'était complètement découvert à l'arrière, Durix faisait capoter les derniers espoirs des Anversois qui, souhaitons leur, ramèneront de beaux clichés du lac de Genève, dans deux semaines. Le but inscrit par Morhaye, à six minutes de la fin, ne devrait pas les empêcher d'apprécier le paysage (1-4). FABRICE VOOGT (Journal Le Soir du 12 août 1998) Source : Les archives du journal Le Soir |
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