FC Zurich |
Lierse SK |
29e match européen du Lierse SK |
1er tour de la Coupe UEFA 1999-00. (Match aller, le 16/09/1999) |
69' |
Eric Van Meir (C) |
85' |
27' |
63' |
77' |
69' |
Shaun Bartlett (C) |
77' |
C. Trombini (G) |
Patrick Nys (G) |
69' |
63' |
69' |
77' |
77' |
29' |
Gocha Jamarauli |
M. Mike McCurry |
Letzigrund à
Zurich. (4.200 spectateurs) |
Trop craintifs, les Lierrois ont planqué leur ambition en Suisse (Journal Le Soir du 17.09.1990) De notre envoyé spécial à ZURICH A Zurich, le Letzigrund représente le temple de l'athlétisme, pas celui du football. Ainsi étaient-ils, à peine, plus de quatre mille partisans à avoir rallier le stade zurichois. Parmi eux, un bon millier de «Pallieters» qui ne doutaient pas un instant d'un futur exploit de leur Lierse. Pour cela, il leur faudra cependant patienter au moins quinze jours... Pourtant, Laeremans mis à part, Walter Meeuws pouvait compter sur l'ensemble de ses titulaires pour damer le pion au «FC» qui n'a jamais pu réellement sortir de l'ombre des Grashoppers voisin et qui végète cette année dans le tréfonds de la compétition hélvétique. La méfiance régnait cependant de part et d'autre ce qui rendit un premier tiers de rencontre pauvre en émotions même si dans le camp visité on sentait déjà poindre progressivement le danger. Appliqués et toujours organisés, leurs hôtes placèrent déjà alors leur première banderille presque toujours sur phase arrêtée. Trop peu sûres, les sorties de Patrick Deman permirent notamment à Bartlett de placer le ballon à côté d'un but vide. A la demi-heure, le portier lierrois, animé de la louable volonté d'offrir un peu d'aide à ses défenseurs s'aventura exagérément au-delà du point de penalty pour boxer un ballon qui aboutit dans les pieds de Jamarauli. Sans se poser de questions, le stratège géorgien l'expédia dans la cage désertée au prix d'un joli lob précis exécuté sans contrôle, s'en suivirent plusieurs nouveaux envois osés qui constituèrent autant de preuves de la confiance retrouvée des Zurichois. Sans paniquer, les ouailles de Meeuws eurent le mérite de faire alors le gros dos puis de réagir. Juste avant la pose, Robby Van de Weyer loupa l'opportunité de ponctuer victorieusement un mouvement ébauché avec Zdebel, le plus inspiré de ses coéquipiers. Peu auparavant, une tentative de Snoeckx avait survolé de peu la cage de Pascolo. Tiraillé entre la volonté d'égaliser et la hantise d'un contre meurtrier qui est la spécialité locale, jamais les Campinois ne se lancèrent dans une offensive effrénée en vue de résorber leur retard. Un attentisme qui s'imposait peut-être tant les Zurichois profitèrent du moindre des espaces qui leur étaient laissés. Sur un centre au cordeau de Frick, il s'en fallut d'un cheveu pour que le coup de tête de Chasso ne double les économies de son équipe en vue du déplacement en Campine. A l'entame du dernier quart d'heure, Walter Meeuws fit monter le jeune prodige Sten Huysegens à la place de Cavens d'une insigne discrétion. Le jeu dispensé par ses joueurs ne s'envola pas pour autant, et le domaine de Pascolo demeura donc pour son propriétaire un lieu de villégiature sans soucis majeur. Seul Sommers, décalé sur son flanc gauche, se trouva un fois en position de tirer dans les filets...latéraux. Si avec ce score, la cause des Lierrois n'est pas perdue, leur mission s'annonce désormais de plus en plus ardue. Au terme de cette rencontre, leurs adversaires avait en effet le sentiment d'avoir réalisé le plus dur. Chaussée du Lisp, ils seront dans la position qu'ils affectionnent: défendre.. Par SERGE TRIMPONT (Journal Le Soir du 17 octobre 1999) Source : Les archives du journal Le Soir |
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