Match d'avant

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 63'

 

 

 

 

 83'

Alon Halfon (C)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V. Borkelmans (C)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 56'

 

 

 76'

 

 

 

 13'

 

 

 90'

 

 

 83'

 

 

 80'

 

 

 

 

 83'

 

 

 81'

 

 

 

 

 

 68'

Nader El-Sayed (G)

 

 

 

Anan Firro (G)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 81'

 

 

 83'

 

 

 

 

 

 76'

 90'

 

 56'

 

 

 83'

 

 

 

 

 

 

 

 

 68'

 

Giovanni Rosso

 17'

20' 

Gert Verheyen

 

26' 

Vital Borkelmans

 

52' 

Jochen Janssen

 

 

Amir Turgeman

 78'

90' 

Jochen Janssen

 

M. Roy Helge Olsen

Jan Breydelstadion à Bruges. (9.000 spectateurs)

Une consternante «auto-élimination» (Journal Le Soir du 1.10.1999)

Un interminable quart d'heure de football totalement insipide puis un déclic... israélien. Le scénario ne pouvait être pire pour les joueurs brugeois, désormais contraints de remonter un handicap de trois buts après qu'un essai de Rosso, depuis l'entrée du rectangle, eut trouvé le talent trompeur de Lembi, prenant à la fois Verlinden à contre-pied, mais aussi un public local cueilli à froid dans ses encouragements (0-1).

Heureusement pour le réchauffement de l'ambiance, le Club ne gambergea guère plus de 60 secondes, le temps pour Borkelmans d'amener l'égalisation flandrienne sur un centre venant mourir sur la poitrine de Verheyen, lequel contrôla le cuir en pleine rotation avant d'y mettre toute sa hargne en emplafonnant le gardien de l'Hapoël, totalement impuissant sur un geste technique d'une telle fulgurance (1-1).

La mécanique était relancée du côté des vice-champions puisque quelques minutes après le but de Verheyen, ils reprenaient très logiquement le commandement des opérations. A nouveau dans un bon coup, Borkelmans surgissait au second poteau, sur un centre d'Englebert, pour boxer le cuir de la tête au fond des filets, avec la complicité involontaire de Talker (2-1).

On retrouvait le sourire dans les chaumières brugeoises, et le pressing opéré très haut en zone israélienne, ne laissait guère à cette formation de Haïfa, au football très négatif, le loisir de s'exprimer. Un essai en pivot de Jankauskas et une tête de Janssen auraient fort bien pu rétablir l'égalité sur les deux matchs dès avant la pause, mais Avate, très consciencieux, décida de reporter l'échéance.

De sept minutes en fait, si l'on retranche le quart d'heure syndical programmé pour le changement de côté, le temps pour la défense visiteuse d'étaler une nouvelle fois au grand jour ses lacunes sur les phases arrêtées. Un coup de coin apparemment sans grand danger pour des arrières un tant soit peu expérimentés aboutit ainsi sur le front chevelu de Janssen, gentiment posté au second piquet, et sans que le Limbourgeois n'ait eu à se démettre plusieurs vertèbres pour attendre des sommets de détente, le troisième but belge tomba comme à la parade (3-1).

S'il les hommes de René Verheyen faisaient preuve d'une indéniable bonne volonté, ils n'en demeuraient pas moins fort brouillons, et même par moments carrément naïfs, dans l'ébauche de leurs offensives, ce qui au prix de quelques ballons perdus, laissait entrevoir aux Israéliens de plus en plus de possibilités. Quelques poignées de minutes après que Janssen eut touché du bois, Bruges se fit surprendre par sa propre fougue à inscrire ce but de la qualification alors qu'il tenait calmement la prolongation. Un tir de Rosso, un boxing approximatif de Verlinden et surtout un endormissement coupable de De Brul mettaient un terme à la courte campagne européenne du Club, et ce malgré un ultime but, insuffisant, de Janssen.

Par FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 1er octobre 1999)

Source : Les archives du journal Le Soir

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