MSV Duisbourg |
KRC Genk |
3e match européen du KRC Genk |
1er tour de la Coupe des vainqueurs de coupe 1998-99 (Match aller, le 17/09/1998) |
70' |
45' |
45' |
45' |
56' |
78' |
24' |
89' |
70' |
21' |
86' |
Gintaras Staucė (G) |
Gert Doumen (G) |
45' |
89' |
78' |
86' |
70' |
Juha Reini |
61' |
82' |
Marcus Wedau |
Wedaustadion à Duisbourg. (10.600 spectateurs) |
Bouillant, ce match aller de la Coupe des coupes, au cours duquel les Limbourgeois ont évolué à 10 pendant 30 minutes. L'exploit est parfaitement possible au stade Roi-Baudouin (Le Soir du 18.09.1998) Des danseuses de samba très légèrement vêtues sous la pluie, une ambiance de kermesse assurée par quelque 12.000 fans tout de bleu vêtus et parmi lesquels on devinait une extraordinaire colonie limbourgeoise de plus de 3.000 personnes, une animation musicale «kolossale»... malgré sa «froide» piste d'athlétisme, le petit stade de Wedau était magnifiquement animé, hier soir, au moment du coup d'envoi de ce MSV Duisbourg - Racing Genk qui sentait bon la ferveur populaire. Pour ce premier tour de Coupe des coupes a priori équilibré, Aimé Anthuenis avait choisi de faire confiance à l'équipe qui avait battu Alost au petit trot en championnat, samedi dernier, même si Van Geem avait été préféré à Vangronsveld. En revanche, son vis-à-vis allemand Friedhelm Funkel n'avait pas hésité à complètement chambouler sa formation après la défaite face à Hansa Rostock (3-0). Pas moins de 5 éléments avaient en effet été priés de méditer deux heures supplémentaires, depuis le banc, sur le camouflet infligé par l'ancien club de feu la RDA... Normal, dans ces conditions que le MSV ait mis un certain temps à trouver ses marques. Ce round d'observation permit ainsi au Racing de mettre en place son système tactique capable de préserver l'intérêt du retour au stade Roi-Baudouin. Même si Gudjonsson paraissait un peu dépassé par le rythme et l'engagement total imprimé à cette bouillante bataille européenne, Oulare s'autorisa deux jolies percées dans une fébrile arrière-garde visitée, qui remercia par la suite son gardien Gill de s'être détendu sur un envoi vicieux de Hendrikx. Comme espéré, Genk tenait remarquablement le choc et ne se laissa pas (encore...) emporter par des décisions arbitrales parfois curieuses ni par les intimidations du «pit-bull» danois Töfting, dont on avait pu apercevoir furtivement le mordant à France 98. Au moment où l'on se dit que Istvan Brockhauser, le dernier rempart limbourgeois, passait une soirée anormalement calme, le MSV se réveilla dans les 5 dernières minutes précédant la pause, juste après que Delbroek se fut fait agresser par Hajto au milieu de jeu. Moravcik, parfaitement muselé jusque-là par Hasi, fut tout près d'ouvrir le score contre le cours de jeu sur un centre-tir difficilement repoussé par le gardien hongrois... lequel resta sans geste sur un envoi, des 30 mètres celui-là, de Neun qui percuta fort heureusement sa transversale. Le début du second acte faillit tourner à la consternation pour le Racing puisque Hendrikx, auteur d'un mauvais geste du bras sur Wohlert, se fit renvoyer au vestiaire et que dans la foulée, Anthuenis, intenable sur son banc, dut regagner la tribune. A 10, les Belges trouvèrent pourtant directement l'ouverture par l'entremise d'un coup de tête de Reini, à la réception d'un corner de son compatriote Gudjonsson! Restait une demi-heure à tenir.... Avec un courage énorme et un collectif admirable, Genk repoussa les assauts jusqu'à la 82e minute, moment choisi par le remplaçant Wedau pour empêcher son invité de réussir un résultat historique! Brockhauser, héroïque sur une volée de Beierle et un tir de Andersen, sauva néanmoins un superbe partage... Par ALEXANDRE CHARLIER (Journal Le Soir du 18 septembre 1998) Source : Les archives du journal Le Soir |
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