KRC Genk |
NK Maribor |
8e match européen du KRC Genk |
2ème tour de qualification de la Ligue des Champions 1999-00 (Match retour, le 4/08/1999) |
46' |
D. Olivieri (C) |
??' |
89' |
64' |
23' |
60' |
77' |
??' |
66' |
89' |
D. Djuranovic (C) |
44' |
52' |
80' |
Gert Doumen (G) |
Luka Gresak (G) |
52' |
46' |
80' |
64' |
77' |
60' |
45' |
T. Gudjonsson |
58' |
T. Gudjonsson |
61' |
Ferenc Horvath |
M. Juan Ansuategui Roca |
Stade de Sclessin à Liège. (8.000 spectateurs) |
L'impossible exploit a tenu à peu de chose (Journal Le Soir du 5.08.1999) La formidable prestation des Limbourgeois n'a pas suffi. Pour un petit but, le parcours européen de Genk s'est déjà arrêté à Sclessin. Afin de résorber le retard quasi rédhibitoire du match aller, Jos Heyligen n'avait évidemment d'autre recours que de tout miser sur l'attaque. La stratégie était simple: inscrire un but le plus tôt possible pour faire redescendre les Slovènes du nuage sur lequel ils vivent depuis huit jours. La tactique était tracée en ce sens: Oulare, à peine remis de ses tribulations en Turquie, était prié de dérouler d'emblée sa puissante foulée. La surprise concoctée par Jos Heyligen résidait davantage dans la titularisation du jeune prodige brésilien Rogiero sur le flanc gauche, à charge d'Hendrikx d'arpenter l'autre flanc. Les Limbourgeois devaient prendre tous les risques en sachant très bien que leur témérité, contrainte et désespérée, les exposaient aux contres slovènes. A peine cinq minutes de jeu, et leurs illusions, déjà ténues, faillirent être réduites à néant. Sur un centre venu de sa droite, Simundza eut tout le loisir de régler sa reprise. Seul le montant gauche sauva Brock -hauser qui n'avait pu qu'accompagner le ballon du regard. D'une générosité irréprochable à défaut d'être d'un discernement lumineux, les Limbourgeois enfoncèrent la défense slovène, massée devant son rectangle. Très prompts à mener la contre-attaque, les visiteurs s'octroyèrent encore la plus belle occasion de ce début de rencontre échevelé, par Bozgo parti à la limite du hors-jeu. Cette fois, Brockhauser déserta son domaine pour sauver la mise au prix d'un tacle désespéré. Ebauchées au pied d'un mur slovène, les actions de Genk ne furent tout d'abord qu'une suite de coups francs forcés à 25 mètres d'une défense particulièrement agressive. Sur l'un d'entre eux, Strupar fut ainsi à quelques centimètres de faire sauter une première fois le verrou. A court de compétition, Oulare ne put apporter son écot comme il l'aurait souhaité. Genk domina cependant très nettement la fin de la première période. Tout d'abord, un coup de tête de Gudjonsson frappa la base du montant. Dans les instants qui suivirent, le même joueur répéta le même geste avec cette fois plus de réussite au termede sa tentative: Genk réduisait enfin son retard juste avant la pause. L'Islandais, décidément insatiable, remit le couvert à l'heure de jeu, sur un service de Strupar lui-même isolé par Hasi. Quatre minutes plus tard, Horvath, monté au jeu quelques secondes auparavant, prolongeait au fond des filets une reprise de Strupar. L'adrénaline montait parmi les supporters limbourgeois: il restait une demi-heure de jeu et leurs favoris n'étaient plus qu'à un tout petit but du bonheur. En face, Maribor Teatanik, cette fois, prenait l'eau, en dépit de quelques rares mais toujours dangereuses incursions devant le domaine de Brockhauser. Comble de malheur, les Slovènes devaient faire front, réduits à dix après une énième rouspétance de Karic. Presque à bout de forces, les Limbourgeois reprirent leur travail de sape avec plus de détermination encore. A la 70e minute, Rogiero, décalé au petit rectangle, hérita d'une formidable possibilité. Mais le pied du petit Brésilien trembla au moment d'ajuster le portier visiteur. Dans les minutes qui suivirent, des tentatives du même Rogiero puis d'Oulare frôlèrent la base du montant droit, décidément maudit. Le miracle ne survint malheureusement pas. Mais la performance, elle, demeure. Il s'en sera peut-être fallu de quelques centimètres pour que Genk réalise un magnifique renversement de situation. Par VINCENT LOTHAIRE (Journal Le Soir du 5 août 1999) Source : Les archives du journal Le Soir |
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